Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des pays du G5 Sahel et de la France ont souligné lundi l’importance de "l’envoi dès que possible d’un bataillon tchadien dans la zone des 3 Frontières (Burkina Faso - Mali - Niger)", lors d'une visioconférence sur la situation dans le Sahel.
Le déploiement d'un bataillon tchadien d'environ 500 hommes, initialement prévu fin mars 2020, n'a pas pu avoir lieu suite au déclenchement le 29 mars dernier de l'opération militaire "Colère de Bohoma" par le président Idriss Déby.
Début avril, le dirigeant tchadien a suscité l'inquiétude en affirmant que "pour compter d’aujourd’hui, aucun soldat tchadien ne participera à une opération militaire en dehors du Tchad. Nous sommes capables de défendre notre intégrité territoriale."
Le ministère des Affaires étrangères a précisé quelques jours plus tard "qu'il n’a jamais été question pour le Tchad de se désengager de la FMM de la CBLT, ni de la Force Conjointe du G5 Sahel, moins encore de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA)."
"Renforcer l'appui à l’action des forces armées des pays du G5 Sahel"
La rencontre a eu lieu en présence du ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene, et du ministre tchadien en charge de la défense, le général Mahamat Abali Salah.
Les participants ont "salué l’engagement de partenaires internationaux au Sahel et ont appelé à un renforcement de leur appui à l’action des forces armées des pays du G5 Sahel, ainsi qu’aux opérations militaires conjointes au Sahel", selon la déclaration conjointe.
"Nous sommes habitués à des rencontres G5 Sahel/partenaires"
En parallèle de la rencontre des ministres, une session extraordinaire de la conférence des chefs d'État du G5 Sahel s'est tenue lundi par visioconférence. Les chefs d’Etat du G5 Sahel se retrouveront aujourd'hui toujours par visioconférence, dans le cadre d’une réunion avec l’Union européenne, représentée notamment par le président du Conseil Charles Michel et la présidente de la Commission Mme. Ursula Von Der Leyen. La vice-secrétaire générale de l’ONU Mme Amina Mohamed, et le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat participeront également à cette rencontre.
Lundi, le président Idriss Déby a appelé ses pairs du G5 Sahel à "faire un choix", estimant que "les mêmes réunions, les mêmes rencontres, les mêmes débats, les mêmes discussions, les mêmes promesses non tenues", avaient déjà eu lieu par le passé.
"Nous sommes habitués à des rencontres G5 Sahel/partenaires au centre desquelles nous avons toujours eu un débat sur la lutte contre le terrorisme depuis 2014 jusqu'à nos jours. (...) La lutte contre le terrorisme nous l'avons lié à la lutte contre la pauvreté. (...) Demain on va encore parler du G5 Sahel, du terrorisme, alors qu'aujourd'hui on vit une situation réelle", a dit Idriss Déby.
Le déploiement d'un bataillon tchadien d'environ 500 hommes, initialement prévu fin mars 2020, n'a pas pu avoir lieu suite au déclenchement le 29 mars dernier de l'opération militaire "Colère de Bohoma" par le président Idriss Déby.
Début avril, le dirigeant tchadien a suscité l'inquiétude en affirmant que "pour compter d’aujourd’hui, aucun soldat tchadien ne participera à une opération militaire en dehors du Tchad. Nous sommes capables de défendre notre intégrité territoriale."
Le ministère des Affaires étrangères a précisé quelques jours plus tard "qu'il n’a jamais été question pour le Tchad de se désengager de la FMM de la CBLT, ni de la Force Conjointe du G5 Sahel, moins encore de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA)."
"Renforcer l'appui à l’action des forces armées des pays du G5 Sahel"
La rencontre a eu lieu en présence du ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene, et du ministre tchadien en charge de la défense, le général Mahamat Abali Salah.
Les participants ont "salué l’engagement de partenaires internationaux au Sahel et ont appelé à un renforcement de leur appui à l’action des forces armées des pays du G5 Sahel, ainsi qu’aux opérations militaires conjointes au Sahel", selon la déclaration conjointe.
"Nous sommes habitués à des rencontres G5 Sahel/partenaires"
En parallèle de la rencontre des ministres, une session extraordinaire de la conférence des chefs d'État du G5 Sahel s'est tenue lundi par visioconférence. Les chefs d’Etat du G5 Sahel se retrouveront aujourd'hui toujours par visioconférence, dans le cadre d’une réunion avec l’Union européenne, représentée notamment par le président du Conseil Charles Michel et la présidente de la Commission Mme. Ursula Von Der Leyen. La vice-secrétaire générale de l’ONU Mme Amina Mohamed, et le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat participeront également à cette rencontre.
Lundi, le président Idriss Déby a appelé ses pairs du G5 Sahel à "faire un choix", estimant que "les mêmes réunions, les mêmes rencontres, les mêmes débats, les mêmes discussions, les mêmes promesses non tenues", avaient déjà eu lieu par le passé.
"Nous sommes habitués à des rencontres G5 Sahel/partenaires au centre desquelles nous avons toujours eu un débat sur la lutte contre le terrorisme depuis 2014 jusqu'à nos jours. (...) La lutte contre le terrorisme nous l'avons lié à la lutte contre la pauvreté. (...) Demain on va encore parler du G5 Sahel, du terrorisme, alors qu'aujourd'hui on vit une situation réelle", a dit Idriss Déby.