Cher Père, Majesté,
Mbelock, Roi des Rois
Lumière de nos valeurs et protecteur de notre sommeil,
En prenant la route qui mène jusqu’à cette ville mythique, cette ville symbole, cette ville chargée d’histoire et de promesses, j’ai mûrement réfléchi. Certes, je viens voir le père, je viens à la rencontre de ce qui en termes de sources et de ressources, représente mieux notre vie et nos coutumes dans le sud de notre beau pays. Mais, je viens aussi et surtout, à un lieu et vers un sage, qui sait comprendre le cri des enfants, et travailler utilement leurs doléances.
Majesté, Koukouma des Koukouma
Monsieur le Président,
Cher Papa,
J’ai parcouru les montagnes, j’ai fréquenté les fleuves et les rivières, j’ai parlé aux gardiens de la prière d’Allah.
Pour ainsi dire, j’ai vu les papas, tes homologues des montagnes, ceux de l’eau, les Dieux de ces cultures avec.
Aujourd’hui, je viens voir ceux d’ici, ceux Papa, Monsieur le Président, qui composent le Forum et qui t’ont donné le mandat pour les représenter, pour écouter, pour entendre, pour analyser et leur rendre compte.
Je viens donc, après les sages des montagnes et les sages des fleuves, rencontrer les sages de la forêt, ceux qui portent le témoignage des richesses des grands arbres, des grands fauves, des bruits mystiques qui ravagent et adoucissent les nuits d’ici, dans un rituel de communication avec les morts et les vivants.
Cher Papa, Chef des chefs du sud de nos ancêtres
Mbelonck,
Je viens vous ouvrir mon cœur, vous montrer une œuvre de votre fils que je suis, un livre.
Je viens vous dire la nouvelle, de mon travail intellectuel, mais encore mieux, de mon effort pour préserver la mémoire de notre société, pour faire inscrire dans la mémoire du temps présent, et des mémoires des futurs diversifiés de l’universel, la richesse d’une conviction forte.
Ce qui est au centre de la nouvelle, c’est simplement un livre, chargé d’informations, mais surtout de sentiments : « J’AI COMPRIS YVES MICHEL FOTSO ».
Le livre, ce livre dirais-je, concerne un de tes fils, Yves Michel Fotso, capitaine d’industrie, entrepreneur pour l’éternité et créateur des emplois et des impôts. J’ai appris comme tout un chacun, son grand malheur, et ayant eu la chance de l’approcher et de le fréquenter, je suis parvenu à la proximité de son cœur.
Cher papa,
Ton fils Yves Michel Fotso est dans un grand malheur, celui de la prison depuis six années, et celui en conséquence de la méditation infinie. Il est dans la juste demande de libération.
Je l’ai compris, oui, « J’AI COMPRIS YVES MICHEL FOTSO »
Ce qui est en cause réellement, c’est la demande de grâce, parce que de lui et à partir de lui, nous implorons le Président de la République, notre grand guide et protecteur de la nation camerounaise, pour que la réconciliation s’installe définitivement. Le temps des procès est révolu, et c’est maintenant celui du rapprochement, et de la reconstruction subséquente.
Pour une telle démarche, pour une quête de cette qualité, nous nous référons tous à la sagesse, et je suis donc ici, pour impliquer les sages, les Rois, les Koukoumas qui savent trouver le chemin.
Majesté,
Quand l’enfant a fini de pleurer, le père revient vers lui et le regarde, puis, le portant parfois, le calme et lui indique à nouveau sa place dans la maisonnée.
Notre Président, Son Excellence Paul Biya, est un homme de bien, un chrétien sensible à la douleur humaine, un grand chef de famille qui écoute, surveille et décide en temps opportun du sort des enfants qui pleurent.
Je suis venu demander en me prosternant, que la sagesse du grand chef du sud, le chef des chefs, entre en action, s’associe au message, accompagne le mouvement, et porte haut le souffle de l’espoir pour cette grâce, pour que Yves Michel Fotso retrouve la liberté, pour que le père pardonne au fils enfin.
Les Rois et les sages des montagnes, ceux des fleuves et des rivières, ceux des prières d’Allah, ceux des lieux sacrés de Jésus Christ et de la vierge Marie, m’ont tous reçu dans un même élan de conseil au calme et de la sagesse. Le calme, la prudence et la sagesse, doivent donc prévaloir, afin que quand le message est porté à notre père de la nation, il se sente plutôt aidé dans sa délibération et dans l’exercice de son pouvoir de grâce.
Cher Papa, Rois des rois,
Le moment présent est important pour moi, crucial même, en ceci que je sens monter ici, la force des ancêtres, dans cette ville carrefour sous régional, berceau de tant d’histoire, si proche des chants et des cris doux des bêtes qui se transforment dans la proximité de l’humanité.
Je sens, cher papa et Grand Roi du sud, monter le fruit des intelligences, et pour me dire : « Va, va, va, va dire que tu as COMPRIS YVES MICHEL FOTSO, mais aussi que l’on t’a compris.
Grand est mon espoir, et certain est mon affection pour les Dieux de chez nous, les pères des Bantous et leurs rites sacrés, dont vous incarnez absolument la puissance, l’intelligence et la promesse de la sacralisation éternelle.
Que Dieu te garde longtemps et fort.
Ton fils qui te vénère.
Mbelock, Roi des Rois
Lumière de nos valeurs et protecteur de notre sommeil,
En prenant la route qui mène jusqu’à cette ville mythique, cette ville symbole, cette ville chargée d’histoire et de promesses, j’ai mûrement réfléchi. Certes, je viens voir le père, je viens à la rencontre de ce qui en termes de sources et de ressources, représente mieux notre vie et nos coutumes dans le sud de notre beau pays. Mais, je viens aussi et surtout, à un lieu et vers un sage, qui sait comprendre le cri des enfants, et travailler utilement leurs doléances.
Majesté, Koukouma des Koukouma
Monsieur le Président,
Cher Papa,
J’ai parcouru les montagnes, j’ai fréquenté les fleuves et les rivières, j’ai parlé aux gardiens de la prière d’Allah.
Pour ainsi dire, j’ai vu les papas, tes homologues des montagnes, ceux de l’eau, les Dieux de ces cultures avec.
Aujourd’hui, je viens voir ceux d’ici, ceux Papa, Monsieur le Président, qui composent le Forum et qui t’ont donné le mandat pour les représenter, pour écouter, pour entendre, pour analyser et leur rendre compte.
Je viens donc, après les sages des montagnes et les sages des fleuves, rencontrer les sages de la forêt, ceux qui portent le témoignage des richesses des grands arbres, des grands fauves, des bruits mystiques qui ravagent et adoucissent les nuits d’ici, dans un rituel de communication avec les morts et les vivants.
Cher Papa, Chef des chefs du sud de nos ancêtres
Mbelonck,
Je viens vous ouvrir mon cœur, vous montrer une œuvre de votre fils que je suis, un livre.
Je viens vous dire la nouvelle, de mon travail intellectuel, mais encore mieux, de mon effort pour préserver la mémoire de notre société, pour faire inscrire dans la mémoire du temps présent, et des mémoires des futurs diversifiés de l’universel, la richesse d’une conviction forte.
Ce qui est au centre de la nouvelle, c’est simplement un livre, chargé d’informations, mais surtout de sentiments : « J’AI COMPRIS YVES MICHEL FOTSO ».
Le livre, ce livre dirais-je, concerne un de tes fils, Yves Michel Fotso, capitaine d’industrie, entrepreneur pour l’éternité et créateur des emplois et des impôts. J’ai appris comme tout un chacun, son grand malheur, et ayant eu la chance de l’approcher et de le fréquenter, je suis parvenu à la proximité de son cœur.
Cher papa,
Ton fils Yves Michel Fotso est dans un grand malheur, celui de la prison depuis six années, et celui en conséquence de la méditation infinie. Il est dans la juste demande de libération.
Je l’ai compris, oui, « J’AI COMPRIS YVES MICHEL FOTSO »
Ce qui est en cause réellement, c’est la demande de grâce, parce que de lui et à partir de lui, nous implorons le Président de la République, notre grand guide et protecteur de la nation camerounaise, pour que la réconciliation s’installe définitivement. Le temps des procès est révolu, et c’est maintenant celui du rapprochement, et de la reconstruction subséquente.
Pour une telle démarche, pour une quête de cette qualité, nous nous référons tous à la sagesse, et je suis donc ici, pour impliquer les sages, les Rois, les Koukoumas qui savent trouver le chemin.
Majesté,
Quand l’enfant a fini de pleurer, le père revient vers lui et le regarde, puis, le portant parfois, le calme et lui indique à nouveau sa place dans la maisonnée.
Notre Président, Son Excellence Paul Biya, est un homme de bien, un chrétien sensible à la douleur humaine, un grand chef de famille qui écoute, surveille et décide en temps opportun du sort des enfants qui pleurent.
Je suis venu demander en me prosternant, que la sagesse du grand chef du sud, le chef des chefs, entre en action, s’associe au message, accompagne le mouvement, et porte haut le souffle de l’espoir pour cette grâce, pour que Yves Michel Fotso retrouve la liberté, pour que le père pardonne au fils enfin.
Les Rois et les sages des montagnes, ceux des fleuves et des rivières, ceux des prières d’Allah, ceux des lieux sacrés de Jésus Christ et de la vierge Marie, m’ont tous reçu dans un même élan de conseil au calme et de la sagesse. Le calme, la prudence et la sagesse, doivent donc prévaloir, afin que quand le message est porté à notre père de la nation, il se sente plutôt aidé dans sa délibération et dans l’exercice de son pouvoir de grâce.
Cher Papa, Rois des rois,
Le moment présent est important pour moi, crucial même, en ceci que je sens monter ici, la force des ancêtres, dans cette ville carrefour sous régional, berceau de tant d’histoire, si proche des chants et des cris doux des bêtes qui se transforment dans la proximité de l’humanité.
Je sens, cher papa et Grand Roi du sud, monter le fruit des intelligences, et pour me dire : « Va, va, va, va dire que tu as COMPRIS YVES MICHEL FOTSO, mais aussi que l’on t’a compris.
Grand est mon espoir, et certain est mon affection pour les Dieux de chez nous, les pères des Bantous et leurs rites sacrés, dont vous incarnez absolument la puissance, l’intelligence et la promesse de la sacralisation éternelle.
Que Dieu te garde longtemps et fort.
Ton fils qui te vénère.