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Que reste-t-il du faste lors de la signature de l’accord-cadre le 30 décembre 2014 ?


Alwihda Info | Par Saad Ali Awaleh - 9 Juillet 2015


Quand les brebis galeuses se rendront compte du piège de l’accord-cadre ?

Que reste-t-il du faste lors de la signature de l’accord-cadre le 30 décembre 2014 ?



Il y a un blocage total depuis cette date. Les gens tant proches du pouvoir comme celles proches de l’opposition ont le droit d’avoir des informations.

Pour comprendre, il faut revenir sur certains aspects, qui expliquent en partie ce blocage ou comme certaines personnes disent le succès de la stratégie du pouvoir autoritaire. Nous analyserons en 4 périodes. La première portera sur un élément que les sociétés conservatrices Afar, Arabe et Somali n’accordent aucune importance dans l’analyse des actes et faits politiques de nos dirigeants. La seconde sera consacrée à l’analyse des propositions de l’accord-cadre faites par les deux parties. La troisième sera dédiée à la manipulation du pouvoir, parce que c’est le gouvernement et son chef qui devaient concrétiser la mise en pratique desdites propositions. Enfin la quatrième se penchera sur d’abord sur un silence volontaire et la division des membres de l’USN.

Nous voulons analyser ici les différentes péripéties de la voie sans issue dans laquelle se trouve actuellement l’USN. L’UMP et son chef ricanent par l’application de leur stratégie diabolique et crient victoire. Mieux, ils préparent le terrain pour l’échéance de 2016.


Que reste-t-il du faste lors de la signature de l’accord-cadre le 30 décembre 2014 ?
Première partie : quand le sexe féminin est un moyen pour les acteurs politiques

Tout commence pour une histoire de sexe.

Dans les sociétés Afar et Somali, la femme est un objet ? D’une part elle est une «proie» des hommes. Et en politique, elle est symbolise le pouvoir. La récente histoire politique de ce pays nous a appris le rôle occulte de la femme : une actrice dans l’ombre. Et d’autre part, elle sert un élément de paix. Elle apaise l’appétit démesuré de l’homme sur le plan politique. Il faut se rappeler l’histoire de l’actuel couple présidentiel. Comment IOG et Kadra Haid ont volé en noces dans les années à la fin des années 1970?

Celles et ceux qui suivent la situation politique et sociale de la République de Djibouti savent l’élément, qui a été à l’origine de la ronde des négociations entre le gouvernement et l’USN. Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est la demande de la main de la fille d’Ismaël Omar Guelleh par le jeune, irresponsable et incompétent ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle. Le futur couple a respecté les traditions de la société conservatrice somalie.

Or s’agissant de la fille du Président de la République, au-delà de la tradition, il y a un autre élément que le commun des mortels ne se rend pas compte. Mais la perception populaire est plus savante qu’une analyse politique. Au moins pour celles et ceux qui ont la conscience du bien et du mal, la cérémonie organisée par cette demande de main d’une jeune et belle fille par un jeune loup n’a pas échappé aux diverses interprétations de l’homme et de la femme de la rue.

Cette demande a été l’occasion d’une rencontre deux «amis-ennemis», durant plus de vingt ans, ils ont travaillé aux côtés d’un monarque mort, Hassan Gouled Aptidon. A ne pas s’en douter, il s’agit bien des deux Ismaëls, qui ont occupé l’actualité dans les années 1996 et 1999. L’un est aux commandes de la destinée de la population de ce pays, IOG, et l’autre traverse encore depuis 1996 le désert, Ismaël Guedi Hared. Mais pourquoi la présence de ce dernier dans une demande de main de fille par un ministre ? Cela peut paraître louche. Les structures claniques de la société somalie brouillent parfois les pistes. Paraît-il il représentait claniquement parlant le jeune ministre ?

Cette demande apaise les esprits entre les responsables. Ainsi s’ouvrit un espace de rencontre et de dialogue entre des hommes, qui se regardaient comme des dromadaires en période d’excitations sexuelles des femelles. Les deux hommes parlent, bien sûr, de politique,

c’est inévitable en ce temps de crise. Après sa rencontre avec le père de la fille, Ismaël Guedi Hared apporte la nouvelle à ses compagnes d’armes, non des rebelles armés, des opposants civils et civilisés, qui cherchent la paix et naïvement une légitimité politique après tant d’années de déboires électoraux. Ces derniers consultent leurs états-majors, la majorité accepte. Daher Ahmed Farad a manifesté son opposition d’un dialogue avec le chef de l’UMP, IOG. Mais il a joué le jeu en appuyant ses compagnons de lutte. Et tout va rapidement.



Deuxième partie : analyse des propositions des parties du fameux accord



Après plus d’un an de répression du pouvoir et une résistance et une organisation des partis de l’opposition comme des braves les deux parties signent un accord-cadre le 30 décembre 2014 avec grandes pompes. Au fait combien ça coûter la cérémonie?

En fait, la cérémonie était le reflet d’une république bananière où les discours ont dominé sur l’action politique. Le discours précède l’action politique ; il informe au public les intentions, qui viennent du fond du cœur en implorant à Dieu et son Prophète.

Dans ledit accord, les deux parties ont convenu d’une part le respect des droits civiques comme par exemple : l’amnistie en faveur des trois religieux et des membres de l'USN condamnés à compter du 27 février 2013; le rétablissement dans leurs droits et fonctions des élus locaux s'il s'avère qu'ils aient perdus ces droits de manière illégale ; l’arrêt de tout acte pouvant conduire à des situations de tensions entre les pouvoirs publics et les militants de l'opposition ; le rétablissement dans leurs droits des personnes suspendues, licenciées et celles ayant subi des préjudices si ces faits sont établis ; l’intégration des huit (8) députés de l'opposition à l'assemblée nationale avec le paiement de leurs indemnités à compter du 23 février 2013 ; l’engagement des deux parties à veiller sur l'exercice de l'ordre constitutionnel, des lois, des libertés fondamentales en vue de garantir et renforcer ensemble la démocratie en République de Djibouti et les réformes Démocratiques et institutionnelles immédiates portant des points importants, parait-il proposé par l’opposition : la réforme de la Commission Nationale Électorale Indépendante (CENI) – il ne faut pas oublier qu’une CENI existe depuis 2002, l’adoption d’un statut de l’opposition et l’adoption d’un code de conduite des partis politiques légalement constitués. Personne n’est dupe, ces points sont des propositions de l’USN. Qui peut demander une CENI, qui agit par la loi, qui fait respecter la législation en vigueur ? L’opposition. Certaines se souviendront la position du président de la République dans ses interviews coûteuses à JeuneAfrique, ou mieux de Jeune à fric, sur le rôle que doit jouer le ministère de l’intérieur, qui ne lui échappe pas à son contrôle.

Pourquoi l’USN n’a pas introduit dans ses propositions le Conseil constitutionnel ? Les membres sont tous soumis à la volonté du chef en exécutant l’ordre de rejeter toutes les requêtes déposées par l’opposition.

L’occupation des sièges par les députés de l’opposition fut la seule proposition du pouvoir. Deux d’entre eux avant déjà occupé leurs sièges.

L’acceptation des conditions posées par l’USN a été stratégique, mais tout en sachant que le gouvernement n’accomplirait aucune des propositions présentées. Il applique son jeu diabolique de la manipulation des esprits et d’un calcul du temps politique.

Pour rafraichir la mémoire à certaines personnes, le premier accord signé avec une telle stratégie est l’accord intervenu en 1994 entre l’aile du FRUD, qui a tué le père, et le gouvernement d’Hassan Gouled Aptidon avec l’intégration des deux brebis galeuses dans le gouvernement en juin 1995. Un tel remaniement avait provoqué l’ire de certains barons du Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP) comme Moumin Bahdon Farah, qui avait refusé la voie de garage : le ministère de la justice. On sait comme il a souffert des foudres de l’homme de l’ombre. En fait derrière tout cela il y avait un personnage inconnu du grand

public, un homme de l’ombre depuis l’époque coloniale : IOG. On ne change pas une tactique qui a fonctionné, mais la forme si.



Troisième partie : l’application de la stratégie de manipulation



Plus de 6 mois après la signature du fameux accord-cadre, personne n’est dupe de la stratégie mise en place par le régime autoritaire. Signer un accord était l’application d’une stratégie de la manipulation. En réalité, c’est une manière d’amadouer tant une partie de l‘opposition comme la communauté internationale. Les pays occidentaux, qui soutiennent indirectement ce régime, s’impatientent de l’immobilisme politique et de la violation des droits humains. Ne soyons pas dupes, ces pays poursuivent des intérêts nationaux sur le territoire djiboutien, ils n’ont cure de la violation des droits de l’homme. Depuis quand défendent-ils réellement ces droits ?

D’une promesse à une autre, d’une date à une autre, les négociations n’aboutissent à rien de concret. Les reports multiples du délai de finalisation de l’accord-cadre du 30 décembre 2014 constituent une manifestation claire d’une stratégie bien préparée de la part d’un groupe, et en particulier d’un homme qui s’accroche au pouvoir. L’USN a accompli son obligation découlant des termes dudit accord : l’occupation des sièges pour les députés élus. Rappelons que l’USN avait refusé de siège dans un parlement, qu’elle considérait illégitime après la proclamation des résultats des élections législatives du 22 février 2013. C’est un acte symbolique parce qu’en réalité avec 8 députés – deux députés avaient occupé leurs sièges contre la volonté du bureau de l’USN - ils ne peuvent rien changer d’une culture parlementaire où la politique alimentaire est la logique à suivre et à applaudir un dictateur sanguinaire.

En fait ce sont des invités à un spectacle dont ils ne peuvent pas participer pleinement. Juste quand ils occupent leurs siègent, survient un événement malheureux : la mort du président de l’Assemblée National Idriss Arnaoud Ali. Après une brève période d’intérim et suivant le règlement intérieur de l’institution parlementaire, le bureau de cette dernière organise un vote pour le perchoir de l’Assemblé Nationale. La coalition de l’opposition avait-elle la capacité de présenter un candidat ? Ce fut une surprise pour beaucoup d’observatrices/observateurs de la vie politique du pays, un candidat de l’USN, l’avocat Zakaria Abdillahi Ali se présente face à celui de l’union de la majorité présidentielle (UMP) Ali Mohamed Houmed. Comme tenu du nombre des députés de l’UMP, il n’y avait pas de doute sur la victoire du candidat du pouvoir. Cependant la surprise fut le vote de la majorité des députés de l’USN au candidat de l’UMP, 6 sur 2 . Après la proclamation du résultat de l’élection au perchoir, Ismaël Guedi Hared reconnaissait que les députés USN ont voté pour le candidat du pouvoir. Les deux députés USN, qui avaient occupé leurs sièges, étaient «classés» comme collaborateurs du système iogien et on n’attendait pas d’eux un appui politique. Leur candidat n’a eu que deux voix. La question est de savoir s’il s’est présenté sans consulter son groupe ou sa candidature a fait l’objet d’un consensus du bureau de l’USN, qui regroupe différents partis. Au moins une telle candidature rompt la tradition d’un parlement sclérosé, qui est une chambre d’enregistrement comme beaucoup d’autres parlements du monde.

Face à une stratégie du détournement et de la manipulation, on peut se demander quelle a été la réaction de l’USN ? Cherchant à l’étranger ce qu’ils ne trouvent pas dans le pays, certains responsables effectuent des déplacements dans certaines capitales européennes comme Amsterdam,Berlin Bruxelles, Paris, Stockholm… Des membres du Haut Conseil de l’USN, le porte-parole de l’USN Daher Ahmed Farah, le Secrétaire Général Abdourahman Mohamed Guelleh, le Chargé des Affaires extérieures de l’USN Maitre Djama Amareh Maidal , le Trésorier Mohamed DAOUD Chehem Des rencontres avec la diaspora djiboutienne ont lieu dans telle ville ou dans telle autre ville. Djama Amareh Meidal et Mohamed Daoud Chehem ont rencontré à Bruxelles une partie de la diaspora ; ils ont expliqué au public la poursuite des négociations et leur espoir d’aboutir à un accord définitif.

Un peu plus d’un mois après, c’est l’arrivée du porte-parole de l’USN, Daher Ahmed Farah dit (DAF) en Belgique. Après quelques jours de repos, il est assailli par les chaînes

d’information continue et des chaines de la diaspora africaine en Belgique pour des entretiens. Quelques semaines après, c’est la venue d’Abdourhaman Mohamed Guelleh dit Tx en Belgique où il entame une tournée en Europe. Lui aussi prend contact avec ces chaines d’information continue. Ils ont des invitations dans la même émission de France 24. Privilégiant son statut, France 24 propose le report de l’’interview d’Abdourahman Tx pour passer celui de DAF. Face à son refus, on propose à DAF un entretien le même jour pratiquement à la même heure à la section anglaise. Chacun présente une version différente. DAF met l’accent sur la poursuite de la politique autoritaire du régime et l’absence de l’accomplissement des points de l’accord, surtout l’adoption du code de conduite pour les partis politique, la réintégration des élus qui ont perdu leurs postes comme Abdourahman, ex-maire de la ville de Djibouti et la intégration des fonctionnaires licenciés par un pouvoir arbitraire des autorités administratives et politiques. Il affirme dans ses entretiens que le salaire des députés de l’opposition n’est pas versé, ce qu’a reconnu le ministre de l’Economie et des finances. Et comme par magie, ils ont perçu leurs salaires un jour après cette déclaration. Alors que l’ex maire de Djibouti présente un tableau plus réconciliant de la situation politique et sociale du pays, une réalité qui n’existe que dans sa tête. Pour lui, tout va bien, il ne restait quelques points à régler, marginaux, peut-être sans importance. Bref tout allait dans le bon chemin. C’est un discours d’appui à la politique du régime autoritaire, ce qui fait dire à certaines personnes de la diaspora que c’est la récupération d’une brebis galeuse, laquelle se voue au sein le plus offrant. Avait-il une forte conviction politique ? Lui qui a souffert - il faut rappeler qu’il a été délogé en Mars 2013 par la force la mairie de Djibouti-ville - devait se montrer plus combatif. Mais, il tombe dans le piège tendu par le système corruptif iogien et de sa clique. Avoir des convictions, c’est avoir une dignité et la défendre.

Cette divergence d’opinion et de perception d’une situation donnée par deux membres de l’USN montre bien comme fonctionne la machine de la manipulation et de la corruption mise en place par le pouvoir autoritaire depuis des lustres. On peut affirmer qu’il y a eu un ralliement de quelques membres de l’USN et des principaux responsables à la logique du pouvoir en place.

Durant leur séjour en Europe, ils ne se sont pas croisés. Chacun s’est entretenu de son côté aux partisanes/partisans de l’USN, résidents.es en Belgique. DAF a eu une rencontre avec elles/eux le 1er mai 2015 . Il a exposé la situation sociopolitique du pays aux assistants.es en langue somalie et en français. Il a brossé une situation très critique que vit la population djiboutienne. Ont assisté à cette rencontre des personnes venant de la France, des Pays Bas, de la Suède, du Royaume Uni…

Comme pour répondre aux critiques du porte-parole de l’USN, la date du 4 mai 2015 fut avancée pour la finalisation de l’accord définitif. Encore la énième. Quelle crédibilité peut-on donner ? Aucune.

L’opposition entre le Secrétaire Général et le porte-parole sur les résultats des négociations pose la question de l’unité d’une force d’opposition crédible au pouvoir autoritaire.

La grande surprise est la nomination des deux haut cadres de l'USN et adjoints à l'ex-maire Abdourahman TX .



Quatrième partie : une unité qui n’existe plus.



Si l’unité n’est pas d’utiliser les mêmes mots ; le non-accomplissement des obligations contractuelles, résultant d’un accord de la part d’une partie est évident depuis le 30 décembre 2014. Il ne peut y avoir de divergences sur le fond pour les membres d’une coalition. Chaque membre a ses mots pour qualifier une réalité insupportable non seulement pour les dirigeants(es) politiques de l’USN, mais aussi et surtout pour la population djiboutienne.

Le président Ahmed Youssouf Houmed et le vice-président Omar Elmi Khaireh , se sont très peu exprimés sur l’après-accord du 30 décembre 2014. Le premier a accordé une interview à une chaîne francophone de la diaspora africaine, le second devait s’exprimer devant la diaspora, et à la dernière minute cette rencontre a été annulée. Comme pour montrer qu’ils existent, ils surgissent d’un coup. Dans un communiqué commun Gouvernement/USN, ils reconnaissent que tout va bien dans les négociations. Mais quelles négociations parlent-ils ? On assiste à une farce de négociation.

Il faut noter le rôle d’un autre personnage de l’USN : Ismaël Guedi Hared. Il faut se rappeler qu’il y a joué un rôle important dans ce piège tendu à l’opposition. Mélange histoire de cul de femme, de clan et de politique. Il avait affirmé lors de l’élection au perchoir de l’Assemblée Nationale, que l’USN a voté au candidat de l’UMP. Mais quelques mois après cette déclaration fracassante, il a disparu de la scène politique et sociale. La justification avancée est une maladie selon les rumeurs, qui remplacent une information sérieuse et fiable. On disait qu’il se soignait dans un hôpital lyonnais. De retour à Djibouti, il se mure dans un silence, qui dit long. Comment comprendre une personne qui ne parle pas et qui ne s’exprime pas. Il est à l’origine de la farce de l’accord–cadre.

En revenant au fameux communiqué Gouvernement/USN, le pire n’est pas de l’avoir signé ; c’est l’absence d’une finalisation de l’accord-cadre. Cependant il était prévu un accord définitif en avril 2015 . Les mois passent, mais ne se ressemblent pas. On assiste à la marche de la stratégie du pouvoir du gagne temps. En effet une échéance importante s’approche à grands pas et l’absence d’une CENI renouvelée, neutre et ayant plus de responsabilité que celle qui existe actuellement, est un scénario parfait pour un régime autoritaire. Comment les responsables de l’opposition peuvent accepter un tel scénario ? Ont-ils perdu le sens de la responsabilité ? Une opposition doit tenir prendre en considération la réalité du moment, et celle-ci c’est l’absence de réforme de la CENI. Il faut un élément important pour la prochaine élection présidentielle.

Les tournées des principaux responsables de l’USN dans les antennes locales ne changent en rien leur irresponsabilité politique : celle d’avoir tombé dans la bouche d’un loup en croyant à un futur meilleur. Et quand on se rend compte, c’est déjà trop tard. Comment expliquer l’inexplicable ? Alors que l’USN se déchire, l’UMP bouge ses fiches. En effet, il n’y a pas une semaine où on ne parle pas de manifestation de soutien pour le 4ème mandat d’IOG. Celles et ceux-là mêmes qui souffrent de sa politique le soutiennent, par la corruption : achat de la dignité de certaines personnes. Ce dictateur peut se présenter à un 4ème pour accomplir ses souhaits et ceux de sa cour. Rien ne lui interdit. Ce qui est navrant c’est l’attitude anomique dans laquelle se trouve l’USN et le jeu occulte de certains membres qui ont un double jeu. Le matin, ils sont opposants en criant sur tous les toits et le soir ils apportent leur appui à la politique désastreuse du régime autoritaire.

Celles et ceux, qui ont appuyé l’USN, depuis le début, se demandent sans doute le non-respect de leurs engagements politiques et matériels à un groupe pour honorer leur idéal de changement politique, lequel passe forcément par un changement de personnes et d’équipe. Les jeunes et les personnes adultes, qui ont misé sur le programme de l’USN – qu’elles l’aient compris ou non, se trouvent dans une situation de désespérance quant aux faits et gestes de certains membres de l’USN. Elles/ils assistent impuissants.es les luttes internes qui minent cette coalition de l’opposition.



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