La situation des étudiants tchadiens à l’institut international de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2ie) Ouagadougou est très peu reluisante. En effet le 2iE est une grande école d’ingénierie implanté en Afrique de l’ouest et offre des diplômes qui sont reconnue à l’internationale. Cette école compte quelque 2500 étudiants parmi lesquels il y’a environs 400 ressortissants du Tchad. Ces derniers vivent dans une précarité sans précédent depuis qu’ils ont été suspendus des cours et des examens suite à une note de service N°011/DG/SG/KK/ft datant du 05 Mars 2014 pour non payement de frais de scolarités et de bourses de subsistance de 2012-2013 et de l’année en cour par l’Etat, ceci jusqu’à ce que le gouvernement Tchadiens honore son engagement vis-à-vis de cette dernière.
Abandonner à leur triste sort ils ne s’en remettent qu’à Dieu. Perdre une semaine dans cette école est synonyme d’une année d’échec pour toute une communauté.
Vue cette situation les étudiants s’apprête à déménager dans les locaux de l’ambassade du Tchad au Burkina, car ils ne savent où aller.
Cette humiliation parmi tant de nations nous amène à poser de question sur la volonté réel du gouvernement à former la jeunesse Tchadienne, qui si on en croit aux discours des plus hautes autorités est le fer de lance de la nation.
En tant que future cadres, on se pose aussi la question de savoir si le peu d’attention accordé par nos responsables aux étudiants tant bien à l’extérieur qu’à l’intérieur n’est-il pas contre-productif pour la renaissance du pays de Toumai.
A cette allure l’émergence promis en 2025 sera bien plus un mirage qu’un miracle. Nous demandons aux plus hautes autorités d’agir promptement pour décanter la situation et limité les dégâts, car le traitement qui nous ait réservé est une humiliation pour l’étudiant Tchadien à l’étranger et un insulte pour un Etat pétrolier comme Tchad.
Abandonner à leur triste sort ils ne s’en remettent qu’à Dieu. Perdre une semaine dans cette école est synonyme d’une année d’échec pour toute une communauté.
Vue cette situation les étudiants s’apprête à déménager dans les locaux de l’ambassade du Tchad au Burkina, car ils ne savent où aller.
Cette humiliation parmi tant de nations nous amène à poser de question sur la volonté réel du gouvernement à former la jeunesse Tchadienne, qui si on en croit aux discours des plus hautes autorités est le fer de lance de la nation.
En tant que future cadres, on se pose aussi la question de savoir si le peu d’attention accordé par nos responsables aux étudiants tant bien à l’extérieur qu’à l’intérieur n’est-il pas contre-productif pour la renaissance du pays de Toumai.
A cette allure l’émergence promis en 2025 sera bien plus un mirage qu’un miracle. Nous demandons aux plus hautes autorités d’agir promptement pour décanter la situation et limité les dégâts, car le traitement qui nous ait réservé est une humiliation pour l’étudiant Tchadien à l’étranger et un insulte pour un Etat pétrolier comme Tchad.
HIKNONE DJONFABE Basile
basileshalom@yahoo.fr
NGUERABE Gédéon
nguerabeg@yahoo.fr
Bakasse Woyeu HOUROUM
Etudiants à 2ie
Au nom de nos camarades