Des gendarmes escortent des détenus vers la prison de Koro Toro. Illustration. © Golmen Ali/Alwihda Info
La Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme (CTDDH) a exigé vendredi le "désengorgement impératif et immédiat des prisons du Tchad en prévision d'une éventuelle propagation du virus du COVID19 dans les endroits surpeuplés et surtout dans tous les lieux de détention."
Le secrétaire général de la CTDDH, Mahamat Nour Ibedou, relève des risques dans ces lieux, à l'exemple de la prison d'Amsinéné "sensée contenir 350 détenus et qui en contient près de 3000."
La CTDDH estime que "la moitié des détenus au bagne d'Amsinéné et Koro Toro sont des innocents qui y sont envoyés soit par des juges corrompus et à la solde du pouvoir, soit par des individus véreux et intouchables."
L'Organisation "exige la constitution sans délais d'une commission mixte composée des responsables de l'administration pénitentiaire, du parquet et des membres de la société civile, afin d'examiner en urgence les dossiers de tous les détenus en vue de détecter les innocents arrêtés arbitrairement et de procéder ainsi à leur libération immédiate."
La CTDDH entend adresser un courrier au Comité de crise qui vient d'être formé afin de lui expliquer l'imperieuse nécessité d'une solution rapide. Elle espère que le gouvernement "prendra la mesure de la gravité de la situation des détenus et compte sur sa prompte réaction."
Le Gouvernement rassure
Interrogé ce vendredi sur la radio Réseau des Citoyens, le ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein, a rassuré sur le cas des prisons, précisant que des dispositions ont été prises, notamment quant à l'encadrement des visites.
Le secrétaire général de la CTDDH, Mahamat Nour Ibedou, relève des risques dans ces lieux, à l'exemple de la prison d'Amsinéné "sensée contenir 350 détenus et qui en contient près de 3000."
La CTDDH estime que "la moitié des détenus au bagne d'Amsinéné et Koro Toro sont des innocents qui y sont envoyés soit par des juges corrompus et à la solde du pouvoir, soit par des individus véreux et intouchables."
L'Organisation "exige la constitution sans délais d'une commission mixte composée des responsables de l'administration pénitentiaire, du parquet et des membres de la société civile, afin d'examiner en urgence les dossiers de tous les détenus en vue de détecter les innocents arrêtés arbitrairement et de procéder ainsi à leur libération immédiate."
La CTDDH entend adresser un courrier au Comité de crise qui vient d'être formé afin de lui expliquer l'imperieuse nécessité d'une solution rapide. Elle espère que le gouvernement "prendra la mesure de la gravité de la situation des détenus et compte sur sa prompte réaction."
Le Gouvernement rassure
Interrogé ce vendredi sur la radio Réseau des Citoyens, le ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein, a rassuré sur le cas des prisons, précisant que des dispositions ont été prises, notamment quant à l'encadrement des visites.