Selon une étude de l'Inserm, le travail de nuit perturberait la santé des femmes et augmenterait le risque de cancer du sein.
Les chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale ont étudié l'impact sur la santé du travail de nuit chez les femmes. Celui-ci augmenterait de 30% le risque de cancer du sein. Les résultats de cette étude viennent d'être publiés dans la revue scientifique International Journal of Cancer.
Le travail de nuit perturbe le rythme biologique dit "circadien" (qui signifie en latin "environ un jour"). Ce rythme gère l'alternance veille-sommeil nécessaire à l'équilibre biologique. Les personnes travaillant de nuit ou ayant des horaires décalés ont donc plus de risque de voir leur cycle hormonal perturbé.
Pascal Guénel et ses collègues du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations ont suivi, entre 2005 et 2008, 1250 femmes ayant développé ce type de tumeur et 1350 femmes non atteintes par la maladie.
Bilan de cette étude baptisée Cécile : une augmentation d'environ 30% du risque de développer un cancer du sein chez les femmes ayant, au cours de leur vie, travaillé de nuit. Le risque est d’autant plus accru lorsque le travail de nuit s'effectue avant la première grossesse (50 %), ou dure plus de 4 années consécutives.
"Le risque est d'autant plus important que la durée en année du travail de nuit est élevée. Il est aussi d'autant plus important que le nombre moyen de nuits par semaine effectué est inférieur à trois qui impliquerait des changements plus fréquents entre le rythme de jour et le rythme de nuit" a expliqué Pascal Guénel.
Cette étude vient confirmer plusieurs travaux antérieurs qui avaient déjà mis l'accent sur les risques de travail de nuit des infirmières.
Source - ladepeche.fr
Abdstrike
Les chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale ont étudié l'impact sur la santé du travail de nuit chez les femmes. Celui-ci augmenterait de 30% le risque de cancer du sein. Les résultats de cette étude viennent d'être publiés dans la revue scientifique International Journal of Cancer.
Le travail de nuit perturbe le rythme biologique dit "circadien" (qui signifie en latin "environ un jour"). Ce rythme gère l'alternance veille-sommeil nécessaire à l'équilibre biologique. Les personnes travaillant de nuit ou ayant des horaires décalés ont donc plus de risque de voir leur cycle hormonal perturbé.
Pascal Guénel et ses collègues du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations ont suivi, entre 2005 et 2008, 1250 femmes ayant développé ce type de tumeur et 1350 femmes non atteintes par la maladie.
Bilan de cette étude baptisée Cécile : une augmentation d'environ 30% du risque de développer un cancer du sein chez les femmes ayant, au cours de leur vie, travaillé de nuit. Le risque est d’autant plus accru lorsque le travail de nuit s'effectue avant la première grossesse (50 %), ou dure plus de 4 années consécutives.
"Le risque est d'autant plus important que la durée en année du travail de nuit est élevée. Il est aussi d'autant plus important que le nombre moyen de nuits par semaine effectué est inférieur à trois qui impliquerait des changements plus fréquents entre le rythme de jour et le rythme de nuit" a expliqué Pascal Guénel.
Cette étude vient confirmer plusieurs travaux antérieurs qui avaient déjà mis l'accent sur les risques de travail de nuit des infirmières.
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