Les éditeurs camerounais sont en colère contre Messapresse. Depuis janvier 2015, ils ne perçoivent plus à temps le fruit des ventes de leurs publications. La société détentrice du monopole de la distribution des journaux a du mal à essorer ses dettes vis-à-vis de ceux qui lui livrent la marchandise.
Habitués à percevoir les ventes des publications avant le 05 de chaque mois, plusieurs éditeurs se retrouvent jusqu’au 15 du mois, sans leur état de vente. Les éditeurs camerounais accusent MESSAPRESSE, société de distribution, de ne pas respecter le contrat qui les lie et d’entretenir le flou dans les rapports de vente. Messapresse ne fait pas de transparence dans le compte rendu de distribution. Pour François Fogno Fotso, directeur de publication de l’hebdomadaire « Génération Libre », basé à Yaoundé : « La vérification est impossible et l’interlocuteur ne vous donne aucune explication ».
Joint au téléphone, l’un des responsables de Messapresse qui a requis l’anonymat a indiqué à Alwidahinfos que : « Messapresse traverse quelques turbulences, du fait de la chute des ventes de la presse à papier ». Plusieurs éditeurs rencontrés déclarent qu’ : « en dehors des deux grandes métropoles que sont Douala et Yaoundé, les journaux ne sont pas visibles dans les huit autres régions du pays ». Pour sa part, Max Bossoh Mpandjo, le directeur de publication du journal « L’Indépendant » propose la création d’une deuxième société distributrice qui permettra d’élargir le champ de distribution.
Avec la chute des ventes de la presse à papier au Cameroun, Messapresse envisage déjà de proposer aux éditeurs de réduire leur tirage à 500 exemplaires.
Habitués à percevoir les ventes des publications avant le 05 de chaque mois, plusieurs éditeurs se retrouvent jusqu’au 15 du mois, sans leur état de vente. Les éditeurs camerounais accusent MESSAPRESSE, société de distribution, de ne pas respecter le contrat qui les lie et d’entretenir le flou dans les rapports de vente. Messapresse ne fait pas de transparence dans le compte rendu de distribution. Pour François Fogno Fotso, directeur de publication de l’hebdomadaire « Génération Libre », basé à Yaoundé : « La vérification est impossible et l’interlocuteur ne vous donne aucune explication ».
Joint au téléphone, l’un des responsables de Messapresse qui a requis l’anonymat a indiqué à Alwidahinfos que : « Messapresse traverse quelques turbulences, du fait de la chute des ventes de la presse à papier ». Plusieurs éditeurs rencontrés déclarent qu’ : « en dehors des deux grandes métropoles que sont Douala et Yaoundé, les journaux ne sont pas visibles dans les huit autres régions du pays ». Pour sa part, Max Bossoh Mpandjo, le directeur de publication du journal « L’Indépendant » propose la création d’une deuxième société distributrice qui permettra d’élargir le champ de distribution.
Avec la chute des ventes de la presse à papier au Cameroun, Messapresse envisage déjà de proposer aux éditeurs de réduire leur tirage à 500 exemplaires.