Tchad : 5000 soldats déployés, notamment à dos de chameaux et chevaux (ministre sécurité). © Alwihda Info
Le ministre délégué à la Présidence chargé de la défense nationale, de la sécurité, des anciens combattants et victimes de guerre, coordonateur de l'état d'urgence, Mahamat Abali Salah, et le ministre de l'Administration du territoire et des Collectivités territoriales décentralisées, Mahamat Ismael Chaïbo, ont convoqué mardi à N'Djamena, l'ensemble des responsables sécuritaires et militaires.
La rencontre s'est déroulée en présence notamment du chef d'état major général des armées, Tahir Erda Taïro, du chef d'état-major de l'armée de terre, de celui de l'armée de l'air, du commandant de la garde nationale et nomade du Tchad, du directeur général de la gendarmerie nationale, du directeur général de la police nationale et du conseiller à la sécurité nationale.
Le chef d'état-major particulier du Président de la République, Bichara Issa Djadallah et le conseiller du chef de l'Etat à la Défense nationale, Mahamat Yaya Oki Dagache, et du chef d'état-major particulier du ministre en charge de La défense, Miarom Samson, ont également pris part à la rencontre.
Le ministre Mahamat Abali Salah a annoncé le déploiement de 5.000 militaires dans les trois provinces visées par l'état d'urgence. Il a appelé à un respect rigoureux des orientations.
"Faisant suite au décret n° 1162 du 20 août 2019 instituant l'état d'urgence dans les provinces du Ouaddaï, du Sila et du Tibesti, les ministres de la sécurité et de l'administration du territoire portent à la connaissance de la population, des autorités administratives, militaires et traditionnelles concernées des mesures prises et demandent que ses différentes autorités les accompagnent dans l'exécution de ces mesures pour la restauration de l'autorité de l'Etat et la cohabitation pacifique", a indiqué le ministre.
Le ministre a justifié la fermeture des frontières pour des raisons sécuritaires et pour contrôler les entrées et sorties avec les pays voisins, à savoir la Libye, le Soudan et la Centrafrique. Il a toutefois mentionné six corridors et postes d'entrées.
"Tout véhicule franchissant nos frontières sans passer par ces postes indiqués sera considéré comme une infraction grave et sera la cible de nos forces de défense et de sécurité", a-t-il mis en garde.
Mahamat Abali Salah a annoncé le déploiement d'une équipe composée de la douane, de la police et des services des mines dans les trois provinces concernées par l'état d'urgence pour procéder à la régularisation des véhicules qui n'ont pas de plaques et de documents afférents. D'après lui, "il est demandé à tous ceux qui ont des véhicules qui ne sont pas en règles, de se rapprocher de cette équipe pour remplir toutes les formalités avant tout usage."
S'agissant de la mesure visant la circulation des motocycles, le ministre confirme l'interdiction mais "à l'intérieur des provinces", "mise à part le périmètre urbain".
Par ailleurs, les travaux d'orpaillage artisanale dans les provinces concernées sont "suspendus jusqu'à la mise en place d'un mécanisme légal avec un comptoir où toutes les personnes doivent être identifiées avec tout le matériel avant d'exploiter. Toute personne qui ne se conformera pas à ces exigences sera arrêté et ce matériel saisi. De même, tous les véhicules servant au transport de clandestins seront saisis", a affirmé Mahamat Abali Salah.
Les incitateurs de ces conflits intercommunautaires ainsi que les complices "soit à l'intérieur ou à l'extérieure seront arrêtés et traduits devant les juridictions compétentes."
Les éléments de la commission de désarmement seront renforcés et déployés sur l'ensemble des provinces concernées par l'état d'urgence, que ce soit en véhicules, à dos de chameaux et de chevaux, soit un effectif d'environ 5000 hommes.
"Toute personne détenant illégalement des armes doit les rendre aux autorités traditionnelles ou administratives. Les forces de défense et de sécurité effectueront des fouilles dans les domiciles, le ferricks et les villages. Toute personne surprise avec des armes sera punie conformément à la loi et l'arme sera saisie", a indiqué le ministre de la sécurité.
Il a demandé aux gouverneurs et chefs des différents commandements des services de sécurité des provinces concernées de prendre des dispositions pour l'application de ces mesures et des points cités par le décret instaurant l'état d'urgence.
La rencontre s'est déroulée en présence notamment du chef d'état major général des armées, Tahir Erda Taïro, du chef d'état-major de l'armée de terre, de celui de l'armée de l'air, du commandant de la garde nationale et nomade du Tchad, du directeur général de la gendarmerie nationale, du directeur général de la police nationale et du conseiller à la sécurité nationale.
Le chef d'état-major particulier du Président de la République, Bichara Issa Djadallah et le conseiller du chef de l'Etat à la Défense nationale, Mahamat Yaya Oki Dagache, et du chef d'état-major particulier du ministre en charge de La défense, Miarom Samson, ont également pris part à la rencontre.
Le ministre Mahamat Abali Salah a annoncé le déploiement de 5.000 militaires dans les trois provinces visées par l'état d'urgence. Il a appelé à un respect rigoureux des orientations.
"Faisant suite au décret n° 1162 du 20 août 2019 instituant l'état d'urgence dans les provinces du Ouaddaï, du Sila et du Tibesti, les ministres de la sécurité et de l'administration du territoire portent à la connaissance de la population, des autorités administratives, militaires et traditionnelles concernées des mesures prises et demandent que ses différentes autorités les accompagnent dans l'exécution de ces mesures pour la restauration de l'autorité de l'Etat et la cohabitation pacifique", a indiqué le ministre.
Le ministre a justifié la fermeture des frontières pour des raisons sécuritaires et pour contrôler les entrées et sorties avec les pays voisins, à savoir la Libye, le Soudan et la Centrafrique. Il a toutefois mentionné six corridors et postes d'entrées.
"Tout véhicule franchissant nos frontières sans passer par ces postes indiqués sera considéré comme une infraction grave et sera la cible de nos forces de défense et de sécurité", a-t-il mis en garde.
Mahamat Abali Salah a annoncé le déploiement d'une équipe composée de la douane, de la police et des services des mines dans les trois provinces concernées par l'état d'urgence pour procéder à la régularisation des véhicules qui n'ont pas de plaques et de documents afférents. D'après lui, "il est demandé à tous ceux qui ont des véhicules qui ne sont pas en règles, de se rapprocher de cette équipe pour remplir toutes les formalités avant tout usage."
S'agissant de la mesure visant la circulation des motocycles, le ministre confirme l'interdiction mais "à l'intérieur des provinces", "mise à part le périmètre urbain".
Par ailleurs, les travaux d'orpaillage artisanale dans les provinces concernées sont "suspendus jusqu'à la mise en place d'un mécanisme légal avec un comptoir où toutes les personnes doivent être identifiées avec tout le matériel avant d'exploiter. Toute personne qui ne se conformera pas à ces exigences sera arrêté et ce matériel saisi. De même, tous les véhicules servant au transport de clandestins seront saisis", a affirmé Mahamat Abali Salah.
Les incitateurs de ces conflits intercommunautaires ainsi que les complices "soit à l'intérieur ou à l'extérieure seront arrêtés et traduits devant les juridictions compétentes."
Les éléments de la commission de désarmement seront renforcés et déployés sur l'ensemble des provinces concernées par l'état d'urgence, que ce soit en véhicules, à dos de chameaux et de chevaux, soit un effectif d'environ 5000 hommes.
"Toute personne détenant illégalement des armes doit les rendre aux autorités traditionnelles ou administratives. Les forces de défense et de sécurité effectueront des fouilles dans les domiciles, le ferricks et les villages. Toute personne surprise avec des armes sera punie conformément à la loi et l'arme sera saisie", a indiqué le ministre de la sécurité.
Il a demandé aux gouverneurs et chefs des différents commandements des services de sécurité des provinces concernées de prendre des dispositions pour l'application de ces mesures et des points cités par le décret instaurant l'état d'urgence.