Les chefs d’État du G5 Sahel se retrouveront ce mardi en visioconférence, dans le cadre d’une réunion avec l’Union européenne, en présence de la vice-secrétaire générale de l’ONU Mme Amina Mohamed, et du président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat.
La veille, ils ont tenu une session extraordinaire en visioconférence. Au cours de la réunion, le chef de l'État Idriss Déby a fait part de son agacement des multiples rencontres avec les partenaires qui n'aboutissent à rien de concret.
"Il nous appartient à nous d'arrêter nos priorités, et puis surtout donner une nouvelle orientation à la rencontre qu'on aura avec nos partenaires (aujourd'hui). Qu'est-ce qui urge aujourd'hui ? C'est la question qu'on peut se poser. Depuis l'apparition de cette pandémie, chacun de nos pays a fait l'ébauche de son plan de contingence", a déclaré Idriss Déby à ses paris du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie et du Niger.
"Ce qu'il faut éviter (aujourd'hui), nous sommes habitués à des rencontres G5 Sahel/partenaires au centre desquelles nous avons toujours eu un débat sur la lutte contre le terrorisme depuis 2014 jusqu'à nos jours. (...) Le nombre de réunion qu'on a eu est lié à cela. La lutte contre le terrorisme nous l'avons lié à la lutte contre la pauvreté. (Aujourd'hui) on va parler la même chose. Avec un peu de recul, regardons les résultats que nous avons sur le plan militaire, c'est-à-dire la lutte sur le terrain contre le terrorisme, est-ce qu'on l'a affaiblie ? Est-ce que le terrorisme a une résilience plus forte qu'on croyait ?", a estimé le dirigeant tchadien.
"De l'autre côté, par rapport à notre programme prioritaire de développement, qu'est-ce qui a été réalisé ? Qu'est-ce qui va être réalisé ? Et qu'est-ce qui n'a pas été réalisé ? Demain on va encore parler du G5 Sahel, du terrorisme, alors qu'aujourd'hui on vit une situation réelle qui nous a détourné de l'ensemble de nos programmes et projets", a-t-il ajouté.
Selon Déby, il est important que la question du Covid-19 et toutes ses conséquences soit une priorité n°1 de la rencontre d'aujourd'hui, "d'autant plus que personne ne peut nous dire aujourd'hui que nous avons des résultats probants dans la lutte contre le terrorisme par les forces du G5 Sahel. Il n'y a rien, pas grand-chose. Il n'y a rien. Le fonds de développement, il n'y a rien. Les mêmes réunions, les mêmes rencontres, les mêmes débats, les mêmes discussions, les mêmes promesses non tenues. Demain on va encore se confronter à cette situation là. Alors il faut faire un choix et aller devant les partenaires avec un choix."
Le chef de l'État a proposé d'adopter un projet et de l'enrichir. "Que les partenaires sachent aujourd'hui que notre priorité c'est le Covid-19", a-t-il dit.
La veille, ils ont tenu une session extraordinaire en visioconférence. Au cours de la réunion, le chef de l'État Idriss Déby a fait part de son agacement des multiples rencontres avec les partenaires qui n'aboutissent à rien de concret.
"Il nous appartient à nous d'arrêter nos priorités, et puis surtout donner une nouvelle orientation à la rencontre qu'on aura avec nos partenaires (aujourd'hui). Qu'est-ce qui urge aujourd'hui ? C'est la question qu'on peut se poser. Depuis l'apparition de cette pandémie, chacun de nos pays a fait l'ébauche de son plan de contingence", a déclaré Idriss Déby à ses paris du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie et du Niger.
"Ce qu'il faut éviter (aujourd'hui), nous sommes habitués à des rencontres G5 Sahel/partenaires au centre desquelles nous avons toujours eu un débat sur la lutte contre le terrorisme depuis 2014 jusqu'à nos jours. (...) Le nombre de réunion qu'on a eu est lié à cela. La lutte contre le terrorisme nous l'avons lié à la lutte contre la pauvreté. (Aujourd'hui) on va parler la même chose. Avec un peu de recul, regardons les résultats que nous avons sur le plan militaire, c'est-à-dire la lutte sur le terrain contre le terrorisme, est-ce qu'on l'a affaiblie ? Est-ce que le terrorisme a une résilience plus forte qu'on croyait ?", a estimé le dirigeant tchadien.
"De l'autre côté, par rapport à notre programme prioritaire de développement, qu'est-ce qui a été réalisé ? Qu'est-ce qui va être réalisé ? Et qu'est-ce qui n'a pas été réalisé ? Demain on va encore parler du G5 Sahel, du terrorisme, alors qu'aujourd'hui on vit une situation réelle qui nous a détourné de l'ensemble de nos programmes et projets", a-t-il ajouté.
Selon Déby, il est important que la question du Covid-19 et toutes ses conséquences soit une priorité n°1 de la rencontre d'aujourd'hui, "d'autant plus que personne ne peut nous dire aujourd'hui que nous avons des résultats probants dans la lutte contre le terrorisme par les forces du G5 Sahel. Il n'y a rien, pas grand-chose. Il n'y a rien. Le fonds de développement, il n'y a rien. Les mêmes réunions, les mêmes rencontres, les mêmes débats, les mêmes discussions, les mêmes promesses non tenues. Demain on va encore se confronter à cette situation là. Alors il faut faire un choix et aller devant les partenaires avec un choix."
Le chef de l'État a proposé d'adopter un projet et de l'enrichir. "Que les partenaires sachent aujourd'hui que notre priorité c'est le Covid-19", a-t-il dit.