Environ 400 véhicules de l'armée tchadienne, qui se déploie pour combattre le groupe islamiste Boko Haram au Cameroun et au Nigeria, ont pénétré samedi après-midi à Kousseri, ville frontalière du nord du Cameroun, acclamés par la foule, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'impressionnant convoi, salué par le président tchadien Idriss Deby lors du franchissement du pont, surplombant le fleuve Chari, qui relie les deux pays, est composé de 400 véhicules environ, selon une source militaire tchadienne, parmi lesquels des chars, de véhicules blindés ainsi que de nombreux pick-ups transportant des soldats.
Des milliers de Camerounais de Kousseri ont applaudi au passage du convoi, scandant des "bravo", levant le poing ou faisant le V de la victoire pour encourager les soldats. Le convoi doit rallier Maltam, à 80 kilomètres au sud de Kousseri, sur la route de Maroua.
La veille, au moins deux autres convois militaires avaient quitté la capitale tchadienne en direction du sud mais en restant en territoire tchadien pour sans doute franchir la frontière près de Maroua.
L'Assemblée nationale tchadienne a autorisé vendredi l'envoi de troupes pour combattre Boko Haram au Nigeria et au Cameroun alors que le président Deby a annoncé sa volonté de "reconquérir" Baga, ville stratégique du nord-est du Nigeria, sur les rives du lac Tchad.
Pendant la matinée, des dizaines de milliers de Tchadiens ont effectué, à l'appel du gouvernement, "une marche citoyenne" de soutien aux troupes tchadiennes, rompues au combat et qui ont notamment combattu contre les groupes islamistes au Mali.
Boko Haram a lancé une offensive d'envergure en janvier dans le nord-est du Nigeria, occupant notamment la localité stratégique de Baga, sur les rives du lac Tchad.
Lundi, les insurgés islamistes ont aussi lancé un raid sur une base de l'armée camerounaise à Kolofata, à dix kilomètres de la frontière nigériane. Yaoundé a fait état d'un bilan de 143 "terroristes tués" pour un seul décès côté camerounais.
Et jeudi, le président camerounais Paul Biya annonçait que son voisin tchadien allait lui prêter main forte contre Boko Haram.
L'impressionnant convoi, salué par le président tchadien Idriss Deby lors du franchissement du pont, surplombant le fleuve Chari, qui relie les deux pays, est composé de 400 véhicules environ, selon une source militaire tchadienne, parmi lesquels des chars, de véhicules blindés ainsi que de nombreux pick-ups transportant des soldats.
Des milliers de Camerounais de Kousseri ont applaudi au passage du convoi, scandant des "bravo", levant le poing ou faisant le V de la victoire pour encourager les soldats. Le convoi doit rallier Maltam, à 80 kilomètres au sud de Kousseri, sur la route de Maroua.
La veille, au moins deux autres convois militaires avaient quitté la capitale tchadienne en direction du sud mais en restant en territoire tchadien pour sans doute franchir la frontière près de Maroua.
L'Assemblée nationale tchadienne a autorisé vendredi l'envoi de troupes pour combattre Boko Haram au Nigeria et au Cameroun alors que le président Deby a annoncé sa volonté de "reconquérir" Baga, ville stratégique du nord-est du Nigeria, sur les rives du lac Tchad.
Pendant la matinée, des dizaines de milliers de Tchadiens ont effectué, à l'appel du gouvernement, "une marche citoyenne" de soutien aux troupes tchadiennes, rompues au combat et qui ont notamment combattu contre les groupes islamistes au Mali.
Boko Haram a lancé une offensive d'envergure en janvier dans le nord-est du Nigeria, occupant notamment la localité stratégique de Baga, sur les rives du lac Tchad.
Lundi, les insurgés islamistes ont aussi lancé un raid sur une base de l'armée camerounaise à Kolofata, à dix kilomètres de la frontière nigériane. Yaoundé a fait état d'un bilan de 143 "terroristes tués" pour un seul décès côté camerounais.
Et jeudi, le président camerounais Paul Biya annonçait que son voisin tchadien allait lui prêter main forte contre Boko Haram.