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Tchad : Comment les terroristes sont parvenus à frapper à 50 mètres de la Présidence ?


Alwihda Info | Par Adil Abou/Djimet W./Djamil A/Aminé Adil - 16 Juin 2015


Ces terroristes ont voulu marquer cet acte ignoble défier les autorités Tchadiens et de leur prouver leur capacité de nuisance à frapper partout ou ils veulent et d'envoyer un signal fort à l'allié inconditionnel de Tchad, en l'occurrence, la France.


Tchad : Comment les terroristes sont parvenus à frapper à 50 mètres de la Présidence ?
Quelle crédibilité peut-on encore accorder à nos services de sécurité se demandent le public? Comment les terroristes sont parvenus à frapper au centre névralgique de la capitale Tchadienne à quelques 50 mètres de la Présidence de la République du Tchad et à 100 mètres de l'ambassade de la France, surtout au cœur du dispositif sécuritaire Tchadien notamment la direction générale de la police nationale et de la direction de la sécurité publique. Ces terroristes ont voulu marquer cet acte ignoble pour défier les autorités Tchadiennes et de leur prouver leur capacité de nuisance à frapper partout ou ils veulent et d'envoyer un signal fort à l'allié inconditionnel du Tchad, en l'occurrence, la France.

Comment la secte terroriste a réussi à introduire plusieurs Kamikazes, des explosifs, des motos à N'Djamena sans attirer la moindre attention des services de sécurité lesquels se perdent dans les détails des faits divers du quartier. Où est passé le service de sécurité et de renseignement le temps de repérage des cibles?
Une série d'actes terroristes dans la capitale tchadienne, le public se demande du rôle des services de sécurité qui n'ont pas pu voir venir ces actes et qui n'ont pas pu déjouer ne serait ce qu'un des trois attentats! Pourtant les services de sécurité sont nombreux mais ils manquent de professionnalisme.

Les terroristes ont profité d'important disfonctionnement dans le dispositif sécuritaire de la Police surtout lorsque les policiers ont baissé le bras sur le contrôle de pièces qu'ils doivent effectuer à l'entrée de la direction générale de la police, de chaque personne étrangère au service. Ce manquement blâmable atteste les deux attentats quasi simultanés entre la direction générale de la police nationale et la direction de la sécurité publique, d'une part et à l'école de la police nationale, d'autre part.

Il paraît que le kamikaze serait venu resté à côté d'un policier en faction avant d'attendre son heure à 9h50 minutes pour déclencher l'explosif qu'il portait sur lui d'après une source policière. En temps normal, il est formellement interdit pour une personne en tenue civile de venir s'asseoir à coté d'un policier en faction.
C'est une négligence grave si cela se confirme. Ce terroriste serait venu pour chercher à s'introduire à la direction générale de la police pour provoquer d'énormes dégâts humains et matériels. Au moment où il était là, la porte de la direction générale de la police nationale est restée fermé ou il aurait profité pour aller à côté d'un policier en faction à l'entrée de la direction de la sécurité publique. Une autre source indique qu'il s'agit d'une personne roulant sur une moto qui aurait fait actionner les bombes qu'il portait entre la direction de la sécurité publique et la direction générale de police nationale.

A l'école de la police, les versions divergent. Un terroriste aurait profité de négligence de policiers pour rentrer calmement faire exploser des bombes artisanales qu'il portait au milieu de nouveaux recrus pendant qu'un autre kamikaze se fait exploser à l'entrée de l'école, indique une source policière.

Ces deux terroristes auraient été déposés près de leur cible par un véhicule de marque Rave4 avant d'être intercepté grâce à l'aide de la population et pris dans une course-poursuite par les forces de l'ordre et détenus dans le plus grand secret.

Tous ces éléments précités permettent de mettre en exergue la négligence ou la défaillance des forces de sécurité tant bien sur l'infiltration au niveau des frontières que sur les entrées des édifices publiques.

Face à cette menace désormais certaine, Il faut:
1/ diligenter une enquête approfondie pour établir la responsabilité de différents responsables de la sécuritaire pour cette négligence grave et de les sanctionner sévèrement.

2/ Le Président de la République doit revoir, en priorité, et dans l'immédiat, la structure sécuritaire en nommant des professionnels non pas des amateurs, des hauts parleurs, des dénonciateurs, des indicateurs, des coureurs des jupons... la situation est grave et il faut un acte à la hauteur de la mission qui est celle de faire échouer toutes les tentatives de déstabilisation du réseau terroriste.

3/ Une autre mesure immédiate consiste d'appliquer l'interdiction de circulation des toutes les voitures fumées sur tout le territoire national et de tous les motos entre le Cameroun et le Tchad. Les terroristes auraient profité de cette dernière mesure qui vient d'être assouplie il y a seulement trois semaines.


Tchad : Comment les terroristes sont parvenus à frapper à 50 mètres de la Présidence ?
Quel est le bilan des attaques suicides de ce lundi? Entre 30 et 80 morts selon divers témoignages non officiels, mais le gouvernement a déclaré officiellement un premier bilan de 27 morts dont quatre terroristes et une centaine de blessés. Le seul "hôpital de l'Amitié Chine Tchad" a enregistré 19 morts et 60 blessés. Ces victimes évacuées dans cette structure hospitalière, pour la plupart de nouveaux recrus de la police en pleine formation, ont subi de plein fouet l'explosion de deux kamikazes à l'école de la police. Les agents sont un peu débordés par le nombre important de blessés.

D'après une source policière, un présumé terroriste à bord d'un véhicule RAV 4, ayant déposé les deux kamikazes qui ce sont faits explosés à l'école de police, aurait été appréhendé par les forces de l'ordre, sur dénonciation de la population. C'est un des véhicules ayant servi de transport et de repérage de cibles pour les Kamikazes. On ignore encore combien de terroristes se trouvent infiltrés au pays, quels engins explosifs disposent-ils et quels sont les cibles qu'ils comptent frapper?








Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)




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