Le Tchad notre grand et beau pays revient de très loin. Longtemps placé parmi les états défaillants (Tchad, état néant ! Jeune Afrique), le pays est entrain de faire une transition en douceur vers un développement véritable après plusieurs années de troubles, de guerres fratricides et d’occupation étrangère d’une grande partie de son territoire. Il ya encore quelques années, le pays et ses habitants n’étaient connu que du coté obscure de leur histoire. Aujourd’hui, les Tchadiens savourent à grandes dents la stabilité et la paix chèrement retrouvées. L’écrasante majorité des populations commencent à sentir les effets bénéfiques de la paix, même si au-delà de nos frontières les troubles malheureux persistent notamment au Soudan, en Libye, au Nigeria et en Centrafrique.
Un événement important s’était greffé dans l’histoire du Tchad avec son élection au Conseil de sécurité des Nations-unies pour une période de deux ans à compter de janvier 2014.Cet événement qui était passé inaperçu pour la majorité des Tchadiens revêt un caractère particulier. Notre pays taille sa place au forceps dans le concert des nations respectées de la communauté internationale. Le pays de Toumaï est un acteur non négligeable dans cette partie de l’Afrique devenue un sanctuaire de jihadistes, terroristes et autres exportateurs de violences de tout poil. Il fait exception à la règle en conservant une stabilité et une paix relative dans une zone troublée, secouée par des attaques terroristes et des rebellions sanglantes.
Cette nouvelle donne doit motiver les hautes autorités du pays à prendre les choses en main pour renverser les statistiques peu reluisantes à l’égard du Tchad, notamment en matière des droits de l’homme, de la corruption et de la bonne gouvernance. Même si des volontés louables de sortir notre pays de l’ornière fusent ça et là, la force d’impact de la corruption et des détournements reste palpable sur tout le tissu économique et l’administration. Très peu de ministres, de députés, de fonctionnaires, des magistrats, etc., sont pourvus d’une bonne moralité. Chacun travaille pour garnir sa bourse sans aucun état d’âme. Le pays ne sera respecté que s’il s’engage résolument à combattre énergiquement la corruption, l’injustice et l’impunité qui ont pris des allures épouvantable au Tchad. Tant que ces malsains phénomènes persisteront, tant que les ressources du pays seront impunément détournées, tant que des Hommes croiront qu’ils sont au-dessus de la loi, il sera difficile d’amorcer de véritable développement économique et la refonte des mentalités.
Au Tchad, il faut faire partie du cercle des corrupteurs et des voleurs des deniers publics pour avoir une vie décente : envoyer ses enfants dans des bonnes écoles, donner des soins de première qualité à ses proches, habiter un environnement salubre et sécuritaire, manger à sa faim, etc., les honnêtes gens arrivent difficilement a joindre les deux bouts. Dans ce pays où les juges soupèsent les poches et la tête des gens pour se prononcer sur une affaire, le pauvre, le fonctionnaire exemplaire et le respectueux de la loi n’ont que leur yeux pour pleurer.
Un événement important s’était greffé dans l’histoire du Tchad avec son élection au Conseil de sécurité des Nations-unies pour une période de deux ans à compter de janvier 2014.Cet événement qui était passé inaperçu pour la majorité des Tchadiens revêt un caractère particulier. Notre pays taille sa place au forceps dans le concert des nations respectées de la communauté internationale. Le pays de Toumaï est un acteur non négligeable dans cette partie de l’Afrique devenue un sanctuaire de jihadistes, terroristes et autres exportateurs de violences de tout poil. Il fait exception à la règle en conservant une stabilité et une paix relative dans une zone troublée, secouée par des attaques terroristes et des rebellions sanglantes.
Cette nouvelle donne doit motiver les hautes autorités du pays à prendre les choses en main pour renverser les statistiques peu reluisantes à l’égard du Tchad, notamment en matière des droits de l’homme, de la corruption et de la bonne gouvernance. Même si des volontés louables de sortir notre pays de l’ornière fusent ça et là, la force d’impact de la corruption et des détournements reste palpable sur tout le tissu économique et l’administration. Très peu de ministres, de députés, de fonctionnaires, des magistrats, etc., sont pourvus d’une bonne moralité. Chacun travaille pour garnir sa bourse sans aucun état d’âme. Le pays ne sera respecté que s’il s’engage résolument à combattre énergiquement la corruption, l’injustice et l’impunité qui ont pris des allures épouvantable au Tchad. Tant que ces malsains phénomènes persisteront, tant que les ressources du pays seront impunément détournées, tant que des Hommes croiront qu’ils sont au-dessus de la loi, il sera difficile d’amorcer de véritable développement économique et la refonte des mentalités.
Au Tchad, il faut faire partie du cercle des corrupteurs et des voleurs des deniers publics pour avoir une vie décente : envoyer ses enfants dans des bonnes écoles, donner des soins de première qualité à ses proches, habiter un environnement salubre et sécuritaire, manger à sa faim, etc., les honnêtes gens arrivent difficilement a joindre les deux bouts. Dans ce pays où les juges soupèsent les poches et la tête des gens pour se prononcer sur une affaire, le pauvre, le fonctionnaire exemplaire et le respectueux de la loi n’ont que leur yeux pour pleurer.
Le chef de l’état doit énergiquement frappé sur la table et acculé au pied du mur tous ceux qui concourent à ternir l’image de notre pays en volant et en détournant les richesses nationales. C’est en mettant une étiquette humiliante sur les voleurs des deniers publics, les corrupteurs, les juges, policiers, gendarmes et militaires véreux que notre pays parviendra à sortir de ce « sable mouvant » de la honte qui nous place parmi les pays à la gouvernance qui laisse à désirer. Il est grand temps de prendre les choses en main, couper l’herbe aux pieds des voleurs en costume cravate et corrupteurs de tout acabit pour sortir notre pays du cercle ignominieux handicape depuis plusieurs années des pays comme la République centrafricaine, l’Érythrée, la Somalie et la République démocratique du Congo.
Le Tchad a besoin d’être classé dans la liste des pays émergeants, des nations sportives, de pays à forte potentialité touristique, etc., et non classer dans celle des pays corrompus, mal gouverné, défaillants, pauvres, insécurisés, instables et en perpétuel chaos. Nous ne voulons plus de ministres piranhas, des députés gloutons, des juges abusant de leur pouvoir et véreux, des avocats démarcheurs, des enseignants marchandant des notes de classe, des policiers gangsters, des gendarmes coupeurs de route, des militaires violeurs des droits de l’homme, etc., Nous voulons d’un Tchad qui gagne et renait de ses cendres. Nous voulons que le processus de la Renaissance de notre pays soit conduit à son terme afin que nos populations jouissent équitablement des fruits des ressources de leur pays.
Le Tchad a besoin d’être classé dans la liste des pays émergeants, des nations sportives, de pays à forte potentialité touristique, etc., et non classer dans celle des pays corrompus, mal gouverné, défaillants, pauvres, insécurisés, instables et en perpétuel chaos. Nous ne voulons plus de ministres piranhas, des députés gloutons, des juges abusant de leur pouvoir et véreux, des avocats démarcheurs, des enseignants marchandant des notes de classe, des policiers gangsters, des gendarmes coupeurs de route, des militaires violeurs des droits de l’homme, etc., Nous voulons d’un Tchad qui gagne et renait de ses cendres. Nous voulons que le processus de la Renaissance de notre pays soit conduit à son terme afin que nos populations jouissent équitablement des fruits des ressources de leur pays.
Abbas Kayangar