Le peuple camerounais a soif de connaitre la vérité. Les nouvelles du front contre Boko Haram se font de plus en plus rares et parfois biaisées. Alors que vendredi dernier, Ndjamena, par la voix de Brahim SEID, Chef d'Etat Major Général des Armées indiquait que : «Depuis le déclenchement le 3 février d'une offensive terrestre au Nigeria depuis le Cameroun, puis depuis le Niger, 71 de nos vaillants soldats sont tombés glorieusement sur les différents champs de bataille. Nous déplorons également 416 blessés dans nos rangs, tout cela pour une cause juste et noble qui est celle de faire régner la paix et la sécurité dans la sous-région" ; à Yaoundé, Issa Tchiroma Bakary , le ministre camerounais de la communication et porte parole du gouvernement, réunissait les membres de son « armée de communicateurs » pour se partager le pactole dans son cabinet ! Un vrais gâchis maquillé sous le label de communication gouvernementale. Pourtant, le peuple camerounais cherche toujours à connaitre le nombre de ses fils et filles envoyés au front dans la guerre contre Boko Haram ? Combien sont-ils, les soldats morts au front? Ceux pris en otage par les membres de Boko Haram? Combien gagne le soldat engagé dans cette guerre? Combien l’Etat a-t-il déjà dépensé en termes de munitions, de carburant, de nutrition, de finances, d’armes ? Que gagne une famille qui a perdu son fils au front ? Que gagnera le Tchad qui est venu porter secours au Cameroun dans la guerre contre Boko Haram? Des questions et bien d’autres, que le peuple camerounais attend toujours de réponses.
Vendredi soir, au terme de la communication du porte parole du gouvernement, nombre de camerounais se sont levés, contre l’incapacité des journalistes à poser des questions justes, concises et précises au ministre Issa Tchiroma. Pour comprendre cette attitude des hommes et femmes de medias camerounais, il faut le dire tout haut, n’en déplaise à ses griots, qu’au ministère camerounais de la communication, des journalistes sont monnayés, payés en espèces sonnantes et trébuchantes pour ne pas embarrasser le ministre. En clair, la corruption se porte très bien au Mincom et seuls, les journalistes-amis d’Issa Tchiroma Bakary ont accès a ce genre de festin national où le peuple n’a que ses yeux pour constater les dégâts ! Une vraie comédie présentée chaque semaine sur les écrans de télévisions. Pour combien de temps cela va-t-elle durer ? Difficile de savoir, toujours est-il que les camerounais attendent avec impatience, que le président Paul Biya remanie son gouvernement pour que les choses changent.
En attendant, c’est le peuple, appelé à mobiliser les fonds au bénéfice de ses forces de sécurité au front qui est floué, abusé, dérouté ; menti chaque jour.
Vendredi soir, au terme de la communication du porte parole du gouvernement, nombre de camerounais se sont levés, contre l’incapacité des journalistes à poser des questions justes, concises et précises au ministre Issa Tchiroma. Pour comprendre cette attitude des hommes et femmes de medias camerounais, il faut le dire tout haut, n’en déplaise à ses griots, qu’au ministère camerounais de la communication, des journalistes sont monnayés, payés en espèces sonnantes et trébuchantes pour ne pas embarrasser le ministre. En clair, la corruption se porte très bien au Mincom et seuls, les journalistes-amis d’Issa Tchiroma Bakary ont accès a ce genre de festin national où le peuple n’a que ses yeux pour constater les dégâts ! Une vraie comédie présentée chaque semaine sur les écrans de télévisions. Pour combien de temps cela va-t-elle durer ? Difficile de savoir, toujours est-il que les camerounais attendent avec impatience, que le président Paul Biya remanie son gouvernement pour que les choses changent.
En attendant, c’est le peuple, appelé à mobiliser les fonds au bénéfice de ses forces de sécurité au front qui est floué, abusé, dérouté ; menti chaque jour.