Le 23 mars 2020, la base militaire de Bohoma est attaquée vers cinq heures du matin par des insurgés de Boko Haram. Les affrontements dans cette zone semi-insulaire de la province du Lac vont prendre fin vers 13 heures. L'attaque va couter la vie à, au moins, 98 soldats tchadiens.
Dès le lendemain, vers 5 heures du matin, le ministre en charge de la défense, Mahamat Abali Salah et le chef d'état-major général des armées (CEMGA), le général Abakar Abdelkerim Daoud se rendent au Lac. Le chef de l'État Idriss Déby arrive sur les lieux quelques heures après, en début d'après-midi. Il ne reviendra à N'Djamena que le 9 avril 2020.
Une opération de riposte est lancée sept jours après l'attaque, le 29 mars 2020. Baptisée "Colère de Bohoma", elle va permettre de neutraliser plus d'un millier de terroristes.
Dans un entretien à Alwihda Info, le chef d'état-major général des armées (CEMGA), le général Abakar Abdelkerim Daoud, explique que les troupes tchadiennes déployées dans le cadre de l'opération Colère de Bohoma se sont retirées du Nigeria et du Niger :"Nous, nous sommes retirés 10 jours après l'expiration du délai accordé aux forces de ces pays pour reprendre les territoires libérés. C'est au-delà du délai demandé par le Président de la République", soit début mai au lieu du 25 avril.
Désormais, "l'essentiel est d'occuper notre propre territoire", ajoute-t-il.
"L'opération Colère de Bohoma est déjà terminée avec le dernier ratissage du chef de l'État. Plus de 1000 terroristes sont morts. Aujourd'hui, l'opération consiste à surveiller notre territoire totalement libéré de Boko Haram, à travers un contrôle et une surveillance des parties libérées", affirme le général Abakar Abdelkerim Daoud.
Il précise qu'il n'y a pas eu de nouveaux affrontements enregistrés en territoire tchadien depuis le ratissage du territoire.
Le CEMGA assure que le moral des troupes est haut : "Le moral de nos troupes reste toujours combatif et aguerri pour la sécurité nationale."
S'agissant de la vidéo de deux soldats tchadiens exécutés par Boko Haram, le CEMGA s'explique : "Il est vrai que nous avons perdu deux soldats pendant l'attaque. Il se peut que ces soldats exécutés soient ceux qui sont portés disparus."
Revenant sur l'opération Colère de Bohoma, le CEMGA informe qu'en plus de l'appui matériel du Rwanda, Soudan et Nigeria, la France a soutenu l'opération de riposte contre Boko Haram avec deux ou trois frappes contre la position de l'ennemi. "Mais le reste de l'opération est 100% tchadienne", précise-t-il.
Dès le lendemain, vers 5 heures du matin, le ministre en charge de la défense, Mahamat Abali Salah et le chef d'état-major général des armées (CEMGA), le général Abakar Abdelkerim Daoud se rendent au Lac. Le chef de l'État Idriss Déby arrive sur les lieux quelques heures après, en début d'après-midi. Il ne reviendra à N'Djamena que le 9 avril 2020.
Une opération de riposte est lancée sept jours après l'attaque, le 29 mars 2020. Baptisée "Colère de Bohoma", elle va permettre de neutraliser plus d'un millier de terroristes.
Dans un entretien à Alwihda Info, le chef d'état-major général des armées (CEMGA), le général Abakar Abdelkerim Daoud, explique que les troupes tchadiennes déployées dans le cadre de l'opération Colère de Bohoma se sont retirées du Nigeria et du Niger :"Nous, nous sommes retirés 10 jours après l'expiration du délai accordé aux forces de ces pays pour reprendre les territoires libérés. C'est au-delà du délai demandé par le Président de la République", soit début mai au lieu du 25 avril.
Désormais, "l'essentiel est d'occuper notre propre territoire", ajoute-t-il.
"L'opération Colère de Bohoma est déjà terminée avec le dernier ratissage du chef de l'État. Plus de 1000 terroristes sont morts. Aujourd'hui, l'opération consiste à surveiller notre territoire totalement libéré de Boko Haram, à travers un contrôle et une surveillance des parties libérées", affirme le général Abakar Abdelkerim Daoud.
Il précise qu'il n'y a pas eu de nouveaux affrontements enregistrés en territoire tchadien depuis le ratissage du territoire.
Le CEMGA assure que le moral des troupes est haut : "Le moral de nos troupes reste toujours combatif et aguerri pour la sécurité nationale."
S'agissant de la vidéo de deux soldats tchadiens exécutés par Boko Haram, le CEMGA s'explique : "Il est vrai que nous avons perdu deux soldats pendant l'attaque. Il se peut que ces soldats exécutés soient ceux qui sont portés disparus."
Revenant sur l'opération Colère de Bohoma, le CEMGA informe qu'en plus de l'appui matériel du Rwanda, Soudan et Nigeria, la France a soutenu l'opération de riposte contre Boko Haram avec deux ou trois frappes contre la position de l'ennemi. "Mais le reste de l'opération est 100% tchadienne", précise-t-il.