Le président de la République Idriss Déby le 9 août 2019 au Palais présidentiel. © Alwihda Info
Le chef de l'Etat Idriss Déby a indiqué vendredi, au cours d'une conférence de presse au Palais présidentiel avec les médias, que le pays présente de nombreuses potentialités, expliquant que le plus difficile est de produire. "Produisons d'abord suffisamment pour assurer notre sécurité alimentaire et après, le reste, nous pourrons avoir des possibilités de transformer et d'exporter", a souligné Déby.
Union Africaine
S'agissant de son avis sur la Présidence de la commission de l'UA, Déby déclare que : "il ne m'appartient pas à moi d'évaluer la Présidence future. Un tchadien qui préside les destinées de l'UA, il ne m'appartient pas à moi d'évaluer. Au moment venu, il appartiendra aux chefs d'Etat d'évaluer. Je crois quand même que la Présidence a été très active, surtout sur la question des conflits au niveau continental et la mise en oeuvre des réformes."
Un vaste déploiement militaire du Tchad pour garantir sa sécurité
"Les conflits intercommunautaires ne doivent pas durer. Je m'occuperai moi-même personnellement de cette question. Les conflits communautaires ne peuvent pas empêcher le déroulement des élections", relève Déby.
"Les interventions extérieures au Mali ou au Nigeria, c'est là où nous avons le plus gros objectif. Nous avons aussi un effectif important dans le cadre de la force mixte à la frontière avec le Soudan. Ça coute extrêmement cher mais rappelez vous, en son temps, pourquoi nous sommes intervenus au Cameroun, au Nigeria et au Mali. Toute la classe politique, tous les tchadiens étaient tous d'accord pour qu'on intervienne. Ce n'était pas pour avoir un gain quelconque mais pour sauver des frères. Je ne pense pas que le Tchad puisse tirer quelque chose. Le Tchad continue à dépenser", explique-t-il.
Selon lui, le Tchad a "une longue frontière de plus de 1200 km avec la Libye. Il y a plus de 15.000 hommes qui sont là-bas. Il n'y a pas d'infrastructures, pas de routes, pas d'aéroport mais il faut entretenir ces hommes pour nous prévenir de l'insécurité qui pourrait être une gangrène qui va remettre en cause la paix. La frontière centrafricaine c'est la même chose. Nous avons 1500 hommes tchadiens qui sont au Nigéria. Nous avons 7000 hommes qui sont au Lac Tchad pour protéger et faire en sorte que la paix soit garantie dans notre pays. Vous avez aussi un effectif important à la frontière avec le Niger."
"Vos soldats des forces armées, de défense et de sécurité, font un travail excellent pour que vous puissiez dormir et écrire chaque matin vos journaux. Il faut reconnaitre cela et l'écrire dans vos journaux. Nous n'avons absolument rien à gagner sinon que nous dépensons plus. Ceux qui sont au Mali sont pris en charge par les Nations Unis. N'empêche que les tchadiens ne sont pas habitués à consommer tout ce qui est boite de conserve. Ils sont obligés de dépenser en plus de ce que les Nations Unis leur donnent comme subsides mensuels qui ne suffisent pas. Le Tchad dépense plus qu'il ne donne", a conclu le chef de l'Etat.
Union Africaine
S'agissant de son avis sur la Présidence de la commission de l'UA, Déby déclare que : "il ne m'appartient pas à moi d'évaluer la Présidence future. Un tchadien qui préside les destinées de l'UA, il ne m'appartient pas à moi d'évaluer. Au moment venu, il appartiendra aux chefs d'Etat d'évaluer. Je crois quand même que la Présidence a été très active, surtout sur la question des conflits au niveau continental et la mise en oeuvre des réformes."
Un vaste déploiement militaire du Tchad pour garantir sa sécurité
"Les conflits intercommunautaires ne doivent pas durer. Je m'occuperai moi-même personnellement de cette question. Les conflits communautaires ne peuvent pas empêcher le déroulement des élections", relève Déby.
"Les interventions extérieures au Mali ou au Nigeria, c'est là où nous avons le plus gros objectif. Nous avons aussi un effectif important dans le cadre de la force mixte à la frontière avec le Soudan. Ça coute extrêmement cher mais rappelez vous, en son temps, pourquoi nous sommes intervenus au Cameroun, au Nigeria et au Mali. Toute la classe politique, tous les tchadiens étaient tous d'accord pour qu'on intervienne. Ce n'était pas pour avoir un gain quelconque mais pour sauver des frères. Je ne pense pas que le Tchad puisse tirer quelque chose. Le Tchad continue à dépenser", explique-t-il.
Selon lui, le Tchad a "une longue frontière de plus de 1200 km avec la Libye. Il y a plus de 15.000 hommes qui sont là-bas. Il n'y a pas d'infrastructures, pas de routes, pas d'aéroport mais il faut entretenir ces hommes pour nous prévenir de l'insécurité qui pourrait être une gangrène qui va remettre en cause la paix. La frontière centrafricaine c'est la même chose. Nous avons 1500 hommes tchadiens qui sont au Nigéria. Nous avons 7000 hommes qui sont au Lac Tchad pour protéger et faire en sorte que la paix soit garantie dans notre pays. Vous avez aussi un effectif important à la frontière avec le Niger."
"Vos soldats des forces armées, de défense et de sécurité, font un travail excellent pour que vous puissiez dormir et écrire chaque matin vos journaux. Il faut reconnaitre cela et l'écrire dans vos journaux. Nous n'avons absolument rien à gagner sinon que nous dépensons plus. Ceux qui sont au Mali sont pris en charge par les Nations Unis. N'empêche que les tchadiens ne sont pas habitués à consommer tout ce qui est boite de conserve. Ils sont obligés de dépenser en plus de ce que les Nations Unis leur donnent comme subsides mensuels qui ne suffisent pas. Le Tchad dépense plus qu'il ne donne", a conclu le chef de l'Etat.