Le journaliste Ali Anouzla, présenté mardi soir à un juge d'instruction pour la publication d'un lien renvoyant vers une vidéo d'Al-Qaïda sur le Maroc, a été officiellement inculpé, pour “aide matérielle”, “apologie” et “incitation au terrorisme”, ont indiqué mercredi ses avocats.
Directeur de la version arabophone du site d'informations Lakome, Ali Anouzla a été arrêté le 17 septembre à Rabat “à la suite de la diffusion d'une vidéo d'Aqmi incitant à commettre des actes terroristes”, selon le procureur général du Roi.
Gardé à vue durant une semaine dans les locaux de la police judiciaire, il a été présenté mardi soir à un juge d'instruction près la cour d'appel de Rabat. Contactés mercredi matin par l'AFP, deux des avocats du journaliste ont indiqué que leur client avait à cette occasion été officiellement “inculpé” par le juge d'instruction.
“Il est officiellement poursuivi et se trouve en détention préventive”, a déclaré Me Omar Benjelloun, qui précise que le juge d'instruction dispose désormais de cinq mois pour poursuivre l'enquête. Un autre de ses avocats, Me Naïma Guellaf avait dit mardi que “l'enquête va se poursuivre dans le cadre de la loi antiterroriste”.
De son côté, le Comité national de solidarité avec Ali Anouzla a appelé mercredi à un sit-in de solidarité avec le journaliste, qui devrait être organisé ce jeudi. Le comité a également annoncé avoir l'intention d'adresser plusieurs lettres au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, au secrétariat général de l'organisation onusienne, au rapporteur spécial chargé de la liberté d'opinion et d'expression ainsi qu'à plusieurs instances européennes.
Rappelons que le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, avait critiqué les prises de position de plusieurs ONG, à l'instar de Reporters sans frontières (RSF), Amnesty International et Human Rights Watch (HRW), qui avaient dénoncé l'arrestation de M. Anouzla. M. El Khalfi avait exprimé “son désaccord profond” avec leur évaluation “de la situation actuelle de la liberté de la presse au Maroc”.
Directeur de la version arabophone du site d'informations Lakome, Ali Anouzla a été arrêté le 17 septembre à Rabat “à la suite de la diffusion d'une vidéo d'Aqmi incitant à commettre des actes terroristes”, selon le procureur général du Roi.
Gardé à vue durant une semaine dans les locaux de la police judiciaire, il a été présenté mardi soir à un juge d'instruction près la cour d'appel de Rabat. Contactés mercredi matin par l'AFP, deux des avocats du journaliste ont indiqué que leur client avait à cette occasion été officiellement “inculpé” par le juge d'instruction.
“Il est officiellement poursuivi et se trouve en détention préventive”, a déclaré Me Omar Benjelloun, qui précise que le juge d'instruction dispose désormais de cinq mois pour poursuivre l'enquête. Un autre de ses avocats, Me Naïma Guellaf avait dit mardi que “l'enquête va se poursuivre dans le cadre de la loi antiterroriste”.
De son côté, le Comité national de solidarité avec Ali Anouzla a appelé mercredi à un sit-in de solidarité avec le journaliste, qui devrait être organisé ce jeudi. Le comité a également annoncé avoir l'intention d'adresser plusieurs lettres au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, au secrétariat général de l'organisation onusienne, au rapporteur spécial chargé de la liberté d'opinion et d'expression ainsi qu'à plusieurs instances européennes.
Rappelons que le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, avait critiqué les prises de position de plusieurs ONG, à l'instar de Reporters sans frontières (RSF), Amnesty International et Human Rights Watch (HRW), qui avaient dénoncé l'arrestation de M. Anouzla. M. El Khalfi avait exprimé “son désaccord profond” avec leur évaluation “de la situation actuelle de la liberté de la presse au Maroc”.