Les forces armées du Tchad et du Niger ont lancé tôt ce matin une grande offensive aérienne et terrestre contre les bases de la secte terroriste de Boko Haram responsable des exactions graves contre des civiles, des femmes et enfants. Les jours du chef de Boko Haram sont comptés. Les forces tchadiennes ont localisé là où il se trouve. Sous la pression des forces africaines, la secte a évacué ses fiefs frontaliers avec le Tchad et le Cameroun. Il détient une importante base dans le lac Tchad dont il est difficile de le déloger sans une très grande opération militaire avec des gros moyens. Dans le pass, le Tchad a eu des difficultés à déloger la rébellion militaire tchadienne du MDD de Moussa Madela et Brahim Mala. Hier, il a fait allégeance à l'État Islamique pour attendre de l'aide. Selon une source proche de l'état islamique, les exactions des civiles surtout le fait d'égorger des imams en pleine prière dans de mosquées n'est pas de nature à accepter son allégeance. L'état islamique est certes cruel mais il l'est moins à l' égard des imams. Le mode opératoire de Boko Haram est unique en son genre dans le degré de cruauté. Plusieurs combattants de Boko haram fait prisonniers par l'armée tchadienne ont révélé qu'ils sont soumis à des séances de drogue avant de les envoyer commettre des horribilités. Ils disent perdre la tête et ignorer ce qu'ils commettent comme exactions. On trouve dans leurs poches de la drogue forte une sorte d'artan. Toutefois, la secte terroriste a beaucoup perdu des matériels dans ses combats avec l'armée tchadienne. En matière des ressources humaine, la secte est loin d'en être asséchée.
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