Le Progrès
Lorsque la cimenterie de Baoré fût lancée, les tchadiens étaient fières et soulagés du fait que désormais ils auront des toits où ils peuvent se mettre la tête en toute sécurité, après toutes ces années de souffrance causées par les guerres et l'importation de ce précis matériaux qu'est le ciment et dont le prix n'est pas à la hauteur de tout le monde. Cependant, ce rêve est voué à l'échec puisque depuis plus d'un an ce qui est sensé être l'espoir des tchadiens est devenu leur sujet de désolation, non seulement le ciment made in Tchad n'est pas perceptible du tout sur le marché national, mais même dans les marques étrangères comme la nigèriane, Dangoté, la turque et autres qui approvisionnent jusque-là le Tchad, doublent ou triplent simplement de prix et se font elles aussi rares, a rapporte notre confrère Antoine Tablengar.