Le Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat (MATUA), Gata Ngoulou, a fait un point presse le lundi 06 juillet 2015 dans la salle de réunion dudit ministère.
Deux points ont figuré à l’ordre jour. Il s’agit de la restructuration du quartier Ambatta, dans la commune du 7ieme Arrondissement et de la situation des déguerpis de la zone de Ngueli, dans le 9eme Arrondissement de la ville de N’Djaména.
Le Ministre Gata Ngoulou, a fait savoir qu’un plan d’aménagement a été élaboré pour le quartier Ambatta en 1998, et soumis en 2000 à la Commission Nationale d’Urbanisme qui ne l’avait pas validé parce qu’elle trouvait que la zone ne faisait pas partie du périmètre urbain. C’est lorsqu’en 2004, les espaces aménagés ont intégré ledit périmètre que, le plan fut adopté avec une recommandation de l’exécuter en restructuration plutôt qu’en lotissement, du fait que la situation sur le terrain avait considérablement changé: de nombreuses occupations ont, en effet été constatées sur les lieux.
Le Ministre a expliqué que depuis lors, entre 2004 et 2014, plus de cinq missions ont été diligentées pour la restructuration de ce quartier mais aucune d’elle, n’a abouti parce que soit la population s’y était opposée, soit parce que des revendications ont entrainé la suspension de ces missions. Le Ministre a, par ailleurs fait savoir que c’est à la suite d’ une réunion d’urgence tenue le 19 juin 2015 avec le Délégué Général du Gouvernement auprès de la commune de N’Djamena que les responsables de la Mairie du 7ieme arrondissement et les techniciens de son département ont formellement recommandé une mission de contre-expertise. C’est ainsi que la mission a examiné minutieusement les travaux des différentes équipes et a abouti à des résultats: (voir encadré).
Gata Ngoulou rassure que les tracés des rues ayant fait l’objet de requêtes n’affecteront pas les plaignants qui peuvent continuer à jouir paisiblement de leurs propriétés, et aucune destruction totale ou partielle de propriété n’est envisagée le long des rues concernées.
Quant aux deux déguerpissements opérés en juin et décembre 2013 pour des raisons de sécurité publique, précisément dans les zones de Ngueli 1, 2 et ses alentours au 9ieme arrondissement, un recensement des ménages a été enclenché à cet effet. Pour le premier déguerpissement opéré à Ngueli 1, 854 ménages ont été recensés. Le deuxième opéré à Ngueli 2, Karweï, Bodor, Mbayam, Kolda, Guel-mass, Chari et Toulouse a porté sur 1500 ménages.
Selon le Chef du Département de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat, tous les déguerpis de ces zones, soit 2354 ménages victimes, seront réinstallés sur deux nouveaux sites retenus. Les déguerpis de Ngueli 2, Karweï, Bodor, Mbayam, Kolga, Guel-mass, Chari et Toulouse seront réinstallés à Sokolo dans la commune du 9ieme arrondissement. Ceux de Ngueli 1 seront quant à eux réinstallés à Toukra section 4.
Enfin, le Ministre Gata Ngoulou a demandé à la population de ne consulter dorénavant que les services de son département avant toute conclusion d’une opération immobilière afin d’éviter les faussaires de tout acabit qui pullulent encore dans nos cités.
Doloum II Ahmed Mahamat
ENCADRE
Les constats et les résultats de la contre-expertise
De façon générale, la maille des rues et la forme des ilots ont été respectées avec, toutefois, des décalages de 3 à 20 mètres par endroits et cela pourrait provenir du plan utilisé qui ne comportait pas des cotations angulaires précises ;
La rue de 25 mètres traversant les sections 1 et 2 ont été implantées suivant deux bases différentes, ce qui a causé une erreur matérialisée par le badigeonnage indu des propriétés en bordure de cette rue, qui devrait prendre en profondeur 15 mètres;
L’ancien champ de gommiers transformé en espace vert et prévu à la section 1, îlot 24 se trouve en réalité sur une partie de chacun des îlots 25 et 26 de la même section et est traversée par la rue de 25 mètres susvisée. Cela est manifestement dû à une erreur de levée topographique de base qu’il faut protéger;
La Rue de 15 mètres séparant les îlots 13 et 35 de la section 1 ne devrait pas être prolongée sur les îlots 25, 26, 34 et 60 de la même section;
La réserve destinée au lieu de culte plaquée injustement dans le plan sur l’îlot 54 bis de la section 1 n’a pas été prise en compte sur le terrain. Par contre, l’îlot 40 de la même section, affecté aux Postes et occupé à 100% n’a pas été badigeonné comme étant une réserve.
Au vu des résultats qui ressortent de cette contre-expertise, les décisions qui suivent doivent être appliquées:
Le maintien à 15 mètres de la rue initialement prévue à 25 mètres dans la partie sud et son arrêt en T sur la rue au sud du champ de gommiers, afin de préserver l’espace vert. La partie nord de cette rue doit également être reprise avec une emprise de 15 mètres;
Le badigeonnage des réserves implantées pour que ceux qui les occupent actuellement puissent les libérer immédiatement;
La reprise immédiate de l’opération de restructuration qui avait été suspendue, y compris l’ouverture des rues dont les emprises ont été badigeonnées;
L’annulation sur 272 mètres de la rue de 15 mètres tracée injustement sur les îlots 25, 26, 34 et 60 de la section 1.
Deux points ont figuré à l’ordre jour. Il s’agit de la restructuration du quartier Ambatta, dans la commune du 7ieme Arrondissement et de la situation des déguerpis de la zone de Ngueli, dans le 9eme Arrondissement de la ville de N’Djaména.
Le Ministre Gata Ngoulou, a fait savoir qu’un plan d’aménagement a été élaboré pour le quartier Ambatta en 1998, et soumis en 2000 à la Commission Nationale d’Urbanisme qui ne l’avait pas validé parce qu’elle trouvait que la zone ne faisait pas partie du périmètre urbain. C’est lorsqu’en 2004, les espaces aménagés ont intégré ledit périmètre que, le plan fut adopté avec une recommandation de l’exécuter en restructuration plutôt qu’en lotissement, du fait que la situation sur le terrain avait considérablement changé: de nombreuses occupations ont, en effet été constatées sur les lieux.
Le Ministre a expliqué que depuis lors, entre 2004 et 2014, plus de cinq missions ont été diligentées pour la restructuration de ce quartier mais aucune d’elle, n’a abouti parce que soit la population s’y était opposée, soit parce que des revendications ont entrainé la suspension de ces missions. Le Ministre a, par ailleurs fait savoir que c’est à la suite d’ une réunion d’urgence tenue le 19 juin 2015 avec le Délégué Général du Gouvernement auprès de la commune de N’Djamena que les responsables de la Mairie du 7ieme arrondissement et les techniciens de son département ont formellement recommandé une mission de contre-expertise. C’est ainsi que la mission a examiné minutieusement les travaux des différentes équipes et a abouti à des résultats: (voir encadré).
Gata Ngoulou rassure que les tracés des rues ayant fait l’objet de requêtes n’affecteront pas les plaignants qui peuvent continuer à jouir paisiblement de leurs propriétés, et aucune destruction totale ou partielle de propriété n’est envisagée le long des rues concernées.
Quant aux deux déguerpissements opérés en juin et décembre 2013 pour des raisons de sécurité publique, précisément dans les zones de Ngueli 1, 2 et ses alentours au 9ieme arrondissement, un recensement des ménages a été enclenché à cet effet. Pour le premier déguerpissement opéré à Ngueli 1, 854 ménages ont été recensés. Le deuxième opéré à Ngueli 2, Karweï, Bodor, Mbayam, Kolda, Guel-mass, Chari et Toulouse a porté sur 1500 ménages.
Selon le Chef du Département de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat, tous les déguerpis de ces zones, soit 2354 ménages victimes, seront réinstallés sur deux nouveaux sites retenus. Les déguerpis de Ngueli 2, Karweï, Bodor, Mbayam, Kolga, Guel-mass, Chari et Toulouse seront réinstallés à Sokolo dans la commune du 9ieme arrondissement. Ceux de Ngueli 1 seront quant à eux réinstallés à Toukra section 4.
Enfin, le Ministre Gata Ngoulou a demandé à la population de ne consulter dorénavant que les services de son département avant toute conclusion d’une opération immobilière afin d’éviter les faussaires de tout acabit qui pullulent encore dans nos cités.
Doloum II Ahmed Mahamat
ENCADRE
Les constats et les résultats de la contre-expertise
De façon générale, la maille des rues et la forme des ilots ont été respectées avec, toutefois, des décalages de 3 à 20 mètres par endroits et cela pourrait provenir du plan utilisé qui ne comportait pas des cotations angulaires précises ;
La rue de 25 mètres traversant les sections 1 et 2 ont été implantées suivant deux bases différentes, ce qui a causé une erreur matérialisée par le badigeonnage indu des propriétés en bordure de cette rue, qui devrait prendre en profondeur 15 mètres;
L’ancien champ de gommiers transformé en espace vert et prévu à la section 1, îlot 24 se trouve en réalité sur une partie de chacun des îlots 25 et 26 de la même section et est traversée par la rue de 25 mètres susvisée. Cela est manifestement dû à une erreur de levée topographique de base qu’il faut protéger;
La Rue de 15 mètres séparant les îlots 13 et 35 de la section 1 ne devrait pas être prolongée sur les îlots 25, 26, 34 et 60 de la même section;
La réserve destinée au lieu de culte plaquée injustement dans le plan sur l’îlot 54 bis de la section 1 n’a pas été prise en compte sur le terrain. Par contre, l’îlot 40 de la même section, affecté aux Postes et occupé à 100% n’a pas été badigeonné comme étant une réserve.
Au vu des résultats qui ressortent de cette contre-expertise, les décisions qui suivent doivent être appliquées:
Le maintien à 15 mètres de la rue initialement prévue à 25 mètres dans la partie sud et son arrêt en T sur la rue au sud du champ de gommiers, afin de préserver l’espace vert. La partie nord de cette rue doit également être reprise avec une emprise de 15 mètres;
Le badigeonnage des réserves implantées pour que ceux qui les occupent actuellement puissent les libérer immédiatement;
La reprise immédiate de l’opération de restructuration qui avait été suspendue, y compris l’ouverture des rues dont les emprises ont été badigeonnées;
L’annulation sur 272 mètres de la rue de 15 mètres tracée injustement sur les îlots 25, 26, 34 et 60 de la section 1.