Il n’a pas précisé quand, où et dans quelles circonstances l’otage était mort.
Interrogé sur les preuves de sa mort, en l’absence de photo ou de vidéo de son corps, le porte-parole du Mujao, Yoro Abdoul Salam, a simplement répondu: « Au nom d’Allah, il est mort ».
François Hollande a réagi à cette annonce par un communiqué, dans lequel il estime qu’il y a « tout lieu de penser que notre compatriote est décédé depuis plusieurs semaines du fait des conditions de sa détention ».
Le chef de l’État a également assuré que « la France fera tout pour connaître la vérité » et qu’elle « ne laissera pas ce forfait impuni ».
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, a également considéré que « le communiqué du Mujao, responsable de son enlèvement, nous conduit malheureusement aujourd’hui à penser que M. Rodrigues Leal est probablement décédé, bien qu’aucune preuve matérielle ne puisse encore nous autoriser à le confirmer ».
Dans une déclaration dimanche, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s’était dit « très inquiet » concernant le sort de Gilberto Rodrigues Leal .
Gilberto Rodrigues Leal avait été enlevé le 20 novembre 2012 par des hommes armés dans l’ouest du Mali, près de la ville de Kayes, alors qu’il circulait dans un camping-car venant de Mauritanie.
Bien que fortement déconseillée aux voyageurs par les pays occidentaux, aucun enlèvement n’était auparavant survenu dans cette zone. Les prises d’otages des dernières années au Mali ont toutes eu lieu dans le nord de ce pays.
Il reste désormais un otage français détenu dans le monde. Serge Lazarevic, 50 ans, a été enlevé également au Mali le 24 novembre 2011 en compagnie de Philippe Verdon, qui lui a été retrouvé mort d’une balle dans la tête en juillet 2013.
La Croix avec AFP