À quelques jours de la cérémonie d'intronisation du nouveau sultan du Ouaddaï, les relations entre le nouveau sultan Chérif Abdelhadi Mahdi et les chefs des tribus arabes vont de mal en pire. Le point de discorde est à chercher dans la lettre commune adressée en septembre dernier par les chefs de cantons arabes dans laquelle ces derniers ont demandé au sultan de renouer avec l'ancien statut dont bénéficiaient ces tribus arabes au sein du Sultanat, ainsi que les règles traditionnelles d'intronisation. Une requête que le sultan a promis de respecter dans son discours du 15 septembre 2019.
Mais depuis, rétropédalage de sa majesté qui semble ne pas vouloir tenir sa promesse, chose qui a irrité les chefs des tribus arabes qui ont décidé à l'unanimité de ne pas apporter leur contribution à cette cérémonie d'intronisation.
Pour rappel, jadis, ces tribus arabes firent partie intégrante dudit Royaume. Les ougada (représentants) arabes étaient à la fois conseillers et juges au tribunal suprême du Sultanat. Pendant les cérémonies d'intronisation, ce sont eux qui s'occupaient des symboles tels que l'épée, le turban et faisaient monter le sultan sur son cheval. De même, l'Imamat de la mosquée Al-Atikh leur revient de droit.
Tous ces droits ont disparu au fil des années. Les chefs des tribus arabes réclament désormais leur rétablissement, d'où le point de discorde.
Mais depuis, rétropédalage de sa majesté qui semble ne pas vouloir tenir sa promesse, chose qui a irrité les chefs des tribus arabes qui ont décidé à l'unanimité de ne pas apporter leur contribution à cette cérémonie d'intronisation.
Pour rappel, jadis, ces tribus arabes firent partie intégrante dudit Royaume. Les ougada (représentants) arabes étaient à la fois conseillers et juges au tribunal suprême du Sultanat. Pendant les cérémonies d'intronisation, ce sont eux qui s'occupaient des symboles tels que l'épée, le turban et faisaient monter le sultan sur son cheval. De même, l'Imamat de la mosquée Al-Atikh leur revient de droit.
Tous ces droits ont disparu au fil des années. Les chefs des tribus arabes réclament désormais leur rétablissement, d'où le point de discorde.