Une chambre de l'hôpital de Farcha à N'Djamena, Tchad. Illustration. © Alwihda Info
Le ministre de la Santé publique, Pr. Mahamoud Youssouf Khayal, est revenu en détails lundi, à l'Assemblée nationale, sur la cause précise qui a entrainé la contamination de personnel médical par le Covid-19. Il a précisé que la contamination n'a pas eu lieu lors de manipulations au sein du laboratoire mais plutôt suite à une "erreur" d'un "cadre de la santé bien expérimenté".
"Le corps médical, la petite histoire comment ça s'est passée : nous avions quelqu'un qui était parti à Abéché (cas suspect, Ndlr), quelqu'un est parti le prélever. Un cadre de la santé bien expérimenté. Dans cette histoire, les plus expérimentés font des erreurs. (...) Certains pensent qu'ils sont très expérimentés, ils ne lisent pas les procédures. C'est ça que je dis dans mon rapport", a expliqué le ministre de la Santé publique.
Le "tapis de prière" et les "gouttelettes"
"Dans mon rapport, je dis qu'ils sont bien protégés mais les mesures ne sont pas bien suivies. On dit à un technicien, avant de toucher la machine il faut que quelqu'un lise les procédures et une autre applique. Mais maintenant combien font ça ? C'est parti comme ça. Il a chuté. Ce n’est pas en travaillant dans le laboratoire. Désolé. Il a chuté du virus. (...) Ses autres collègues ne sont jamais rentrés dans le laboratoire. Ils ne sont pas du tout rentrés. Ils sont venus et dans un tapis de prière, il y a les gouttelettes qui se déposent et les gouttelettes qui s'aspirent. Et c'est comme ça qu'eux se sont contaminés", a détaillé Pr. Mahamoud Youssouf Khayal.
"Ça allait leur causer la mort"
"Je le dis parce qu'aujourd'hui vous êtes les représentants du peuple et vous devez savoir comment cela s'est passé. Les erreurs humaines ce n’est pas une honte, ça existe mais on ne le répète pas. Ça allait leur causer la mort. Dieu merci, aujourd'hui, ils sont guéris. Presque une vingtaine qui est guérie", a indiqué le ministre.
Il a ajouté que lorsque les allemands ont offert le laboratoire de troisième génération, à défaut de structure d'accueil, il a été mis dans une villa : "On a mis là-bas, on a formé les gens. Le directeur à l'intérieur il respecte (les mesures, Ndlr), il n'a jamais chuté. Mais comme c'est petit, les gens quand ils travaillent, ils sortent de là pour aller trouver leurs collègues à la Centrale pharmaceutique d'achat (CPA)". Pr. Mahamoud Youssouf Khayal a souligné qu'en ce temps, les mesures n'étaient pas assez respectées : "Ils mangent ensemble, ils bavardent ensemble, ils ont chuté."
Cette situation a conduit le ministère de la Santé publique à "tester tout le personnel qui travaille au laboratoire".
"On les a fait venir, on les a testés. Trois sont positifs. Ça fait quatre. Ils partent à la CPA travailler, allons-y tester tous ceux qui travaillent à la CPA. (...) Nous on ne doit pas donner cette occasion au Tchad. Le peu de moyens qu'on a, utilisons-le avec intelligence", a affirmé le ministre.
"Nous sommes partis prendre tous les gens de la CPA. On a trouvé cinq. Parmi les cinq, il y a un garçon de salle. On a dit qu'on ne s'arrête pas ici. Tous ceux qui travaillent dans les laboratoires, on les prend. On les a pris, on les a testés. Nous avons fait ressortir au total à peu près une vingtaine. Et tous aujourd'hui, Dieu merci, ils sont guéris", a conclu le ministre de la Santé publique.
"Le corps médical, la petite histoire comment ça s'est passée : nous avions quelqu'un qui était parti à Abéché (cas suspect, Ndlr), quelqu'un est parti le prélever. Un cadre de la santé bien expérimenté. Dans cette histoire, les plus expérimentés font des erreurs. (...) Certains pensent qu'ils sont très expérimentés, ils ne lisent pas les procédures. C'est ça que je dis dans mon rapport", a expliqué le ministre de la Santé publique.
Le "tapis de prière" et les "gouttelettes"
"Dans mon rapport, je dis qu'ils sont bien protégés mais les mesures ne sont pas bien suivies. On dit à un technicien, avant de toucher la machine il faut que quelqu'un lise les procédures et une autre applique. Mais maintenant combien font ça ? C'est parti comme ça. Il a chuté. Ce n’est pas en travaillant dans le laboratoire. Désolé. Il a chuté du virus. (...) Ses autres collègues ne sont jamais rentrés dans le laboratoire. Ils ne sont pas du tout rentrés. Ils sont venus et dans un tapis de prière, il y a les gouttelettes qui se déposent et les gouttelettes qui s'aspirent. Et c'est comme ça qu'eux se sont contaminés", a détaillé Pr. Mahamoud Youssouf Khayal.
"Ça allait leur causer la mort"
"Je le dis parce qu'aujourd'hui vous êtes les représentants du peuple et vous devez savoir comment cela s'est passé. Les erreurs humaines ce n’est pas une honte, ça existe mais on ne le répète pas. Ça allait leur causer la mort. Dieu merci, aujourd'hui, ils sont guéris. Presque une vingtaine qui est guérie", a indiqué le ministre.
Il a ajouté que lorsque les allemands ont offert le laboratoire de troisième génération, à défaut de structure d'accueil, il a été mis dans une villa : "On a mis là-bas, on a formé les gens. Le directeur à l'intérieur il respecte (les mesures, Ndlr), il n'a jamais chuté. Mais comme c'est petit, les gens quand ils travaillent, ils sortent de là pour aller trouver leurs collègues à la Centrale pharmaceutique d'achat (CPA)". Pr. Mahamoud Youssouf Khayal a souligné qu'en ce temps, les mesures n'étaient pas assez respectées : "Ils mangent ensemble, ils bavardent ensemble, ils ont chuté."
Cette situation a conduit le ministère de la Santé publique à "tester tout le personnel qui travaille au laboratoire".
"On les a fait venir, on les a testés. Trois sont positifs. Ça fait quatre. Ils partent à la CPA travailler, allons-y tester tous ceux qui travaillent à la CPA. (...) Nous on ne doit pas donner cette occasion au Tchad. Le peu de moyens qu'on a, utilisons-le avec intelligence", a affirmé le ministre.
"Nous sommes partis prendre tous les gens de la CPA. On a trouvé cinq. Parmi les cinq, il y a un garçon de salle. On a dit qu'on ne s'arrête pas ici. Tous ceux qui travaillent dans les laboratoires, on les prend. On les a pris, on les a testés. Nous avons fait ressortir au total à peu près une vingtaine. Et tous aujourd'hui, Dieu merci, ils sont guéris", a conclu le ministre de la Santé publique.