Donné, pour la cinquième fois, mort, le commandant Khamis, fils du dicatateur Kadhafi, aurait été arrêté à Beniwalid, par les Misratis, hier, et transféré à Kararim dans la région de Misrata. Interrogé, le porte parole du Congrés National général, Walid. M. Oumar Himedane, a souligné, dimanche, que Khamis a été fait prisonnier, samedi, lors des affrontements de Béni Walid. M. Oumar Himedane a tenu à confirmé que Khamis souffrait de ses blessures et il a perdu la vie lors de son transfert à Misrata. Selon l'agence de presse libyenne "Altadamoune", Khamis a été tué lors des affrontements de Bani Walid et son corps a été acheminé à Misrata. Mais un responsable d'une association, ayant requis l'anonymat, affirme que Khamis a été pris saint et sauf, et il a été sommairement exécuté, lors de son transférement à Misrata.
A en croire certains prisonniers appartenant à l'ancien régime libyen, Khamis se trouve dans la ville de Ben Walid mais en mauvaise santé. Il aurait perdu une jambe et l'oreille gauche, et se trouve avec un visage déconfiguré depuis le bombardement de son convoi, l'année dernière, par l'Otan, a précisé un des prisonniers de Bani Walid.
Mort ou vivant, Khamis est désormais dans l'incapacité de renverser la situation. Il périra tôt au tard comme son père, le jour où il tombera entre les mains de Misratis. A moins que cette information sert à justifier l'encerclement et le bombardement de la ville. Une façon de convaincre les libyens du bien fondé de l'opération militaire. C'est comme si les Misratis veulent convaincre les parains occidentaux que BenWalid constitue un bastion tenu par les anciens du leader libyen sommairement exécuté, il ya un an.