Halima Adama, kamikaze avortée de Boko Haram au Tchad
Halima Adama est née à Gomirom-Domou. Trop jeune, elle a quitté la classe de CP2 pour se soumettre à un mariage familial forcé. En 2016, elle a rejoint avec son mari le groupe extrémiste de Boko Haram dans le Lac Tchad. Après une courte formation d’endoctrinement et des travaux de cuisine pour le compte des combattants de Boko Haram, on lui donne une mission pour "aller au Paradis".
Lors de leur première mission au Lac Tchad, les chercheurs du CEDPE ont bravé les épreuves pour la rencontrer et s’entretenir avec elle. Pourtant, la tâche n’était pas aussi facile car il a fallu passer par plusieurs intermédiaires pour soudoyer et dépenser plus de cent mille francs CFA (140 €) pour la faire venir d’une île lointaine.
"J’étais à Boko-Haram avec mon mari, nous, nous sommes mariés il y a quatre ans. Mon mari est cultivateur. Il est né à Gmirom. Nous étions à la pêche et mon mari a décidé que nous rejoignons Boko-Haram. Je ne savais pas que nous partions rejoindre Boko-Haram. C’est lui qui m’a entraîné sans mon consentement", a-t-elle déclaré.
Lors de leur première mission au Lac Tchad, les chercheurs du CEDPE ont bravé les épreuves pour la rencontrer et s’entretenir avec elle. Pourtant, la tâche n’était pas aussi facile car il a fallu passer par plusieurs intermédiaires pour soudoyer et dépenser plus de cent mille francs CFA (140 €) pour la faire venir d’une île lointaine.
"J’étais à Boko-Haram avec mon mari, nous, nous sommes mariés il y a quatre ans. Mon mari est cultivateur. Il est né à Gmirom. Nous étions à la pêche et mon mari a décidé que nous rejoignons Boko-Haram. Je ne savais pas que nous partions rejoindre Boko-Haram. C’est lui qui m’a entraîné sans mon consentement", a-t-elle déclaré.