"Pour compter d’aujourd’hui, aucun soldat tchadien ne participera à une opération militaire en dehors du Tchad. Nous sommes capables de défendre notre intégrité territoriale », a indiqué jeudi le chef de l'Etat, dans des propos rapportés par la Présidence.
Il a fait cette déclaration lors d'une rencontre au Lac avec les chefs militaires ayant conduit l’opération Colère de Boma, avant de regagner N'Djamena.
"Nous nous sommes battus seuls, aux confins du Lac-Tchad sans l’apport des pays qui sont sensés nous aider. Les soldats tchadiens sont morts pour la cause des pays membres de la CBLT et du Sahel", a dit Idriss Déby, précisant que sa mission au Lac est "arrivée à son terme".
Il n'a toutefois pas été précisé si le déploiement d'un bataillon tchadien dans la zone des trois frontières (Niger-Mali-Burkina), initialement prévu fin mars, serait définitivement compromis. La France avait sollicité l'appui du Tchad pour ramener le calme dans cette zone. Ces dernières années, de nombreuses voix se sont élevées au Tchad afin qu'il soit mis fin à la présence militaire dans des théâtres d'opérations extérieurs.
Se félicitant que Boko Haram ait été "chassé" du Tchad, le président a appelé à la vigilance. "Ne laissons pas ces illuminés occuper un seul centimètre carré de notre pays", a-t-il souligné.
Par ailleurs, il a octroyé des grades de Colonel, Général de brigade et général de division aux cinq commandants de secteurs qui ont conduit les opérations.
Un délai aux pays voisins
Le Niger et le Nigeria ont jusqu’au 24 avril pour réoccuper leurs territoires libérés. Passé ce délai, le Tchad quittera ces zones pour revenir sécuriser uniquement ses limites territoriales.
Plus de 1000 terroristes tués
En huit jours d'opérations militaires, l'armée tchadienne a neutralisé plus de 1000 terroristes, à travers cinq secteurs d'opérations. Toutes les armes et munitions volées par les terroristes lors de l'attaque de la base militaire de Bohoma le 23 mars dernier ont été récupérées.
Il a fait cette déclaration lors d'une rencontre au Lac avec les chefs militaires ayant conduit l’opération Colère de Boma, avant de regagner N'Djamena.
"Nous nous sommes battus seuls, aux confins du Lac-Tchad sans l’apport des pays qui sont sensés nous aider. Les soldats tchadiens sont morts pour la cause des pays membres de la CBLT et du Sahel", a dit Idriss Déby, précisant que sa mission au Lac est "arrivée à son terme".
Il n'a toutefois pas été précisé si le déploiement d'un bataillon tchadien dans la zone des trois frontières (Niger-Mali-Burkina), initialement prévu fin mars, serait définitivement compromis. La France avait sollicité l'appui du Tchad pour ramener le calme dans cette zone. Ces dernières années, de nombreuses voix se sont élevées au Tchad afin qu'il soit mis fin à la présence militaire dans des théâtres d'opérations extérieurs.
Se félicitant que Boko Haram ait été "chassé" du Tchad, le président a appelé à la vigilance. "Ne laissons pas ces illuminés occuper un seul centimètre carré de notre pays", a-t-il souligné.
Par ailleurs, il a octroyé des grades de Colonel, Général de brigade et général de division aux cinq commandants de secteurs qui ont conduit les opérations.
Un délai aux pays voisins
Le Niger et le Nigeria ont jusqu’au 24 avril pour réoccuper leurs territoires libérés. Passé ce délai, le Tchad quittera ces zones pour revenir sécuriser uniquement ses limites territoriales.
Plus de 1000 terroristes tués
En huit jours d'opérations militaires, l'armée tchadienne a neutralisé plus de 1000 terroristes, à travers cinq secteurs d'opérations. Toutes les armes et munitions volées par les terroristes lors de l'attaque de la base militaire de Bohoma le 23 mars dernier ont été récupérées.