Idriss Déby : "Notre nation est encore jeune, vulnérable, fragile". © Alwihda Info
Le président de la République Idriss Déby a assisté lundi au Palais du 15 janvier à N'Djamena, à la journée nationale de prière pour la paix et la cohabitation pacifique, en présence des leaders de trois confessions religieuses, du président de l'Assemblée nationale, des présidents de grandes institutions de l'Etat, des membres du gouvernement, des officiels et de nombreux invités.
Dans son discours, Idriss Déby a rappelé que cette journée est devenue "un incontournable exercice". Selon lui, "outre sa forte symbolique, cette journée s'est transformée en un rendez-vous national annuel qui unit les tchadiens au de la de leurs croyances religieuses et politiques".
"Les leaders religieux jouent un rôle important au milieu d'un environnement sous-régional en ébullition", a affirmé le chef de l'Etat qui a largement vanté leur action en faveur de la paix.
"La paix est une question de tolérance mutuelle avant d'être un objet politique. La solidarité et le respect mutuel ne sauraient laisser indifférent nos compatriotes de tous les horizons. Si nos responsables religieux donnent le ton, c'est à nous de suivre la dynamique pour que la symphonie de la concorde nationale soit harmonieuse. Cette paix doit venir de nos coeurs mais pas de nos bouches. Au plus profond de nous mêmes et au plus profond du pays, chaque tchadien doit aspirer à la paix, à la stabilité et à vivre ensemble. J'ajouterai à cela la justice. Il ne peut y avoir la paix sans la justice, à tous les niveaux de notre société", a déclaré le président Déby.
Il a indiqué que la nation "est encore jeune, vulnérable, fragile, c'est la raison pour laquelle tous les tchadiens doivent trouver l'inspiration dans l'état d'esprit exemplaire de nos leaders religieux pour consolider les fondations de notre nation."
"La religion n'est jamais dangereuse dans son essence originelle"
Selon le chef de l'Etat, "le problème ce n'est pas religion, c'est le problème de l'homme avec sa haine, ses déviances, l'homme qui déchire, ce n'est pas la religion qui déchire. D'ailleurs c'est pour ça que dans tous les livres saints de toutes les religions monothéiste, Dieu n'a jamais commandé la haine, ni l'injustice. Dieu n'a jamais fait l'apologie de la division, Dieu n'a jamais vanté les actes qui nuisent à son prochain, Dieu n'a jamais proscrit aussi de trahir son pays."
Il a ajouté que "Dieu est miséricorde, Dieu est bonté, Dieu est l'opposé de toute action destructrice d'une société. Ce sont là des fondements communs à toutes les obédiences religieuses et que nous devons cultiver quotidiennement pour chasser le plus loin possible le démon de la désunion, de la haine et de l'injustice. La religion n'est jamais dangereuse dans son essence originelle, elle ne devient dangereuse que lorsqu'elle s'éloigne de sa source divine."
Déby a évoqué des menaces "si nombreux que nous ne pouvons nous permettre le luxe d'aggraver la situation par des attitudes individuelles susceptibles de disloquer le pacte républicain."
Il a indexé les récents conflits intercommunautaires qui "ont fait ressurgir les souvenirs douloureux des années sombres que nous avons vécues. La réaction énergique du Gouvernement a permis de ramener le calme dans les provinces affectées par les affrontements meurtriers .Toutefois, la vigilance et la mobilisation de tous doivent être maintenues à un haut degré afin d'endiguer définitivement ce phénomène qui risque de faire imploser la concorde nationale."
Dans son discours, Idriss Déby a rappelé que cette journée est devenue "un incontournable exercice". Selon lui, "outre sa forte symbolique, cette journée s'est transformée en un rendez-vous national annuel qui unit les tchadiens au de la de leurs croyances religieuses et politiques".
"Les leaders religieux jouent un rôle important au milieu d'un environnement sous-régional en ébullition", a affirmé le chef de l'Etat qui a largement vanté leur action en faveur de la paix.
"La paix est une question de tolérance mutuelle avant d'être un objet politique. La solidarité et le respect mutuel ne sauraient laisser indifférent nos compatriotes de tous les horizons. Si nos responsables religieux donnent le ton, c'est à nous de suivre la dynamique pour que la symphonie de la concorde nationale soit harmonieuse. Cette paix doit venir de nos coeurs mais pas de nos bouches. Au plus profond de nous mêmes et au plus profond du pays, chaque tchadien doit aspirer à la paix, à la stabilité et à vivre ensemble. J'ajouterai à cela la justice. Il ne peut y avoir la paix sans la justice, à tous les niveaux de notre société", a déclaré le président Déby.
Il a indiqué que la nation "est encore jeune, vulnérable, fragile, c'est la raison pour laquelle tous les tchadiens doivent trouver l'inspiration dans l'état d'esprit exemplaire de nos leaders religieux pour consolider les fondations de notre nation."
"La religion n'est jamais dangereuse dans son essence originelle"
Selon le chef de l'Etat, "le problème ce n'est pas religion, c'est le problème de l'homme avec sa haine, ses déviances, l'homme qui déchire, ce n'est pas la religion qui déchire. D'ailleurs c'est pour ça que dans tous les livres saints de toutes les religions monothéiste, Dieu n'a jamais commandé la haine, ni l'injustice. Dieu n'a jamais fait l'apologie de la division, Dieu n'a jamais vanté les actes qui nuisent à son prochain, Dieu n'a jamais proscrit aussi de trahir son pays."
Il a ajouté que "Dieu est miséricorde, Dieu est bonté, Dieu est l'opposé de toute action destructrice d'une société. Ce sont là des fondements communs à toutes les obédiences religieuses et que nous devons cultiver quotidiennement pour chasser le plus loin possible le démon de la désunion, de la haine et de l'injustice. La religion n'est jamais dangereuse dans son essence originelle, elle ne devient dangereuse que lorsqu'elle s'éloigne de sa source divine."
Déby a évoqué des menaces "si nombreux que nous ne pouvons nous permettre le luxe d'aggraver la situation par des attitudes individuelles susceptibles de disloquer le pacte républicain."
Il a indexé les récents conflits intercommunautaires qui "ont fait ressurgir les souvenirs douloureux des années sombres que nous avons vécues. La réaction énergique du Gouvernement a permis de ramener le calme dans les provinces affectées par les affrontements meurtriers .Toutefois, la vigilance et la mobilisation de tous doivent être maintenues à un haut degré afin d'endiguer définitivement ce phénomène qui risque de faire imploser la concorde nationale."