L’Association pour le Droit des Consommateurs (ADC) a tenu un point de presse ce jeudi 24 février 2022, à la Maison des médias, pour dénoncer la présence massive dans les villes et sur les étals, de paquets de cigarettes de différentes marques, non conformes aux dispositions légales et réglementaires en matière de conditionnement et d’étiquetage des produits au Tchad. Parmi lesquels, on y trouve Oris, Milano, Esse change, Malboro, Manchester et plusieurs autres.
Ce point de presse est relatif à l’indice des ingérences de l’industrie du tabac, constatées ces dernières années au Tchad, et aux violations massives des textes réglementant la consommation du tabac, notamment la prolifération des cigarettes dans des paquets ne comportant pas des avertissements sanitaires.
Yaya Sidjim, coordinateur du projet tabac et secrétaire général par intérim de ADC, souligne que l’article 13 de la loi du 10 juin 2010, portant lutte antitabac au Tchad stipule que « les paquets et cartouches et toutes formes de conditionnement extérieur des produits du tabac fabriqués, importés et vendus, doivent comporter une mise en garde sanitaire couvrant au minimum 50% de la surface recto et verso, elles doivent se présenter sous forme de dessin ou pictogramme ». Mais les cigarettes vendues sur le marché local ne contiennent pas cela.
Il ajoute que l’arrêté N°420 du 3 septembre 2020, portant conditionnement et étiquette des produits du tabac, stipule aussi en son article 12 que les mises en garde sanitaires, et les messages doivent figurer simultanément sur chaque face de paquet et cartouche. Malheureusement, cela n’est pas le cas des produits vendus sur le marché tchadien.
Face à cette situation, l’ADC demande aux ministères de la Santé publique, des Finances et du commerce, au directeur des douanes, aux autorités municipales, de prendre leurs responsabilités afin que des actions urgentes soient entreprises pour mettre fin à cette situation nuisible à la santé publique, au climat des affaires et aux finances publiques de l’Etat.
Par ailleurs, il demande au gouvernement de mettre en œuvre les dispositions du protocole sur le commerce illicite des produits du tabac, ratifié depuis 2018.
Ce point de presse est relatif à l’indice des ingérences de l’industrie du tabac, constatées ces dernières années au Tchad, et aux violations massives des textes réglementant la consommation du tabac, notamment la prolifération des cigarettes dans des paquets ne comportant pas des avertissements sanitaires.
Yaya Sidjim, coordinateur du projet tabac et secrétaire général par intérim de ADC, souligne que l’article 13 de la loi du 10 juin 2010, portant lutte antitabac au Tchad stipule que « les paquets et cartouches et toutes formes de conditionnement extérieur des produits du tabac fabriqués, importés et vendus, doivent comporter une mise en garde sanitaire couvrant au minimum 50% de la surface recto et verso, elles doivent se présenter sous forme de dessin ou pictogramme ». Mais les cigarettes vendues sur le marché local ne contiennent pas cela.
Il ajoute que l’arrêté N°420 du 3 septembre 2020, portant conditionnement et étiquette des produits du tabac, stipule aussi en son article 12 que les mises en garde sanitaires, et les messages doivent figurer simultanément sur chaque face de paquet et cartouche. Malheureusement, cela n’est pas le cas des produits vendus sur le marché tchadien.
Face à cette situation, l’ADC demande aux ministères de la Santé publique, des Finances et du commerce, au directeur des douanes, aux autorités municipales, de prendre leurs responsabilités afin que des actions urgentes soient entreprises pour mettre fin à cette situation nuisible à la santé publique, au climat des affaires et aux finances publiques de l’Etat.
Par ailleurs, il demande au gouvernement de mettre en œuvre les dispositions du protocole sur le commerce illicite des produits du tabac, ratifié depuis 2018.