Face à la pandémie du coronavirus, les enfants de la rue ne sont pas oubliés dans la capitale. La Fondation Asma Gassim a lancé une campagne de sensibilisation et d'appui à ces centaines de jeunes qui sont dans les rues.
Ce jeudi, la Fondation a réuni une centaine d'enfants de la rue du quartier Kabalaye, pour leur prodiguer des conseils essentiels liés aux mesures barrières prises par les autorités pour faire face à toute propagation du COVID-19.
Ce jeudi, la Fondation a réuni une centaine d'enfants de la rue du quartier Kabalaye, pour leur prodiguer des conseils essentiels liés aux mesures barrières prises par les autorités pour faire face à toute propagation du COVID-19.
"Les enfants ont été sensibilisés sur les mesures barrières, notamment la bonne manière de laver les mains avec du savon. Ils ont tour à tour réalisé une démonstration, avant de recevoir des savons pour les aider à renforcer leur hygiène.
Chacun d'eux a passé le "test" pour le lavage des mains, sous le regard avisé du sensibilisateur.
"Notre initiative vise à renforcer l'hygiène parce que la propreté ça donne la santé. Nous voulons être propres. Nous les avons pris un par un pour leur expliquer", explique l'un des sensibilisateurs.
Chacun d'eux a passé le "test" pour le lavage des mains, sous le regard avisé du sensibilisateur.
"Notre initiative vise à renforcer l'hygiène parce que la propreté ça donne la santé. Nous voulons être propres. Nous les avons pris un par un pour leur expliquer", explique l'un des sensibilisateurs.
"Avant-hier on a pu laver nos habits. Hier aussi on nous a donné du savon, aujourd'hui aussi. On leur dit merci. Dans notre cœur, on a vraiment envie d'arrêter de consommer de la drogue, d'avoir un toit, d'être propres, même si le diable nous tourne autour", se réjouit un jeune qui vit dans la rue.
"Nous sommes heureux d'avoir reçu quelques conseils. Nous voulons que Dieu nous aide à revenir à une vie stable, avec un travail, pour être des personnes dignes", ajoute un autre jeune qui brandit son savon, sourire aux lèvres.
"Nous sommes heureux d'avoir reçu quelques conseils. Nous voulons que Dieu nous aide à revenir à une vie stable, avec un travail, pour être des personnes dignes", ajoute un autre jeune qui brandit son savon, sourire aux lèvres.
"La propreté contre un cadeau"
La présidente de la Fondation, Asma Gassim, leur a lancé un défi, la propreté contre un cadeau. Elle explique que ces enfants ne peuvent pas être abandonnés comme ça face à la pandémie. "Je suis en contact avec tous ces enfants, je les connais, un à un. Je suis en train de les prendre par zone. Depuis quelques jours, je travaille avec les enfants qui sont à Kabalaye, mes voisins", souligne-t-elle.
Elle rappelle que le manque d'hygiène renforce la vulnérabilité face aux maladies. Ainsi, elle insiste pour que ces jeunes prennent une douche chaque jour.
"Ils ne sont pas les enfants de la rue. Il y a une raison pour laquelle ces enfants se sont retrouvés dans la rue", dit-elle.
La présidente de la Fondation, Asma Gassim, leur a lancé un défi, la propreté contre un cadeau. Elle explique que ces enfants ne peuvent pas être abandonnés comme ça face à la pandémie. "Je suis en contact avec tous ces enfants, je les connais, un à un. Je suis en train de les prendre par zone. Depuis quelques jours, je travaille avec les enfants qui sont à Kabalaye, mes voisins", souligne-t-elle.
Elle rappelle que le manque d'hygiène renforce la vulnérabilité face aux maladies. Ainsi, elle insiste pour que ces jeunes prennent une douche chaque jour.
"Ils ne sont pas les enfants de la rue. Il y a une raison pour laquelle ces enfants se sont retrouvés dans la rue", dit-elle.
Selon Asma Gassim, certains de ces enfants ont perdu leurs parents et n'ont trouvé personne pour les encadrer. "Ce sont nos enfants. Socialement, je ne peux pas dormir et laisser mes enfants, ce sont mes enfants. Je ne vais pas laisser ces enfants", assure-t-elle.
A N’Djamena, plusieurs jeunes de la rue sont organisés en groupes avec un "leader", ce qui permet à la Fondation d'avoir des interlocuteurs pour se rapprocher plus facilement d'eux.
A N’Djamena, plusieurs jeunes de la rue sont organisés en groupes avec un "leader", ce qui permet à la Fondation d'avoir des interlocuteurs pour se rapprocher plus facilement d'eux.