La ville de Bénoye, chef-lieu du département de Ngourkosso, au Logone Occidental. © Golmen Ali/Alwihda Info
"Ceux qui n'ont pas accès à la radio, la télévision, il faut sensibiliser de près. Dans les réunions, nous avons exhorté les chefs traditionnels. Ils font du porte-à-porte", a déclaré hier le préfet de département de Ngourkosso, Béchir Tahir Mahamat, dans un entretien à Alwihda Info.
Selon lui, face à la pandémie du Covid-19, l'implication des chefs traditionnels est primordiale. "Au niveau du département, nous avons multiplié les rencontres. Tout contrevenant qui ne respecte pas les décisions gouvernementales sera puni. Les chefs traditionnels ne sont pas restés indifférents pour sensibiliser la population profonde", explique Béchir Tahir Mahamat.
Dans le département de Ngourkosso, au Logone Occidental, un comité de sensibilisation a été mis sur pied, impliquant les techniciens de l'OMS, l'Unicef et le médecin chef de district.
Les étudiants qui reviennent du Cameroun doivent se présenter au district de santé pour des analyses. "Nous avons enregistré la semaine plus de six étudiants. Le médecin chef de district a fait des analyses avant qu'on les libère", souligne le préfet de département de Ngourkosso.
Selon lui, face à la pandémie du Covid-19, l'implication des chefs traditionnels est primordiale. "Au niveau du département, nous avons multiplié les rencontres. Tout contrevenant qui ne respecte pas les décisions gouvernementales sera puni. Les chefs traditionnels ne sont pas restés indifférents pour sensibiliser la population profonde", explique Béchir Tahir Mahamat.
Dans le département de Ngourkosso, au Logone Occidental, un comité de sensibilisation a été mis sur pied, impliquant les techniciens de l'OMS, l'Unicef et le médecin chef de district.
Les étudiants qui reviennent du Cameroun doivent se présenter au district de santé pour des analyses. "Nous avons enregistré la semaine plus de six étudiants. Le médecin chef de district a fait des analyses avant qu'on les libère", souligne le préfet de département de Ngourkosso.
Il préconise à la population de rester chez elle, en plus de l'application des mesures barrières, notamment l'hygiène, le port du cache-nez ou encore les regroupements. "Cette maladie n'a pas de frontières. Raison pour laquelle, tout le monde est éveillé", dit-il.
S'agissant des marchés hebdomadaires qui s'ouvrent de temps en temps et qui peuvent poser problème quant au respect de la règle des regroupements, le préfet donne des détails sur les mesures prises pour contrecarrer la situation. Selon lui, malgré le sous-effectif, un comité mixte a été mis sur pied.
"Ce comité, en accord avec le comité de veille, doit descendre chaque jour dans les marchés hebdomadaires pour voir si les gens respectent les mesures. D'après ce qu'ils m'ont rapporté, dans l'ensemble du département, toutes les mesures sont respectées", précise le préfet.
S'agissant des marchés hebdomadaires qui s'ouvrent de temps en temps et qui peuvent poser problème quant au respect de la règle des regroupements, le préfet donne des détails sur les mesures prises pour contrecarrer la situation. Selon lui, malgré le sous-effectif, un comité mixte a été mis sur pied.
"Ce comité, en accord avec le comité de veille, doit descendre chaque jour dans les marchés hebdomadaires pour voir si les gens respectent les mesures. D'après ce qu'ils m'ont rapporté, dans l'ensemble du département, toutes les mesures sont respectées", précise le préfet.
La ville de Bénoye, chef-lieu du département de Ngourkosso, au Logone Occidental. © Golmen Ali/Alwihda Info
Les conflits agriculteurs-éleveurs
Face au récurrent conflit entre agriculteurs et éleveurs, le préfet relève que dès sa prise de service le 22 août 2019, il a convoqué tous ses collaborateurs pour le retour des éleveurs "car le département ne possède pas beaucoup d'éleveurs sédentaires, hormis les nomades. Lorsque ces éleveurs nomades sont de retour, il y a des dégâts."
D'après lui, "pour mettre un garde-fou et éviter des dégâts colossaux, nous avons mis sur pied un comité départemental qui a aussi mis en place des sous-comités". Il ajoute que "le comité a fait une très large sensibilisation. Nous avons pu finir l'année sans pertes. Je salue cette sensibilisation qui a été faite par les chefs traditionnels qui sont restés à nos côtés. Nous, nous en sommes sortis sans majeurs problèmes."
Les défis du département
Le département est confronté à plusieurs défis, notamment l'enclavement. "De juin à octobre, la population traverse une période très difficile. La commune de Bénoye a conjuré ses efforts", affirme Béchir Tahir Mahamat.
"Avec nous moyens de bord, nous avons réfection la tribune qui est la place publique. Nous avons réfectionné le seul rond-point. Certains bâtiments ont été construits il y a 80 ans, ils menaçaient de s'écrouler. Nous avons pu réfectionner", détaille le préfet.
Face au récurrent conflit entre agriculteurs et éleveurs, le préfet relève que dès sa prise de service le 22 août 2019, il a convoqué tous ses collaborateurs pour le retour des éleveurs "car le département ne possède pas beaucoup d'éleveurs sédentaires, hormis les nomades. Lorsque ces éleveurs nomades sont de retour, il y a des dégâts."
D'après lui, "pour mettre un garde-fou et éviter des dégâts colossaux, nous avons mis sur pied un comité départemental qui a aussi mis en place des sous-comités". Il ajoute que "le comité a fait une très large sensibilisation. Nous avons pu finir l'année sans pertes. Je salue cette sensibilisation qui a été faite par les chefs traditionnels qui sont restés à nos côtés. Nous, nous en sommes sortis sans majeurs problèmes."
Les défis du département
Le département est confronté à plusieurs défis, notamment l'enclavement. "De juin à octobre, la population traverse une période très difficile. La commune de Bénoye a conjuré ses efforts", affirme Béchir Tahir Mahamat.
"Avec nous moyens de bord, nous avons réfection la tribune qui est la place publique. Nous avons réfectionné le seul rond-point. Certains bâtiments ont été construits il y a 80 ans, ils menaçaient de s'écrouler. Nous avons pu réfectionner", détaille le préfet.