Le Président de la République a reçu lundi soir à Faya, successivement, les autorités traditionnelles, civiles et militaires de la province du Borkou, ainsi que les délégués provinciaux.
"La paix, la cohésion sociale, la sécurité et l’orthodoxie de gestion administrative ont été le contenu du message livré par le chef de l’Etat", indique la Présidence.
Le rôle important des chefs traditionnels
La rencontre avec les chefs de canton a eu lieu en présence du ministre de l’Administration du territoire et des Collectivités territoriales décentralisées, du ministre délégué à la Présidence en charge de la défense et de la sécurité, du ministre des Finances et du Budget, du gouverneur de la province du Borkou et de l’ancien chef d’Etat Goukouni Weddeye.
Au nom de ses pairs, le chef de canton Donza, Tahir Allanga, s'est félicité de la visite du chef de l'Etat qui vise à "scruter de plus près les multiples difficultés dont est confrontée leur province". Il a évoqué "certaines situations qui ont créé ces derniers temps, des tensions entre certaines communautés locales."
Dans ses propos, Idriss Déby a relevé que la province souffre de plusieurs tares qui bloquent son développement. « La constitution de la 4ème République renforce votre autorité. Vous avez un grand rôle à jouer dans la gestion et la résolution des conflits. Engagez-vous, sensibiliser vos administrés, prenez vos responsabilités », a souligné le chef de l’Etat.
Il a interpellé sur certaines situations qui risquent d’enfoncer un peu plus cette grande province aux multiples potentialités. D'après lui, il y a trop d’armes à feu qui circulent entre les mains des civils. Cela constitue un danger pour la sécurité des paisibles citoyens et pour la province de manière générale.
Il y a aussi le non respect de l’autorité de l’Etat et le phénomène des orpailleurs qui mettent en mal la sécurité dans la province. « Dans ces conditions, il est difficile de poser des actes de développement dans la région qui ne bénéficie que très rarement des investissement du fait des troubles et autres conflits qui l’ont émaillé », a expliqué le Chef de l’Etat, qui appelle à l’éveil de conscience pour tourner les pages sombres du Borkou et se consacrer à son développement.
L’éducation des enfants du Borkou a été également évoquée au cours de cette rencontre. « Envoyez les enfants à l’école. L’ignorance a fait trop de mal à cette province. Il faut encourager l’envoi des filles à l’école et les laisser finir les différents cycles », a dit Idriss Déby.
"La paix, la cohésion sociale, la sécurité et l’orthodoxie de gestion administrative ont été le contenu du message livré par le chef de l’Etat", indique la Présidence.
Le rôle important des chefs traditionnels
La rencontre avec les chefs de canton a eu lieu en présence du ministre de l’Administration du territoire et des Collectivités territoriales décentralisées, du ministre délégué à la Présidence en charge de la défense et de la sécurité, du ministre des Finances et du Budget, du gouverneur de la province du Borkou et de l’ancien chef d’Etat Goukouni Weddeye.
Au nom de ses pairs, le chef de canton Donza, Tahir Allanga, s'est félicité de la visite du chef de l'Etat qui vise à "scruter de plus près les multiples difficultés dont est confrontée leur province". Il a évoqué "certaines situations qui ont créé ces derniers temps, des tensions entre certaines communautés locales."
Dans ses propos, Idriss Déby a relevé que la province souffre de plusieurs tares qui bloquent son développement. « La constitution de la 4ème République renforce votre autorité. Vous avez un grand rôle à jouer dans la gestion et la résolution des conflits. Engagez-vous, sensibiliser vos administrés, prenez vos responsabilités », a souligné le chef de l’Etat.
Il a interpellé sur certaines situations qui risquent d’enfoncer un peu plus cette grande province aux multiples potentialités. D'après lui, il y a trop d’armes à feu qui circulent entre les mains des civils. Cela constitue un danger pour la sécurité des paisibles citoyens et pour la province de manière générale.
Il y a aussi le non respect de l’autorité de l’Etat et le phénomène des orpailleurs qui mettent en mal la sécurité dans la province. « Dans ces conditions, il est difficile de poser des actes de développement dans la région qui ne bénéficie que très rarement des investissement du fait des troubles et autres conflits qui l’ont émaillé », a expliqué le Chef de l’Etat, qui appelle à l’éveil de conscience pour tourner les pages sombres du Borkou et se consacrer à son développement.
L’éducation des enfants du Borkou a été également évoquée au cours de cette rencontre. « Envoyez les enfants à l’école. L’ignorance a fait trop de mal à cette province. Il faut encourager l’envoi des filles à l’école et les laisser finir les différents cycles », a dit Idriss Déby.
"La mauvaise gestion et le laisser-aller"
Le chef de l’Etat a reçu ensuite les délégués des différents départements ministériels et les autorités administratives basés à Faya. Idriss Déby a déploré la mauvaise gestion et le laisser-aller. Certaines habitudes qui ont cours dans l’administration tchadienne ont été dénoncées par le chef de l’Etat.
« Certains tchadiens qui ont des postes de responsabilité travaillent comme des coopérants. Un coopérant est celui-là qui ne se préoccupe point du devenir du pays. Il prend son salaire et s’efface sans répondre à l’exigence des résultats », a affirmé le chef de l’Etat qui a mis en garde tous ceux utilisent les maigres ressources de l’Etat à des fins autres que pour lesquelles elles sont destinées.
Il a menacé d’envoyer l’inspection générale d’Etat dans les provinces pour voir de plus près la gestion des agents travaillant dans les différents services de l’Etat, selon la Présidence.
Le chef de l’Etat a reçu ensuite les délégués des différents départements ministériels et les autorités administratives basés à Faya. Idriss Déby a déploré la mauvaise gestion et le laisser-aller. Certaines habitudes qui ont cours dans l’administration tchadienne ont été dénoncées par le chef de l’Etat.
« Certains tchadiens qui ont des postes de responsabilité travaillent comme des coopérants. Un coopérant est celui-là qui ne se préoccupe point du devenir du pays. Il prend son salaire et s’efface sans répondre à l’exigence des résultats », a affirmé le chef de l’Etat qui a mis en garde tous ceux utilisent les maigres ressources de l’Etat à des fins autres que pour lesquelles elles sont destinées.
Il a menacé d’envoyer l’inspection générale d’Etat dans les provinces pour voir de plus près la gestion des agents travaillant dans les différents services de l’Etat, selon la Présidence.
"On n’entre pas dans l’armée pour s’enrichir"
Les responsables des forces de défense et de sécurité en poste dans le Borkou ont également été reçus par le chef de l'Etat.
« Etre dans l’armée est un sacerdoce. On n’entre pas dans l’armée pour s’enrichir mais pour servir le pays et le peuple », a lancé le chef de l’Etat.
Des trafiquants de drogue et d’armes, des orpailleurs, des immigrés vers la Libye, passent par Faya et le Borkou, a indiqué le président.
Il a interpellé les différents responsables en charge de la sécurité déployés dans cette province. « Vous êtes à l’origine de certaines situations. Que cela s’arrête. Prenez vos responsabilité ou je prends les miennes », dit-il, en menaçant de nettoyer de l’armée les brebis galeuses.
Les responsables des forces de défense et de sécurité en poste dans le Borkou ont également été reçus par le chef de l'Etat.
« Etre dans l’armée est un sacerdoce. On n’entre pas dans l’armée pour s’enrichir mais pour servir le pays et le peuple », a lancé le chef de l’Etat.
Des trafiquants de drogue et d’armes, des orpailleurs, des immigrés vers la Libye, passent par Faya et le Borkou, a indiqué le président.
Il a interpellé les différents responsables en charge de la sécurité déployés dans cette province. « Vous êtes à l’origine de certaines situations. Que cela s’arrête. Prenez vos responsabilité ou je prends les miennes », dit-il, en menaçant de nettoyer de l’armée les brebis galeuses.