La monnaie Franc CFA. Crédits photo : Sources
Le ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Ahmat Mahamat Hassan a affirmé hier, vendredi, au Palais de 15 janvier, qu'avec le débat actuel sur la monnaie Franc CFA, il y aura des conséquences néfastes sur la stabilité de certains États africains. "Nous sommes des petites sous-préfectures de la métropole", a-t-il expliqué, faisant allusion à l'Afrique francophone. "C'est plus facile de critiquer en étant hors du gouvernement, une fois à l'intérieur on se tait, ou bien on est dans un autre monde", a t-il martelé.
Le garde des sceaux s'exprimait au cours d'une allocution pour la présentation d'un livre sur la crise économique, écrit par un économiste tchadien. La présentation de ce livre se veut une réflexion pérenne qui vise à aiguillonner la lisibilité des décideurs politiques Tchadiens en mettant l'accent entre autres, sur la gestion rationnelle des finances publiques et des recettes de l'État, la gestion rigoureuse des ressources humaines, la suppression du budget attribuée à certaines chefferie traditionnelle et la répartition drastique du budget alloué à quelques départements ministériels, en vue de surmonter la crise économique que traverse actuellement le Tchad depuis quelques années.
Ce n'est pas la première fois que le garde des sceaux s'exprime sur la question du Franc CFA. Il s'était aligné ouvertement sur la position du dirigeant tchadien, et avait affirmé, peu après sa nomination, qu'il était prêt à mourir pour "la destinée de l'Afrique", appelant à la fin de la monnaie Franc CFA, lors d'un colloque à N'Djamena.
En août 2015, le Président de la République, Idriss Déby avait appelé l'Afrique à "frapper sa propre monnaie" et à "abandonner le Francs CFA". "Nous avons la possiblité de frapper notre monnaie comme nous voulons. Le Francs CFA aujourd'hui c'est du papier. En deux ans, sa devient du chiffon, on peut même pas l'utiliser", estimait le dirigeant tchadien. Il demandait au passage la révision des accords historiques avec la France, justifiant un "frein au développement" du continent.
"Nous sommes des petites sous-préfectures de la métropole"
Le garde des sceaux s'exprimait au cours d'une allocution pour la présentation d'un livre sur la crise économique, écrit par un économiste tchadien. La présentation de ce livre se veut une réflexion pérenne qui vise à aiguillonner la lisibilité des décideurs politiques Tchadiens en mettant l'accent entre autres, sur la gestion rationnelle des finances publiques et des recettes de l'État, la gestion rigoureuse des ressources humaines, la suppression du budget attribuée à certaines chefferie traditionnelle et la répartition drastique du budget alloué à quelques départements ministériels, en vue de surmonter la crise économique que traverse actuellement le Tchad depuis quelques années.
Ce n'est pas la première fois que le garde des sceaux s'exprime sur la question du Franc CFA. Il s'était aligné ouvertement sur la position du dirigeant tchadien, et avait affirmé, peu après sa nomination, qu'il était prêt à mourir pour "la destinée de l'Afrique", appelant à la fin de la monnaie Franc CFA, lors d'un colloque à N'Djamena.
En août 2015, le Président de la République, Idriss Déby avait appelé l'Afrique à "frapper sa propre monnaie" et à "abandonner le Francs CFA". "Nous avons la possiblité de frapper notre monnaie comme nous voulons. Le Francs CFA aujourd'hui c'est du papier. En deux ans, sa devient du chiffon, on peut même pas l'utiliser", estimait le dirigeant tchadien. Il demandait au passage la révision des accords historiques avec la France, justifiant un "frein au développement" du continent.