CTDDH : « Ce n’est pas un secret, tous les compatriotes le savent. Il n’y a pas de justice au Tchad ». © Alwihda Info
Le secrétaire général de la Convention tchadienne des droits de l’Homme (CTDDH), Mahamat Nour Ibedou, a dénoncé mardi, au cours d’une conférence de presse, la décadence de la justice, les agissements des magistrats et l’insécurité judiciaire dans laquelle vivent les tchadiens.
« La CTDDH a l’intention de présenter tout une série de conférences de presse sur la justice au Tchad. Tout le monde se plaint de notre justice. Nous, on va essayer d’expliquer à peu près pourquoi au Tchad il n’y a pas de justice. Un pays qui n’a pas de justice est un pays qui n’est pas démocratique. Ca c’est clair », a indiqué Mahamat Nour Ibedou.
Selon lui, « tous les tchadiens sont concernés par la justice. La vie, l’avenir, le devenir et le bien-être des tchadiens est accroché à cette institution. La justice détermine la vie du citoyen. »
« La CTDDH a l’intention de présenter tout une série de conférences de presse sur la justice au Tchad. Tout le monde se plaint de notre justice. Nous, on va essayer d’expliquer à peu près pourquoi au Tchad il n’y a pas de justice. Un pays qui n’a pas de justice est un pays qui n’est pas démocratique. Ca c’est clair », a indiqué Mahamat Nour Ibedou.
Selon lui, « tous les tchadiens sont concernés par la justice. La vie, l’avenir, le devenir et le bien-être des tchadiens est accroché à cette institution. La justice détermine la vie du citoyen. »
CTDDH : « Ce n’est pas un secret, tous les compatriotes le savent. Il n’y a pas de justice au Tchad ». © Alwihda Info
« Ce n’est pas un secret. Tous les compatriotes le savent. Il n’y a pas de justice au Tchad. Pour gagner un procès, il est connu, il faut avoir de l’argent suffisant pour corrompre des magistrats du siège, des procureurs, des huissiers, voire même des avocats de la partie adverse. Personne n’a vraiment cerné les vraies raisons qui gangrènent cette justice », a ajouté le secrétaire général de la CTDDH.
« La justice tchadienne est à l’image de la justice catastrophique pratiquée dans le pays. Et comme dans l’administration tchadienne les juges sont nommés par le président de la République, celui-ci a donc tout le loisir de nommer qui, il veut, où il veut. Soucieux de protéger les exactions et les injustices de ses proches, le président nomme aux endroits stratégiques, comme au parquet général, des hommes malléables et à sa dévotion, des hommes capables de piétiner les règles les plus sacrées de la procédures pour plaire à des personnalités dont ils sont les obligés notoires », a-t-il expliqué.
La CTDDH dénonce l’établissement de mandats d’arrêt contre des personnes libérées de prison. De même, des personnes acquittées par des juridictions intérieures sont remises en prison car « Idriss Déby ou l’un de ses proches intime l’ordre de le faire ».
« La justice tchadienne est à l’image de la justice catastrophique pratiquée dans le pays. Et comme dans l’administration tchadienne les juges sont nommés par le président de la République, celui-ci a donc tout le loisir de nommer qui, il veut, où il veut. Soucieux de protéger les exactions et les injustices de ses proches, le président nomme aux endroits stratégiques, comme au parquet général, des hommes malléables et à sa dévotion, des hommes capables de piétiner les règles les plus sacrées de la procédures pour plaire à des personnalités dont ils sont les obligés notoires », a-t-il expliqué.
La CTDDH dénonce l’établissement de mandats d’arrêt contre des personnes libérées de prison. De même, des personnes acquittées par des juridictions intérieures sont remises en prison car « Idriss Déby ou l’un de ses proches intime l’ordre de le faire ».