N’DJAMENA – 14 octobre 2019, en prélude de la Journée Mondiale de l’Alimentation, le Ministère de la Production, de l’Irrigation et des Equipements Agricoles (MPIEA), l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) rappellent qu’il faut agir pour l’avenir : une alimentation saine pour un monde faim zéro.
Nous avons assisté ces dernières années à une transformation profonde de notre alimentation et de nos habitudes alimentaires du fait de la mondialisation, de l'urbanisation et de la hausse des revenus. Atteindre l'objectif Faim Zéro, ce n'est pas juste donner à manger aux affamés, c'est aussi nourrir les personnes et prendre soin de la planète. Cette année, la Journée mondiale de l'alimentation à travers son thème, lance un appel à l'action à tous les secteurs afin que tous puissent bénéficier d'une nourriture saine et durable. En même temps, elle invite chacun d'entre nous à commencer à s'interroger sur ce que nous mangeons.
La malnutrition est une urgence silencieuse au Tchad. Dans douze des vingt-trois provinces la prévalence de la malnutrition aigüe modérée dépasse le seuil critique de 15% fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé. Quant à la prévalence de la malnutrition aigüe sévère, elle a atteint le seuil d'urgence de 2% dans quinze provinces. La situation du retard de croissance est tout aussi préoccupante avec une moyenne nationale se situant à 31,9%. Ceci a un impact sur le développement et l’économie : le coût de la faim au Tchad est évalué à 9,5% du produit intérieur brut.
Pour Mme Madjidian Ruth Padja, Ministre en charge de l’Agriculture (MPIEA), « le pays doit accroître la disponibilité et l'accessibilité d'aliments variés et nutritifs pour une alimentation saine en fixant, en appliquant et en actualisant régulièrement les lignes directrices alimentaires et les normes nutritionnelles nationales, et en créant des plateformes transversales pour informer les politiques alimentaires et agricoles et orienter des interventions comme les programmes d'alimentation scolaire, l'aide alimentaire, les achats publics de nourriture et les réglementations sur la commercialisation, l'étiquetage et la publicité alimentaires. Pour faire changer les comportements, les efforts doivent être soutenus par les médias, par des campagnes de sensibilisation et des programmes d'éducation nutritionnelle, par des interventions auprès des communautés et des actions d'information dans les points de vente, y compris sur l'étiquetage. »
Selon Mansour N’Diaye, Représentant de la FAO, « l’organisation est prête à fournir aux pays des informations témoignant des multiples aspects de la malnutrition et à collaborer avec eux pour la mise au point de réponses stratégiques, en offrant un appui technique aux mécanismes de gouvernance mondiale pour améliorer la nutrition et promouvoir une alimentation saine et durable auprès d'un public plus vaste, en particulier par des activités de développement des capacités et de sensibilisation ».
Les agences des Nations Unies rappellent que que devons affronter la malnutrition à la racine. Les solutions ancrées dans la production vivrière (agriculture, élevage, pêches, etc.) peuvent contribuer grandement à réduire la malnutrition, à accroître la diversité des aliments et à améliorer la nutrition pour un avenir plus sain et durable. Les pays doivent adopter des pratiques de production vivrière sensibles à la nutrition et moins centrées sur les variétés à rendement élevé et économiquement plus rentables et davantage sur la diversité et la qualité nutritionnelle. Ils doivent produire toute une gamme d'aliments sûrs, nutritifs, accessibles et culturellement appropriés en quantité suffisante pour satisfaire les besoins alimentaires des populations dans une optique durable. Cela aura un effet positif sur notre santé, sur la biodiversité et préservation de l'environnement tout en réduisant les coûts de santé publique.
« La malnutrition chronique est l’un des principaux problèmes de santé publique au Tchad, avec des effets irréversibles sur les enfants en termes de croissance physique, de développement cognitif et de productivité à l’âge adulte », a indiqué la Représentant a.i. du PAM Tchad et Directrice de Pays, Sally Haydock. « Le PAM et ses partenaires travaillent dans les domaines de la prévention et du traitement et nous soutenons la production locale d’aliments de complément fortifiés pour le marché local. À travers le projet REACH, le PAM vise aussi à renforcer l’approche multisectorielle de la lutte contre la malnutrition et apporte un appui institutionnel pour une bonne gouvernance », a-t-elle ajouté.
Nous avons assisté ces dernières années à une transformation profonde de notre alimentation et de nos habitudes alimentaires du fait de la mondialisation, de l'urbanisation et de la hausse des revenus. Atteindre l'objectif Faim Zéro, ce n'est pas juste donner à manger aux affamés, c'est aussi nourrir les personnes et prendre soin de la planète. Cette année, la Journée mondiale de l'alimentation à travers son thème, lance un appel à l'action à tous les secteurs afin que tous puissent bénéficier d'une nourriture saine et durable. En même temps, elle invite chacun d'entre nous à commencer à s'interroger sur ce que nous mangeons.
La malnutrition est une urgence silencieuse au Tchad. Dans douze des vingt-trois provinces la prévalence de la malnutrition aigüe modérée dépasse le seuil critique de 15% fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé. Quant à la prévalence de la malnutrition aigüe sévère, elle a atteint le seuil d'urgence de 2% dans quinze provinces. La situation du retard de croissance est tout aussi préoccupante avec une moyenne nationale se situant à 31,9%. Ceci a un impact sur le développement et l’économie : le coût de la faim au Tchad est évalué à 9,5% du produit intérieur brut.
Pour Mme Madjidian Ruth Padja, Ministre en charge de l’Agriculture (MPIEA), « le pays doit accroître la disponibilité et l'accessibilité d'aliments variés et nutritifs pour une alimentation saine en fixant, en appliquant et en actualisant régulièrement les lignes directrices alimentaires et les normes nutritionnelles nationales, et en créant des plateformes transversales pour informer les politiques alimentaires et agricoles et orienter des interventions comme les programmes d'alimentation scolaire, l'aide alimentaire, les achats publics de nourriture et les réglementations sur la commercialisation, l'étiquetage et la publicité alimentaires. Pour faire changer les comportements, les efforts doivent être soutenus par les médias, par des campagnes de sensibilisation et des programmes d'éducation nutritionnelle, par des interventions auprès des communautés et des actions d'information dans les points de vente, y compris sur l'étiquetage. »
Selon Mansour N’Diaye, Représentant de la FAO, « l’organisation est prête à fournir aux pays des informations témoignant des multiples aspects de la malnutrition et à collaborer avec eux pour la mise au point de réponses stratégiques, en offrant un appui technique aux mécanismes de gouvernance mondiale pour améliorer la nutrition et promouvoir une alimentation saine et durable auprès d'un public plus vaste, en particulier par des activités de développement des capacités et de sensibilisation ».
Les agences des Nations Unies rappellent que que devons affronter la malnutrition à la racine. Les solutions ancrées dans la production vivrière (agriculture, élevage, pêches, etc.) peuvent contribuer grandement à réduire la malnutrition, à accroître la diversité des aliments et à améliorer la nutrition pour un avenir plus sain et durable. Les pays doivent adopter des pratiques de production vivrière sensibles à la nutrition et moins centrées sur les variétés à rendement élevé et économiquement plus rentables et davantage sur la diversité et la qualité nutritionnelle. Ils doivent produire toute une gamme d'aliments sûrs, nutritifs, accessibles et culturellement appropriés en quantité suffisante pour satisfaire les besoins alimentaires des populations dans une optique durable. Cela aura un effet positif sur notre santé, sur la biodiversité et préservation de l'environnement tout en réduisant les coûts de santé publique.
« La malnutrition chronique est l’un des principaux problèmes de santé publique au Tchad, avec des effets irréversibles sur les enfants en termes de croissance physique, de développement cognitif et de productivité à l’âge adulte », a indiqué la Représentant a.i. du PAM Tchad et Directrice de Pays, Sally Haydock. « Le PAM et ses partenaires travaillent dans les domaines de la prévention et du traitement et nous soutenons la production locale d’aliments de complément fortifiés pour le marché local. À travers le projet REACH, le PAM vise aussi à renforcer l’approche multisectorielle de la lutte contre la malnutrition et apporte un appui institutionnel pour une bonne gouvernance », a-t-elle ajouté.
La cérémonie officielle de la Journée Mondiale de l’Alimentation aura lieu le 16 octobre 2019 à l’Hôtel Radisson Blu et aura pour objectif principal d’engager la population, le Ministère de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles, la FAO et le PAM à mutualiser les efforts en faveur de la Faim zéro.
Il faut rappeler que la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA), commémore la date de la création de la FAO, le 16 octobre 1945.
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) est une institution spécialisée des Nations Unies qui agit avec tous les partenaires intéressés dans le but d’éliminer la faim. Son objectif est d'assurer la sécurité alimentaire pour tous et de veiller à ce que les gens aient régulièrement accès à suffisamment de nourriture de qualité pour mener une vie active et saine. Avec plus de 194 États membres, la FAO travaille dans plus de 130 pays à travers le monde.
Il faut rappeler que la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA), commémore la date de la création de la FAO, le 16 octobre 1945.
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) est une institution spécialisée des Nations Unies qui agit avec tous les partenaires intéressés dans le but d’éliminer la faim. Son objectif est d'assurer la sécurité alimentaire pour tous et de veiller à ce que les gens aient régulièrement accès à suffisamment de nourriture de qualité pour mener une vie active et saine. Avec plus de 194 États membres, la FAO travaille dans plus de 130 pays à travers le monde.