Au Tchad, l'impact économique de l'arrêt brutal d'un grand nombre de commerces à cause du coronavirus n'a pas été chiffré mais aura de lourdes conséquences. Celles-ci pourraient "modifier le cours de notre vie quotidienne", a reconnu mardi le chef de l'Etat Idriss Déby dans un message adressé à la Nation.
Dans la capitale, ce sont plusieurs centaines de commerces non alimentaires qui ont mis le cadenas sur les portes ce mardi, tandis que les transports en commun sont à l'arrêt avec l'interdiction de circulation des bus et minibus. En parallèle, les prix des aliments et services montent, de quoi inquiéter.
Une situation "troublante", explique le président, mais nécessaire face à "l’incertitude sanitaire qui nous hante".
"Nombre d’opérateurs économiques, patrons de restaurants et tenanciers de bars et d’autres commerces subissent des dommages incalculables suite à l’arrêt conjoncturel de leurs activités", souligne Déby. Il juge toutefois "inadmissible et illégale" l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base. Car cette situation nécessite une "solidarité nationale".
Dans la capitale, ce sont plusieurs centaines de commerces non alimentaires qui ont mis le cadenas sur les portes ce mardi, tandis que les transports en commun sont à l'arrêt avec l'interdiction de circulation des bus et minibus. En parallèle, les prix des aliments et services montent, de quoi inquiéter.
Une situation "troublante", explique le président, mais nécessaire face à "l’incertitude sanitaire qui nous hante".
"Nombre d’opérateurs économiques, patrons de restaurants et tenanciers de bars et d’autres commerces subissent des dommages incalculables suite à l’arrêt conjoncturel de leurs activités", souligne Déby. Il juge toutefois "inadmissible et illégale" l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base. Car cette situation nécessite une "solidarité nationale".
Infographie sur les principales mesures prises par le Gouvernement tchadien face au COVID-19. Actualisé au 24 mardi 2020. © Alwihda Info
Les services compétents ont été instruits à l’effet de traquer et de traduire en justice tous les commerçants qui seraient auteurs de spéculation des prix. Ainsi, des opérations de surveillance de prix vont s’intensifier sur toute l’étendue du territoire national pour "mettre fin à cette pratique qui n’honore pas le secteur privé".
En plus d'une vingtaine de mesures prises par les autorités pour faire face au coronavirus, il n'est désormais pas exclut un renforcement pouvant conduire à un "confinement total".
Une autre inquiétude risque de freiner cet espoir d'embellie financière annoncée en début d'année : la chute du prix du baril de pétrole. Il côtoie désormais la barre des 20 $, alors que les principales hypothèses macroéconomiques du Budget 2020 retenues par le ministère tchadien des Finances et du Budget tablent sur un prix du pétrole Brent de 60,5 dollars US/baril.
En plus d'une vingtaine de mesures prises par les autorités pour faire face au coronavirus, il n'est désormais pas exclut un renforcement pouvant conduire à un "confinement total".
Une autre inquiétude risque de freiner cet espoir d'embellie financière annoncée en début d'année : la chute du prix du baril de pétrole. Il côtoie désormais la barre des 20 $, alors que les principales hypothèses macroéconomiques du Budget 2020 retenues par le ministère tchadien des Finances et du Budget tablent sur un prix du pétrole Brent de 60,5 dollars US/baril.