La pièce «A qui la faute?», est une exploration des archives tabous du Tchad

Si la cohabitation pacifique entre les tchadiens pose le problème réel de plusieurs décennies de guerre civile, et que l'aunité nationale devient de nos jours une mélodie politique plutôt que pratique, le jeune écrivain tchaadien Mahamat Massar Houd a osé explorer l'histoire du pays pour tenter d'expliquer cette équation, longtemps, reléguée dans les archives taboues. Cette pièce que l'auteur a choisi de titrer: «A qui la faute?» est un résultat d'une longue recherche sociale doublée d'une propre méditation fondée à la fois sur l'observation critique de la société tchadienne et une analyse approfondie de son fonctionnement. Mahamat Massar a essayé, tant qu'il peut, de mettre sur la table de diagnostic, les principaux facteurs qui sont à l'origine de creusé de fossé entre les ethnies du nord du pays et celles du sud. Le jeune écrivain défends la position qui est celle de sa génération. Il supporte mal de s'enfermer dans les pré-établis forgés par une certaine élite politique qui n'ont pas su géré leurs époques.

Mahamat Massar Houd, estime que le passé de son pays ne doit pas affecter son présent moins encore l'avenir. Pour ce faire, le jeune documentaliste diplômé de l'Ecole Nationale d'Administration et de la Magistrature (ENAM), a choisie d'engagé le débat qu'il juge nécessaire, celui de la cohabitation entre les citoyens tchadien et au delà, l'unité nationale. Comme, il l'a souligné lui même dans un entretien avec alwihda, «je me suis inspiré de la préoccupation des autorités du pays, de leur combat de tout le jour pour créer une société égale, laïque, idéale et sans division aucune... cette œuvre est ma contribution et celle de tous ceux qui m'ont soutenu, pour une identité tchadienne dynamique et soudée...». Le Jeune Mahamat Massar Houd est un rêveur, mais pas n'importe lequel, celui qui essaye de forger le présent de ses concitoyens pour redonner l'espoir d'un Tchad unitaire sans division ethnique, culturelle et religieuse. Il suffit d'ouvrir la première page de sa pièce «A qui la faute?», éditée par la maison Sao édition, pour s'en rendre compte. Bonne lecture.