Extraits d'interview accordée jeudi dernier à la BBC sur son éventuel retour en Centrafrique
- BBC : Pouvez-vous revenir à Bangui ?
Michel Djotodia : Les conditions ne sont pas bonnes. Je ne peux pas.
Le gouvernement de transition a déjà des problèmes de sécurité, même pour protéger le Palais (de la Renaissance) à Bangui.
Ainsi que devrais-je faire ? Je ne peux pas revenir. Il faut plus de sécurité pour cela. C'est pourquoi je suis ici (à Nairobi - Kenya) - pour essayer de ramener la paix et la sécurité au pays.
Mais les gens n'en veulent pas.
Tout d'abord, il n'y a même plus d'institutions en Centrafrique. L'Etat en tant que tel n'existe plus. L'armée a disparue. La Police n'existe pas. La Justice est sur les genoux.
Toutes ces institutions de l'Etat se sont pratiquement évaporées.
Un, comment des gens peuvent-ils dire que nous sommes prêts pour des élections ?
Deux, la majorité des centrafricains sont hors du pays.
Comment peut-on organiser des élections dans de telles conditions ?
Ils prendront les urnes sur leurs têtes pour aller au Tchad, au Cameroun et en France pour que les gens puissent voter ?
Vous trouvez cela normal ?
C'est se moquer du peuple centrafricain.
Updated by: Ling Yun Xu - LNC - LA NOUVELLE CENTRAFRIQUE
- BBC : Pouvez-vous revenir à Bangui ?
Michel Djotodia : Les conditions ne sont pas bonnes. Je ne peux pas.
Le gouvernement de transition a déjà des problèmes de sécurité, même pour protéger le Palais (de la Renaissance) à Bangui.
Ainsi que devrais-je faire ? Je ne peux pas revenir. Il faut plus de sécurité pour cela. C'est pourquoi je suis ici (à Nairobi - Kenya) - pour essayer de ramener la paix et la sécurité au pays.
Mais les gens n'en veulent pas.
Tout d'abord, il n'y a même plus d'institutions en Centrafrique. L'Etat en tant que tel n'existe plus. L'armée a disparue. La Police n'existe pas. La Justice est sur les genoux.
Toutes ces institutions de l'Etat se sont pratiquement évaporées.
Un, comment des gens peuvent-ils dire que nous sommes prêts pour des élections ?
Deux, la majorité des centrafricains sont hors du pays.
Comment peut-on organiser des élections dans de telles conditions ?
Ils prendront les urnes sur leurs têtes pour aller au Tchad, au Cameroun et en France pour que les gens puissent voter ?
Vous trouvez cela normal ?
C'est se moquer du peuple centrafricain.
Updated by: Ling Yun Xu - LNC - LA NOUVELLE CENTRAFRIQUE