Le coordinateur national de la Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l'Homme (CASCIDHO), Mahamat Digadimbaye a condamné, mardi, "cette manière peu diplomatique, irrespectueuse de l’Etat tchadien et contraire aux principes de la non-ingérence", faisant allusion au communiqué de presse de l'Ambassade des Etats-Unis appelant les autorités tchadiennes à respecter le principe de la démocratie et à organiser les élections législatives.
La CASCIDHO dit "clamer haut et fort, la tenue des élections libres, démocratiques et transparentes au Tchad, dit non, grandement non à tout diktat d’une leçon de démocratie qui émanerait d’un Etat, aussi puissant soit-il ou d’une communauté dite internationale."
« Nous disons aussi non à l’organisation des élections sous l’épée de Damoclès d’une puissance quelconque. Au moment où les tchadiens dans leur ensemble acceptent d’organiser des élections dans un climat politique et social apaisé, un communiqué de presse de l’Ambassade des Etats-Unis trace des conduites à tenir, semant ainsi la confusion sur le rôle d’une mission diplomatique accréditée auprès d’un Etat », a indiqué Mahamat Digadimbaye.
Par ailleurs, il a souligné que les tchadiens organiseront des élections libres et démocratiques mais qu'il faut respecter la souveraineté du pays. Car dit-il, "une élection par principe c’est d’abord et avant tout une question de souveraineté nationale. Acteurs de la société civile que nous sommes, lançons un appel aux pays amis et frères, aux organisations internationales qui respectent la République du Tchad, à aider notre pays, sans ingérences, à organiser des élections libres et démocratiques cette année."
La CASCIDHO « s’engage dorénavant à dénoncer toutes les ingérences extérieures qui remettent en cause le vivre ensemble des tchadiens, l’unité nationale et les institutions de la République. Nous demandons ainsi au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’organisation de ces élections Llbres et démocratiques d’ici la fin de l’année avec ou sans appui extérieur conditionnel, si cet appui extérieur est un cadeau empoisonné ou une bombe à retardement. Il en va de la crédibilité de la nation tchadienne et de la République du Tchad », a-t-il ajouté.
La CASCIDHO déplore la "récupération de cette situation malheureuse à des fins politiques". En ce qui concerne la lutte contre l’impunité, "la justice doit sévir dans toute sa rigueur conformément aux dispositions constitutionnelles et pénales", estime-t-elle.
La CASCIDHO dit "clamer haut et fort, la tenue des élections libres, démocratiques et transparentes au Tchad, dit non, grandement non à tout diktat d’une leçon de démocratie qui émanerait d’un Etat, aussi puissant soit-il ou d’une communauté dite internationale."
« Nous disons aussi non à l’organisation des élections sous l’épée de Damoclès d’une puissance quelconque. Au moment où les tchadiens dans leur ensemble acceptent d’organiser des élections dans un climat politique et social apaisé, un communiqué de presse de l’Ambassade des Etats-Unis trace des conduites à tenir, semant ainsi la confusion sur le rôle d’une mission diplomatique accréditée auprès d’un Etat », a indiqué Mahamat Digadimbaye.
Par ailleurs, il a souligné que les tchadiens organiseront des élections libres et démocratiques mais qu'il faut respecter la souveraineté du pays. Car dit-il, "une élection par principe c’est d’abord et avant tout une question de souveraineté nationale. Acteurs de la société civile que nous sommes, lançons un appel aux pays amis et frères, aux organisations internationales qui respectent la République du Tchad, à aider notre pays, sans ingérences, à organiser des élections libres et démocratiques cette année."
La CASCIDHO « s’engage dorénavant à dénoncer toutes les ingérences extérieures qui remettent en cause le vivre ensemble des tchadiens, l’unité nationale et les institutions de la République. Nous demandons ainsi au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’organisation de ces élections Llbres et démocratiques d’ici la fin de l’année avec ou sans appui extérieur conditionnel, si cet appui extérieur est un cadeau empoisonné ou une bombe à retardement. Il en va de la crédibilité de la nation tchadienne et de la République du Tchad », a-t-il ajouté.
La CASCIDHO déplore la "récupération de cette situation malheureuse à des fins politiques". En ce qui concerne la lutte contre l’impunité, "la justice doit sévir dans toute sa rigueur conformément aux dispositions constitutionnelles et pénales", estime-t-elle.