Le Palais de justice de N'Djamena. © Alwihda Info
Le Tribunal de grande instance de N'Djamena a condamné, vendredi, trois policiers à la peine de cinq ans de prison ferme, avec mandat de dépôt, ainsi que 200 000 Francs CFA d'amende.
Ils ont été reconnus coupables de coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort, ainsi que de complicité.
Le chef d'antenne de l'Agence nationale de la sécurité (ANS) du CSP n°7, Mahamat Abderamane a pour sa part été relaxé par la justice.
Les faits. Le 25 mai dernier, un jeune homme, Yaya Awad, est mort en détention au Commissariat de sécurité publique n°7 de N'Djamena, après avoir subi des coups et blessures mortels lors d'un interrogatoire. La victime avait été arrêté pour une affaire de recel de motocyclette. Quelques jours après les faits, quatre personnes ont été arrêtées : le commissaire de police Abdelkrim Hassan Nassour, deux officiers de police judiciaire (OPJ), Ousmane Batcha Kérim et Mahamat Ousmane, et l'agent de l'ANS, Mahamat Abderamane Yaya.
L'Etat condamné
L'Etat a été condamné au paiement de 10 millions de Francs CFA au titre des dommages-intérêts et un millions de Francs CFA pour les dépens. La justice a estimé que les policiers étaient dans l'exercice de leurs fonctions lorsque les faits ont eu lieu.
Vendredi dernier, le procureur de la République avait requis une peine de 10 ans de prison ferme.
La famille de la victime pourrait faire appel de la décision de justice.
Ils ont été reconnus coupables de coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort, ainsi que de complicité.
Le chef d'antenne de l'Agence nationale de la sécurité (ANS) du CSP n°7, Mahamat Abderamane a pour sa part été relaxé par la justice.
Les faits. Le 25 mai dernier, un jeune homme, Yaya Awad, est mort en détention au Commissariat de sécurité publique n°7 de N'Djamena, après avoir subi des coups et blessures mortels lors d'un interrogatoire. La victime avait été arrêté pour une affaire de recel de motocyclette. Quelques jours après les faits, quatre personnes ont été arrêtées : le commissaire de police Abdelkrim Hassan Nassour, deux officiers de police judiciaire (OPJ), Ousmane Batcha Kérim et Mahamat Ousmane, et l'agent de l'ANS, Mahamat Abderamane Yaya.
L'Etat condamné
L'Etat a été condamné au paiement de 10 millions de Francs CFA au titre des dommages-intérêts et un millions de Francs CFA pour les dépens. La justice a estimé que les policiers étaient dans l'exercice de leurs fonctions lorsque les faits ont eu lieu.
Vendredi dernier, le procureur de la République avait requis une peine de 10 ans de prison ferme.
La famille de la victime pourrait faire appel de la décision de justice.