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Le Tchad est classé à la 162ème place sur 180 pays, dans l'Indice sur la perception de la corruption 2019, publié jeudi par Transparency International en marge du Forum de Davos.
Le Tchad est classé au même rang que le Cambodge et l'Irak, selon l'Indice consulté par Alwihda Info.
Il est suivi par des pays comme le Burundi, le Congo, la RDC, la Guinée Bissau, La Libye, la Corée du Nord, l'Afghanistan, la Guinée équatoriale, le Soudan, la Syrie, le Sud Soudan ou la Somalie.
Les pays les moins corrompus au monde sont le Danemark, la Nouvelle Zélande, la Finlande, Singapour ou encore la Suède.
Sur le continent africain, le pays mieux classé est les Seychelles (66e place).
L'indice de perception de la corruption 2019 révèle qu'un nombre stupéfiant de pays n'indiquent pas ou peu d'amélioration dans la lutte contre la corruption.
"Les citoyens en ont marre des dirigeants et des institutions corrompus"
"Notre analyse suggère également que la réduction des grosses sommes d'argent en politique et la promotion d'une prise de décision politique inclusive sont essentielles pour lutter contre la corruption", indique Transparency International.
L'année dernière, les mouvements anti-corruption à travers le monde ont pris de l'ampleur alors que des millions de personnes se sont réunies pour dénoncer la corruption dans leurs gouvernements.
De la fraude qui survient aux plus hauts niveaux du gouvernement à la petite corruption qui bloque l'accès aux services publics de base comme les soins de santé et l'éducation, les citoyens en ont marre des dirigeants et des institutions corrompus. Cette frustration alimente un manque croissant de confiance dans le gouvernement et érode davantage la confiance du public dans les dirigeants politiques, les élus et la démocratie.
L’état actuel de la corruption témoigne de la nécessité d’une intégrité politique dans de nombreux pays. Pour avoir une chance de réduire la corruption, les gouvernements doivent renforcer les freins et contrepoids, limiter l'influence
de l'argent en politique et assurer une large contribution à la prise de décision politique.
Les politiques et les ressources publiques ne devraient pas être déterminées par le pouvoir économique ou l'influence politique, mais par une consultation équitable et une allocation budgétaire impartiale.
Un renforcement de la lutte annoncé au Tchad
Lors de son message adressé à la nation le 31 décembre 2019, le chef de l'Etat tchadien Idriss Déby a annoncé que "la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et la prévarication va s’intensifier, et personne ne sera épargné".
Selon lui, "il n’y a pas une catégorie de citoyens privilégiés qui échappent à la loi et une autre plus vulnérable, exposée aux sanctions."
"Tous les crimes économiques seront punis sans ménagement. La rigueur de la loi s’appliquera dans toute sa plénitude et de façon indistincte à l’égard de tous ceux qui défient l’État en s’enrichissant sur le dos du contribuable tchadien", a indiqué le chef de l'Etat qui a précisé que "la corruption sous toutes ses formes n’a pas droit de cité au Tchad."
Le Tchad est classé au même rang que le Cambodge et l'Irak, selon l'Indice consulté par Alwihda Info.
Il est suivi par des pays comme le Burundi, le Congo, la RDC, la Guinée Bissau, La Libye, la Corée du Nord, l'Afghanistan, la Guinée équatoriale, le Soudan, la Syrie, le Sud Soudan ou la Somalie.
Les pays les moins corrompus au monde sont le Danemark, la Nouvelle Zélande, la Finlande, Singapour ou encore la Suède.
Sur le continent africain, le pays mieux classé est les Seychelles (66e place).
L'indice de perception de la corruption 2019 révèle qu'un nombre stupéfiant de pays n'indiquent pas ou peu d'amélioration dans la lutte contre la corruption.
"Les citoyens en ont marre des dirigeants et des institutions corrompus"
"Notre analyse suggère également que la réduction des grosses sommes d'argent en politique et la promotion d'une prise de décision politique inclusive sont essentielles pour lutter contre la corruption", indique Transparency International.
L'année dernière, les mouvements anti-corruption à travers le monde ont pris de l'ampleur alors que des millions de personnes se sont réunies pour dénoncer la corruption dans leurs gouvernements.
De la fraude qui survient aux plus hauts niveaux du gouvernement à la petite corruption qui bloque l'accès aux services publics de base comme les soins de santé et l'éducation, les citoyens en ont marre des dirigeants et des institutions corrompus. Cette frustration alimente un manque croissant de confiance dans le gouvernement et érode davantage la confiance du public dans les dirigeants politiques, les élus et la démocratie.
L’état actuel de la corruption témoigne de la nécessité d’une intégrité politique dans de nombreux pays. Pour avoir une chance de réduire la corruption, les gouvernements doivent renforcer les freins et contrepoids, limiter l'influence
de l'argent en politique et assurer une large contribution à la prise de décision politique.
Les politiques et les ressources publiques ne devraient pas être déterminées par le pouvoir économique ou l'influence politique, mais par une consultation équitable et une allocation budgétaire impartiale.
Un renforcement de la lutte annoncé au Tchad
Lors de son message adressé à la nation le 31 décembre 2019, le chef de l'Etat tchadien Idriss Déby a annoncé que "la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et la prévarication va s’intensifier, et personne ne sera épargné".
Selon lui, "il n’y a pas une catégorie de citoyens privilégiés qui échappent à la loi et une autre plus vulnérable, exposée aux sanctions."
"Tous les crimes économiques seront punis sans ménagement. La rigueur de la loi s’appliquera dans toute sa plénitude et de façon indistincte à l’égard de tous ceux qui défient l’État en s’enrichissant sur le dos du contribuable tchadien", a indiqué le chef de l'Etat qui a précisé que "la corruption sous toutes ses formes n’a pas droit de cité au Tchad."