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Le Tchad et ses partenaires collectent des données pour sa préservation


Alwihda Info | Par ATPE - 9 Juillet 2015


Le Projet « Gestion intégrée des écosystème dégradés » est inscrit dans les problèmes environnementaux majeurs en lien avec les aires d’activités du Fonds pour l’Environnement Mondiale.


Le Tchad et ses partenaires collectent des données pour sa préservation
Le Gouvernement de la République du Tchad, avec le concours technique et financier du Fonds pour l’Environnement Mondial  (FEM) et de l’Union Internationale pour la Conservation de la
Nature  (UICN), a organisé le lundi 6 juillet 2015, un atelier de consultation du projet « Gestion intégrée des écosystème dégradés au Tchad ». Les travaux se sont déroulés à la CEBEVIRHA avec la participation active des techniciens du ministère de l’Agriculture et de l’Environnement ainsi que de ceux du FEM  et de l’UICN.

Le  Projet « Gestion intégrée des écosystème dégradés » est inscrit dans les problèmes environnementaux majeurs en lien avec les aires d’activités du Fonds pour l’Environnement Mondiale. Il a pour objectifs de contribuer à la réduction de la dégradation des terres et des écosystèmes pour le bien être des populations et des aires protégées, d’améliorer les servies éco systémiques dans les zones périphériques de ces aires enfin de lutter contre le changement climatique à travers le  reboisement  et la gestion durable des terres.

Lors de la cérémonie de démarrage de l’atelier, le Point Focal du FEM  Hakim  Djibril a reconnu que le Tchad, à l’instar des autres pays de la sous région, est confronté à d’énormes problèmes et défis environnementaux. Et malgré les efforts consentis  par le FEM aux côtés du Gouvernement pour minimiser les impacts négatifs de ces problèmes et défis, l’on constate que les aléas climatiques ont créé un déséquilibre environnemental. Ce qui ne manque pas d’entraîner de fortes migrations écologiques autour de la gestion des ressources naturelles. C’est pourquoi Hakim Djibril a souhaité « que  cet atelier prenne toute la dimension de l’avantage du Fonds pour l’Environnement Mondial pour soutenir le développement durable au Tchad et en même temps aboutir à des résultats concrets conformément à son agenda. »

Le représentant de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), Dr USONGO  Léonard a rappelé de son côté que son institution a reçu une requête du Gouvernement tchadien pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet dans le cadre de ses allocations FEM. Et cette démarche constitue une marque de confiance du Tchad vis-à-vis de l’UICN.  C’est pourquoi, a poursuivi Dr USONGO  Léonard, « elle mettra tout en œuvre pour mériter cette confiance. L’approche de l’UICN, dans le cadre des projets FEM, met l’accent sur la concertation, la participation et l’appropriation des acteurs nationaux. »

Le représentant de l’UICN  de relever que c’est également dans ce cadre que s’inscrit la rencontre du 6 juillet 2015 dont l’objectif principal est d’enrichir le concept de projet actuel sur la base des données de base actualisées les relatives au changement climatique et aux écosystèmes forestiers. Il a lui aussi, réitéré l’engagement de l’UICN à accompagner le Tchad dans les initiatives de gestion durable des ressources naturelles.

Prenant conscience du danger que représentent, pour  l’avenir de l’humanité, les effets imprévisibles et néfastes des changements climatiques et de la désertification, le Tchad s’est placé en première lignesdes pays qui n’hésitent pas à s’approprier les initiatives qui se développent dans le but d’atténuer ce phénomène. Ces initiatives sont, selon le Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture et de l’Environnement Abdelkader Tidjiani Koïboro, « la séquestration d’une quantité importante de carbone, la fourniture  d’une technologie de base, la mise en place d’une stratégie d’adaptation au  changement climatique pour répondre aux besoins du pays afin de réduire les effets de la sécheresse, de l’inondation et d’autres catastrophes liées au climat, l’amélioration de la biodiversité, la récupération de la productivité des terres dégradées, l’amélioration de la nutrition et de la sécurité alimentaire des populations rurales. » A cet effet, et pour mettre sur les bons rails  ces points, l’engagement de tous les acteurs, tant de la sphère publique que privée ou de la société civile, est essentiel.

Pour Abdelkerim Tidjiani Koïboro, la tenue de cet atelier obéit  à la volonté d’avoir une vision commune sur les objectifs, les thèmes du programme, les zones d’intervention du projet et l’architecture institutionnelle de sa mise en œuvre. Le Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture et de l’Environnement a exprimé sa reconnaissance à l’Union  Internationale pour la Conservation de la Nature qui, par son soutien à la mise en œuvre du projet, manifeste  sa disponibilité à s’inscrire désormais de manière plus visible parmi les partenaires au développement du Tchad. « Le document final servira  d’interface entre les enjeux environnementaux locaux, nationaux et mondiaux, tout en favorisant la promotion des moyens d’existence viables, c’est-à-dire l’amélioration des conditions de vie de nos populations », a-t-il souligné.

Riamian Doumtoloum Ghislain



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