Ceux qui ont tout sacrifié pour aider le MPS et son patron Idriss Déby à conquérir le pouvoir sont condamnés à mourir de soif.
Les populations de l’Ennedi dans son ensemble et du Wadi- Fira sont victimes d’une injustice révoltante. Les Hommes et les animaux n’ont pas accès à l’eau malgré 11 ans d’exploitation du pétrole.
Selon l’article, à Bahai , Birdouane ,Koutene , Bamina et les autres villages, les puits sont secs suite à la rareté de l’eau , qui est source de vie . Cela rend la vie des populations dure .un seul camion citerne approvisionne plusieurs localités, l’eau distribuée dans les villages proviendrait du barrage de Kariari et coûterait 160.000 francs. Cette eau est insalubre et peut causer des maladies infectieuses, informe une autorité locale. Les animaux sont des centaines à mourir tous les jours, dans les pâturages et autour des puits asséchés, laissant ainsi leur carcasse.
Pour atténuer leurs soifs, les habitants parcourent des distances lointaines. Beaucoup d’enfants qui ne supportent pas cette situation ont déserté et abandonné les cours cette année. Les enseignants de ces localités témoignent et prédisent qu’à cause de la soif, les résultats des examens de fin d’année seront catastrophiques.
En dépit de cette situation, les habitants de ces localités souffrent de manque de centres de santé, manque des pharmacies, manque des routes praticables. Les centres hospitalisés et les écoles sont rares, et il y a aussi le manque d’ambulance. L’électricité est pour eux un mythe. On constate aussi qu’il manque les magasins de stockage des denrées alimentaires pour éviter une crise alimentaire qui survint souvent dans ces régions. Les réseaux téléphoniques sont de mauvaise qualité et cela empêche une communication entre les administrations locales et leur hiérarchie, a indiqué notre confrère, Moussaye Avenir de la Tchiré.
Ingratitude
Pour moussaye, depuis les indépendances cette situation que traversent les populations de ces régions n’a existé que sous le règne du président Idriss Deby Itno, qui n’est rien d’autre que leur propre fils. Pourtant depuis dix ans, le pays regorge assez de ressources grâce au pétrole. Ces ressources sont plutôt investis insolemment dans la ville « sainte » d’amdjarass au détriment de Bamina , cette contrée pleine d’histoire mémorable pour le MPS et le pouvoir à vie que le General- sultan- président Idriss Deby Itno croit s’assurer .Ainsi , les populations du Wadi-Fira et de l’Ennedi sont abandonnés à leur triste sort par les gouvernants , qui refusent d’entendre parler d’elles. Pour preuve, l’action de l’association des jeunes unis pour la réconciliation et le développement ( AJURND) , visant à lancer un SOS en faveur de ces populations abandonnées , a été étouffée dans l’œuf , soutient notre confrère. Il a ressortit que ces jeunes ont sillonné les deux régions, qu’ils ont décidé d’organiser une rencontre en vue de faire un plaidoyer de haut niveau le vendredi 23 juin dernier, mais leur lutte était vaine. A moins d’une heure de l’ouverture de la rencontre, deux hauts responsables de la sécurité leur ont signifié une interdiction formelle. Selon nos informations, quelques bouffons du régime, pourtant originaire des deux régions, auraient tiré la ficelle dans l’ombre, au motif qu’elle telle action mettrait en mal l’image du chef de l’Etat en ce moment où il se trouve en plein précampagne, suggère t-il.
Cette action posée par ces deux bouffons donnera leçon aux natifs qui voient en Deby leur salut, puisqu’ une fois s’engraisser et engraisser les siens avec les royalties pétrolières, il a abandonné même ceux des régions de l’Ennedi et Wadi-Fira qui se sont sacrifié à cause de MPS. Pour que ce dernier soit ce qu’il est aujourd’hui, il y a eu des orphelins et des veuves, des nombreux vieillards ont été abandonné par leur progéniture suite aux guerres de conquête des années 1989-1990. Malgré toutes ces souffrances, c’est eux qui meurent aujourd’hui par manque d’eau. Les fils de cette région qui ont tiré des grands profits durant le règne du MPS, et qui font désormais de N’Djamena leur village, sont interpellés. Ils sont d’ailleurs tares nombreux, interpelle Moussaye.
Moussaye a conclu dans son article que, quelques habitants des deux régions joints par téléphone jurent que s’ils résistent à ce calvaire jusqu’en 2016, ils sauront réserver une correction sévère au régime de leur propre fils. « Nous n’écouteront plus les discours de Idriss, parce qu’il écoute toujours les menteurs et nos enfants qui sont avec lui. Ces gens ne lui disent pas la réalité. Nous n’allons plus les laisser détourner nos voix aux prochaines élections. Nous allons voter pour un autre, même si c’est qui. C’est trop, nous sommes déçu », averti un fonctionnaire retraité joint au téléphone à Bahaï.