Le procureur de la République, Youssouf Tom. © Alwihda Info
Sept individus -dont un togolais- ont été présentés mercredi au parquet de N'Djamena, dans le cadre de l'enquête sur l'importation d'une impressionnante quantité de drogue dans un conteneur pour un montant de 7,8 milliards de Francs CFA, au nom du ministère en charge de la défense nationale.
Ils ont été interpellés la veille par des officiers de la Légion de gendarmerie n°10 de N'Djamena, et sont notamment accusés de faux et usage de faux de documents administratifs.
Les présumés délinquants auraient usurpé les noms de plusieurs responsables institutionnels et ministériels.
L'un de leur complice, un commerçant tchadien au Bénin, a été arrêté à Cotonou, tandis que la marchandise, en provenance de l'Inde, a été saisie au port de la capitale béninoise.
Des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères ont également été placés en garde à vue et auditionnés.
Les explications du Procureur
D'après le procureur de la République Youssouf Tom, les individus "ont saisi deux de leurs frères des Affaires étrangères qui ont écrit pour saisir le consul du Tchad au Bénin, d'une part pour lui demander d'intercéder et clarifier cette affaire, d'autre part pour intervenir afin de faire libérer leur compatriote tchadien arrêté au Bénin."
"Les produits saisis au port du Bénin, ce sont des comprimés appelés communément tramadol (un antalgique de niveau 2 interdit au Tchad, ndlr)", précise Youssouf Tom.
Les individus affirment que "cette saisie est commandée par le ministère de la Défense du Tchad. C'est là où il y a un hic. Quand les officiers de police judiciaire de la Légion de gendarmerie sont tombés sur ces informations et qu'ils nous ont saisi, la première des choses c'est qu'on nous a montré le bon de commande", indique le procureur de la République.
Il précise que "ce sont les responsables des affaires étrangères qui ont écrit. Le directeur général a écrit, après le directeur des tchadiens de l'étranger a écrit pour instruire le consul du Tchad et lui demander d'intervenir pour libérer le collègue tchadien en détention là-bas."
Le montant de la commande s'élève à 7,8 milliards de Francs CFA. Le bon de commande, prétendument établi par l'hôpital d'instruction militaire de N'Djamena sur commande de l'armée tchadienne, devait en principe permettre aux malfaiteurs de tromper la vigilance des douaniers béninois et faire passer la livraison sans qu'elle ne soit interceptée, grâce au sceau du "secret défense", n'eut été le signalement d'Interpol.
Ils ont été interpellés la veille par des officiers de la Légion de gendarmerie n°10 de N'Djamena, et sont notamment accusés de faux et usage de faux de documents administratifs.
Les présumés délinquants auraient usurpé les noms de plusieurs responsables institutionnels et ministériels.
L'un de leur complice, un commerçant tchadien au Bénin, a été arrêté à Cotonou, tandis que la marchandise, en provenance de l'Inde, a été saisie au port de la capitale béninoise.
Des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères ont également été placés en garde à vue et auditionnés.
Les explications du Procureur
D'après le procureur de la République Youssouf Tom, les individus "ont saisi deux de leurs frères des Affaires étrangères qui ont écrit pour saisir le consul du Tchad au Bénin, d'une part pour lui demander d'intercéder et clarifier cette affaire, d'autre part pour intervenir afin de faire libérer leur compatriote tchadien arrêté au Bénin."
"Les produits saisis au port du Bénin, ce sont des comprimés appelés communément tramadol (un antalgique de niveau 2 interdit au Tchad, ndlr)", précise Youssouf Tom.
Les individus affirment que "cette saisie est commandée par le ministère de la Défense du Tchad. C'est là où il y a un hic. Quand les officiers de police judiciaire de la Légion de gendarmerie sont tombés sur ces informations et qu'ils nous ont saisi, la première des choses c'est qu'on nous a montré le bon de commande", indique le procureur de la République.
Il précise que "ce sont les responsables des affaires étrangères qui ont écrit. Le directeur général a écrit, après le directeur des tchadiens de l'étranger a écrit pour instruire le consul du Tchad et lui demander d'intervenir pour libérer le collègue tchadien en détention là-bas."
Le montant de la commande s'élève à 7,8 milliards de Francs CFA. Le bon de commande, prétendument établi par l'hôpital d'instruction militaire de N'Djamena sur commande de l'armée tchadienne, devait en principe permettre aux malfaiteurs de tromper la vigilance des douaniers béninois et faire passer la livraison sans qu'elle ne soit interceptée, grâce au sceau du "secret défense", n'eut été le signalement d'Interpol.