Le président du parti UNDR, Saleh Kebzabo a fait une déclaration ce jeudi sur la situation liée à la propagation de la pandémie de Covid-19 au Tchad. Il a formulé des propositions et des suggestions à l'endroit du Gouvernement.
Dans sa déclaration, Saleh Kebzabo affirme que "la majorité des Tchadiens vivaient déjà dans la précarité qui se caractérisait par un bien-être sans cesse en recul dans tous les domaines : sécuritaire, économique, financier et social."
"Vivre est devenu un défi au quotidien pour la plupart d'entre nous, sans espoir d'une amélioration quelconque. Les marchés sont de plus en plus inaccessibles, tant les prix des denrées, même locales, sont devenus inaccessibles", a-t-il dit.
Saleh Kebzabo rappelle que "face à cette situation pandémique, l'UNDR a alerté l'opinion à plusieurs reprises en attirant l'attention du Gouvernement sur les risques potentiels à venir mais, visiblement, il avait d'autres soucis et regardait ailleurs."
"En ces temps difficiles où la nation doit être mobilisée pour constituer un front commun au-delà des clivages traditionnels, le Gouvernement continue malheureusement sa navigation à vue aux conséquences dévastatrices", estime le leader de l'UNDR.
Face à la gravité de la situation, l'UNDR invite instamment le Président de République à "sortir de son mutisme et à prendre personnellement la situation en main au lieu de gérer par procuration."
Les propositions de l'UNDR
L'UNDR propose que les grandes villes, notamment sur les grands axes nord-sud et aux frontières, soient immédiatement fermées aux mouvements des personnes à une distance de 25 km pour ce qui concerne N'Djamena et de 10 km pour les autres villes.
"Les marchés hebdomadaires des villages, les marchés de vivres et les boutiques de commerce général, ainsi que toutes les activités commerciales doivent être réautorisés pendant une période précise de la journée et sous un encadrement strict", préconise l'UNDR.
Le parti fait également d'autres recommandations : entreprendre sans délai et encourager les recherches sur les plantes locales de notre pharmacopée qui pourraient constituer une solution à courte terme ; adopter un protocole unique de soins à base de chloroquine et lancer concomitamment une commande de Covid-Organics de Madagascar ; recruter 10.000 à 20.000 jeunes sans emploi dans le but de les utiliser dans une vaste campagne de sensibilisation de porte-à-porte sur l'ensemble du territoire.
Le parti estime que les édifices religieux doivent rester fermés et les prières en groupe absolument prescrites. Il appelle à doter sans délai les personnels de santé en équipements de protection dans l'exercice de leur métier et prévoir des incitatifs pour améliorer leurs conditions de vie et de travail.
Un plan de sortie de crise
L'UNDR envisage un plan de sortie de crise pour gérer les conséquences générées par le Covid-19 à savoir : instaurer un dialogue national réunissant les personnalités représentatives politiques, économiques, sociales, religieuses et des experts pluridisciplinaires afin de réfléchir sur les perspectives à moyen et long terme ; et rendre effectives les mesures financières et les facilités annoncées par le Président de la République pour sauver les entreprises de la faillite.
Il préconise de repenser entièrement la politique nationale de santé et élaborer un plan quinquennal avec l'objectif effectif d'assurer les soins de base accessibles pour tous ; ouvrir un Institut de recherches médicales qui privilégie la pharmacopée nationale ; rendre fonctionnel le laboratoire national de santé publique créé depuis 2008 ; et mettre en place une politique de santé résiliente, basée sur la compétence, la transparence et la culture de rendre compte.
Dans sa déclaration, Saleh Kebzabo affirme que "la majorité des Tchadiens vivaient déjà dans la précarité qui se caractérisait par un bien-être sans cesse en recul dans tous les domaines : sécuritaire, économique, financier et social."
"Vivre est devenu un défi au quotidien pour la plupart d'entre nous, sans espoir d'une amélioration quelconque. Les marchés sont de plus en plus inaccessibles, tant les prix des denrées, même locales, sont devenus inaccessibles", a-t-il dit.
Saleh Kebzabo rappelle que "face à cette situation pandémique, l'UNDR a alerté l'opinion à plusieurs reprises en attirant l'attention du Gouvernement sur les risques potentiels à venir mais, visiblement, il avait d'autres soucis et regardait ailleurs."
"En ces temps difficiles où la nation doit être mobilisée pour constituer un front commun au-delà des clivages traditionnels, le Gouvernement continue malheureusement sa navigation à vue aux conséquences dévastatrices", estime le leader de l'UNDR.
Face à la gravité de la situation, l'UNDR invite instamment le Président de République à "sortir de son mutisme et à prendre personnellement la situation en main au lieu de gérer par procuration."
Les propositions de l'UNDR
L'UNDR propose que les grandes villes, notamment sur les grands axes nord-sud et aux frontières, soient immédiatement fermées aux mouvements des personnes à une distance de 25 km pour ce qui concerne N'Djamena et de 10 km pour les autres villes.
"Les marchés hebdomadaires des villages, les marchés de vivres et les boutiques de commerce général, ainsi que toutes les activités commerciales doivent être réautorisés pendant une période précise de la journée et sous un encadrement strict", préconise l'UNDR.
Le parti fait également d'autres recommandations : entreprendre sans délai et encourager les recherches sur les plantes locales de notre pharmacopée qui pourraient constituer une solution à courte terme ; adopter un protocole unique de soins à base de chloroquine et lancer concomitamment une commande de Covid-Organics de Madagascar ; recruter 10.000 à 20.000 jeunes sans emploi dans le but de les utiliser dans une vaste campagne de sensibilisation de porte-à-porte sur l'ensemble du territoire.
Le parti estime que les édifices religieux doivent rester fermés et les prières en groupe absolument prescrites. Il appelle à doter sans délai les personnels de santé en équipements de protection dans l'exercice de leur métier et prévoir des incitatifs pour améliorer leurs conditions de vie et de travail.
Un plan de sortie de crise
L'UNDR envisage un plan de sortie de crise pour gérer les conséquences générées par le Covid-19 à savoir : instaurer un dialogue national réunissant les personnalités représentatives politiques, économiques, sociales, religieuses et des experts pluridisciplinaires afin de réfléchir sur les perspectives à moyen et long terme ; et rendre effectives les mesures financières et les facilités annoncées par le Président de la République pour sauver les entreprises de la faillite.
Il préconise de repenser entièrement la politique nationale de santé et élaborer un plan quinquennal avec l'objectif effectif d'assurer les soins de base accessibles pour tous ; ouvrir un Institut de recherches médicales qui privilégie la pharmacopée nationale ; rendre fonctionnel le laboratoire national de santé publique créé depuis 2008 ; et mettre en place une politique de santé résiliente, basée sur la compétence, la transparence et la culture de rendre compte.