Abdel-Fattah al-Burhan, président du Conseil militaire de la transition soudanais, est arrivé lundi au Tchad pour une brève visite. Il a effectué sa cinquième visite à l'étranger depuis que l'armée a renversé l'ancien président Omar El-Béchir en avril 2019, selon un communiqué du Conseil militaire de transition.
Al-Burhan a rencontré le président tchadien Idriss Deby, selon le Conseil, sans donner plus de détails sur la visite ni sur ses objectifs.
Il était accompagné du secrétaire général du Palais présidentiel, le général Mohammed Ali Ibrahim, et de plusieurs chefs militaires.
Selon la presse soudanaise, la visite du président du Conseil militaire de transition au Tchad fait partie des contacts du Conseil avec les pays voisins et régionaux afin de créer le climat politique propice à l'entrée dans la période intérimaire et à la transition sans heurt vers un régime civil au Soudan.
La délégation soudanaise a été reçu avec peu d'enthousiasme par N'Djamena, eu égard aux récentes violences au Soudan qui ont fait plus de 100 morts. La visite et l'entretien avec le président Idriss Déby n'ont pas été filmés par la presse.
D'après le Centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme (CEDPE), "l'absence d'une condamnation ferme de la junte militaire au Soudan encouragera des dictateurs à réprimer leurs citoyens".
Les relations bilatérales entre Khartoum et N'Djamena ont été marquées par une coopération positive au cours des dernières années de l'ère El-Béchir, en particulier dans les domaines de la sécurité et du contrôle des frontières.
Sept jours seulement avant le renversement d'El-Béchir, le président tchadien Deby s'est rendu à Khartoum, où il s'est entretenu avec le président déchu sur les moyens de renforcer les liens entre les deux pays.
Le Soudan compte sur le Tchad pour jouer un rôle vital dans la région du Darfour, déchirée par le conflit armé soudanais, en utilisant la proximité géographique et les liens tribaux de N'Djamena avec la région soudanaise.
Des forces soudanaises et tchadiennes ont été déployées dans une vingtaine de postes frontières entre les deux pays, conformément à un accord de sécurité bilatéral signé en 2009. Cet accord prévoit le déploiement d'une force conjointe pour sécuriser leur frontière.
Depuis l'éviction d'El Béchir le 11 avril, Burhan a effectué une série de visites dans plusieurs pays de la région, notamment l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et l'Érythrée.
Le Soudan est resté dans la tourmente depuis le 11 avril, date à laquelle l’armée militaire a destitué El-Béchir après des mois de manifestations populaires contre ses 30 années de gouvernance.
Al-Burhan a rencontré le président tchadien Idriss Deby, selon le Conseil, sans donner plus de détails sur la visite ni sur ses objectifs.
Il était accompagné du secrétaire général du Palais présidentiel, le général Mohammed Ali Ibrahim, et de plusieurs chefs militaires.
Selon la presse soudanaise, la visite du président du Conseil militaire de transition au Tchad fait partie des contacts du Conseil avec les pays voisins et régionaux afin de créer le climat politique propice à l'entrée dans la période intérimaire et à la transition sans heurt vers un régime civil au Soudan.
La délégation soudanaise a été reçu avec peu d'enthousiasme par N'Djamena, eu égard aux récentes violences au Soudan qui ont fait plus de 100 morts. La visite et l'entretien avec le président Idriss Déby n'ont pas été filmés par la presse.
D'après le Centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme (CEDPE), "l'absence d'une condamnation ferme de la junte militaire au Soudan encouragera des dictateurs à réprimer leurs citoyens".
Les relations bilatérales entre Khartoum et N'Djamena ont été marquées par une coopération positive au cours des dernières années de l'ère El-Béchir, en particulier dans les domaines de la sécurité et du contrôle des frontières.
Sept jours seulement avant le renversement d'El-Béchir, le président tchadien Deby s'est rendu à Khartoum, où il s'est entretenu avec le président déchu sur les moyens de renforcer les liens entre les deux pays.
Le Soudan compte sur le Tchad pour jouer un rôle vital dans la région du Darfour, déchirée par le conflit armé soudanais, en utilisant la proximité géographique et les liens tribaux de N'Djamena avec la région soudanaise.
Des forces soudanaises et tchadiennes ont été déployées dans une vingtaine de postes frontières entre les deux pays, conformément à un accord de sécurité bilatéral signé en 2009. Cet accord prévoit le déploiement d'une force conjointe pour sécuriser leur frontière.
Depuis l'éviction d'El Béchir le 11 avril, Burhan a effectué une série de visites dans plusieurs pays de la région, notamment l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et l'Érythrée.
Le Soudan est resté dans la tourmente depuis le 11 avril, date à laquelle l’armée militaire a destitué El-Béchir après des mois de manifestations populaires contre ses 30 années de gouvernance.