Un véhicule de l'armée tchadienne. © Alwihda Info
Le ministre en charge de la défense nationale, le général de corps d'armée Mahamat Abali Salah, et le chef d'état-major général des armées, le général de corps d'armée Abakar Abdelkerim Daoud, se sont rendus jeudi à Diffa, au Sud-est du Niger.
Le général de corps d'armée Mahamat Abali Salah a rencontré le ministre de la défense du Niger, Issoufou Katambé, avec qui, il a tenu une réunion de travail afin de déterminer une "synergie d'action" après l'attaque lundi de la base de Bohoma au Lac.
La réunion a ensuite été élargie aux chefs d'état-major des deux pays.
"Nous avons déjà des actions communes mais nous avons échangé sur les actions que nous allons entreprendre contre cet ennemi à nous tous", a indiqué le général de corps d'armée Mahamat Abali Salah.
"Quand le Tchad est attaqué, c'est comme si le Niger est attaqué. Nous, nous sommes retrouvés dans ce cadre suite à ce qui s'est passé pour voir des dispositions que nous pouvons prendre ensemble pour pouvoir faire face aux attaques des terroristes", a dit le ministre de la défense du Niger, Issoufou Katambé.
"Très bientôt, vous aurez de nos échos"
Jeudi le commandant de la force multinationale mixte, le général-major Ibrahim Manu Yusuf, s'est entretenu à Baga Sola avec le chef de l'Etat Idriss Déby.
"Très bientôt, vous aurez de nos échos", a-t-il déclaré.
En prévision des offensives à venir, le chef de l'Etat Idriss Déby a placé deux départements de la province du Lac (Foulli et Kaya) sous état d'urgence et en zone de guerre.
"Nous partons à la guerre contre Boko Haram. Il y aura des morts, il y aura des blessés. Mais c'est à ce prix que nous pourrons nous protéger et préserver notre stabilité", a déclaré vendredi le chef de l'Etat Idriss Déby depuis son nouveau centre d'opérations militaires dans la province du Lac.
"Nous avons foi en l'avenir et nous devions tout faire pour débarrasser cette secte Boko Haram de notre pays", a ajouté le chef de l'Etat, exprimant le souhait "de tout coeur" que le peuple tchadien "soutienne cette action".
Il a expliqué que toutes les populations situées à la frontière vers le Niger et le Nigeria seront déplacées vers l'intérieur du territoire tchadien, dans un lieu qui sera déterminé par le Gouvernement.
Le général de corps d'armée Mahamat Abali Salah a rencontré le ministre de la défense du Niger, Issoufou Katambé, avec qui, il a tenu une réunion de travail afin de déterminer une "synergie d'action" après l'attaque lundi de la base de Bohoma au Lac.
La réunion a ensuite été élargie aux chefs d'état-major des deux pays.
"Nous avons déjà des actions communes mais nous avons échangé sur les actions que nous allons entreprendre contre cet ennemi à nous tous", a indiqué le général de corps d'armée Mahamat Abali Salah.
"Quand le Tchad est attaqué, c'est comme si le Niger est attaqué. Nous, nous sommes retrouvés dans ce cadre suite à ce qui s'est passé pour voir des dispositions que nous pouvons prendre ensemble pour pouvoir faire face aux attaques des terroristes", a dit le ministre de la défense du Niger, Issoufou Katambé.
"Très bientôt, vous aurez de nos échos"
Jeudi le commandant de la force multinationale mixte, le général-major Ibrahim Manu Yusuf, s'est entretenu à Baga Sola avec le chef de l'Etat Idriss Déby.
"Très bientôt, vous aurez de nos échos", a-t-il déclaré.
En prévision des offensives à venir, le chef de l'Etat Idriss Déby a placé deux départements de la province du Lac (Foulli et Kaya) sous état d'urgence et en zone de guerre.
"Nous partons à la guerre contre Boko Haram. Il y aura des morts, il y aura des blessés. Mais c'est à ce prix que nous pourrons nous protéger et préserver notre stabilité", a déclaré vendredi le chef de l'Etat Idriss Déby depuis son nouveau centre d'opérations militaires dans la province du Lac.
"Nous avons foi en l'avenir et nous devions tout faire pour débarrasser cette secte Boko Haram de notre pays", a ajouté le chef de l'Etat, exprimant le souhait "de tout coeur" que le peuple tchadien "soutienne cette action".
Il a expliqué que toutes les populations situées à la frontière vers le Niger et le Nigeria seront déplacées vers l'intérieur du territoire tchadien, dans un lieu qui sera déterminé par le Gouvernement.