Alors qu'une mesure de fermeture des commerces non alimentaires se dessine, les autres mesures barrières visant à mieux prévenir la pandémie de coronavirus sonnent comme dans l'oreille d'un sourd pour certains n'djamenois.
La vie suit son cours ce lundi matin au marché central de la capitale. Des commerçants font bloc face à une éventuelle fermeture de leurs boutiques. Ils estiment que "si le Gouvernement veut que nous arrêtons de vendre nos marchandises pour faire face à la propagation du coronavirus, il faut qu'il essaie de nourrir nos enfants à la maison. Sinon nos enfants mourront de faim."
Pour certains, coronavirus est une maladie qui n'attaque que des personnes qui ont peur de la vie. "Nous continuerons à exercer nos activités commerciales jusqu'au dernier survivant", affirment-ils.
La vie suit son cours ce lundi matin au marché central de la capitale. Des commerçants font bloc face à une éventuelle fermeture de leurs boutiques. Ils estiment que "si le Gouvernement veut que nous arrêtons de vendre nos marchandises pour faire face à la propagation du coronavirus, il faut qu'il essaie de nourrir nos enfants à la maison. Sinon nos enfants mourront de faim."
Pour certains, coronavirus est une maladie qui n'attaque que des personnes qui ont peur de la vie. "Nous continuerons à exercer nos activités commerciales jusqu'au dernier survivant", affirment-ils.
Au centre ville, le prix du transport des taxis a doublé d'environ 50%, passant notamment de 250 FCFA à 500 FCFA pour certains trajets.
Le nombre de passagers est fixé à trois places pour chaque taxi, rappelle la police. Les transports urbains des mini-bus sont quasi-totalement inexistants au centre ville, sauf en périphérie.
Le nombre de passagers est fixé à trois places pour chaque taxi, rappelle la police. Les transports urbains des mini-bus sont quasi-totalement inexistants au centre ville, sauf en périphérie.
Il est aussi constaté que la plupart des stations services ne fonctionnent plus par manque de ravitaillement ou suite à un dysfonctionnement de la raffinerie de Djarmaya. Les citoyens s'inquiètent d'une imminente pénurie de gaz et de carburant.
Vendredi dernier, le ministre du Pétrole, des Mines et de l'Energie, Mahamat Hamid Koua, a annoncé que pour des raisons de surproduction, la raffinerie de Djarmaya va procéder à une suspension provisoire d'activités de production à compter de demain, mardi 24 mars 2020.
Le ministre assure que cette mise en arrêt de production n'impactera pas l'approvisionnement en produits pétroliers auprès de la raffinerie. Il a invité l'Autorité de régulation du secteur aval du Tchad à "suivre de près la distribution afin que les produits soient disponibles à tout moment, mais aussi d'éviter un quelconque désagrément."
Vendredi dernier, le ministre du Pétrole, des Mines et de l'Energie, Mahamat Hamid Koua, a annoncé que pour des raisons de surproduction, la raffinerie de Djarmaya va procéder à une suspension provisoire d'activités de production à compter de demain, mardi 24 mars 2020.
Le ministre assure que cette mise en arrêt de production n'impactera pas l'approvisionnement en produits pétroliers auprès de la raffinerie. Il a invité l'Autorité de régulation du secteur aval du Tchad à "suivre de près la distribution afin que les produits soient disponibles à tout moment, mais aussi d'éviter un quelconque désagrément."