Un couloir de l'hôpital de Farcha à N'Djamena, au Tchad. © Alwihda Info
Le Bureau exécutif de l'Ordre national des médecins du Tchad (ONMT) a exprimé lundi "son soutien sans faille à tous les corps soignants qui font face actuellement à la pandémie de Covid-19 malgré le lourd tribut déjà payé."
"Pour mémoire, l'ONMT compte plus d'une trentaine de personnes soignantes tombées malades de Covid-19, avec même déjà des cas de décès", selon le président de l'Ordre, Dr. Mbainguinam Dionadji.
Il déplore un "silence inexpliqué" à "différentes interpellations écrites aux autorités en charge de la santé".
"Nous sommes obligés de demander maintenant publiquement pour savoir pourquoi l'équipement de protection du personnel soignant tarde toujours à venir ? Alors que ces personnels représentent une bonne proportion de malades actuels de Covid-19", explique Dr. Mbainguinam Dionadji.
"Nous pensons que l'heure n'est plus aux discours ou promesses mais aux actions concrètes", dit-il.
"Le Tchad n'a pas la capacité de subir une longue pandémie"
L'ONMT recommande urgemment : que les personnels soignants soient réellement formés en grand nombre dans tout le Tchad, équipés et motivés d'une manière équitable et juste ; et qu'on laisse et renforce l'équipe de surveillance épidémiologique intégrée mise en place dans les 23 provinces, pour les recherches actives de contacts et collectes de données statistiques vraiment fiables.
L'Ordre préconise également que des moyens réels et conséquents soient donnés au comité scientifique et aux autres différentes commissions techniques pour qu'ils fassent leur travail ; et que le comité scientifique soit au centre d'orientation scientifiques et écouté pour le bonheur de tous les tchadiens.
Pour la prise en charge thérapeutique, l'ordre estime que les médecins cliniciens doivent pouvoir faire leur travail avec le protocole validé dans le conseil scientifique. "Nous pensons au niveau de l'ONM que le Tchad n'a pas la capacité de subir une longue pandémie donc agissons rapidement pour arrêter le mal", conclut le président de l'Ordre, Dr. Mbainguinam Dionadji.
Des explications du ministre de la Santé publique
Interrogé lundi à l'Assemblée nationale sur les raisons de la contamination d'agents de santé et du manque de matériel de protection, le ministre de la Santé publique s'est longuement expliqué sur "l'erreur" d'un médecin "expérimenté" qui a conduit à des contaminations.
Il a expliqué que le matériel de protection est effectivement livré aux hôpitaux mais qu'il y a un problème de formation. "Utiliser aussi le matériel ça demande une formation. Nous sommes entrain de les former", a-t-il précisé.
"Pour mémoire, l'ONMT compte plus d'une trentaine de personnes soignantes tombées malades de Covid-19, avec même déjà des cas de décès", selon le président de l'Ordre, Dr. Mbainguinam Dionadji.
Il déplore un "silence inexpliqué" à "différentes interpellations écrites aux autorités en charge de la santé".
"Nous sommes obligés de demander maintenant publiquement pour savoir pourquoi l'équipement de protection du personnel soignant tarde toujours à venir ? Alors que ces personnels représentent une bonne proportion de malades actuels de Covid-19", explique Dr. Mbainguinam Dionadji.
"Nous pensons que l'heure n'est plus aux discours ou promesses mais aux actions concrètes", dit-il.
"Le Tchad n'a pas la capacité de subir une longue pandémie"
L'ONMT recommande urgemment : que les personnels soignants soient réellement formés en grand nombre dans tout le Tchad, équipés et motivés d'une manière équitable et juste ; et qu'on laisse et renforce l'équipe de surveillance épidémiologique intégrée mise en place dans les 23 provinces, pour les recherches actives de contacts et collectes de données statistiques vraiment fiables.
L'Ordre préconise également que des moyens réels et conséquents soient donnés au comité scientifique et aux autres différentes commissions techniques pour qu'ils fassent leur travail ; et que le comité scientifique soit au centre d'orientation scientifiques et écouté pour le bonheur de tous les tchadiens.
Pour la prise en charge thérapeutique, l'ordre estime que les médecins cliniciens doivent pouvoir faire leur travail avec le protocole validé dans le conseil scientifique. "Nous pensons au niveau de l'ONM que le Tchad n'a pas la capacité de subir une longue pandémie donc agissons rapidement pour arrêter le mal", conclut le président de l'Ordre, Dr. Mbainguinam Dionadji.
Des explications du ministre de la Santé publique
Interrogé lundi à l'Assemblée nationale sur les raisons de la contamination d'agents de santé et du manque de matériel de protection, le ministre de la Santé publique s'est longuement expliqué sur "l'erreur" d'un médecin "expérimenté" qui a conduit à des contaminations.
Il a expliqué que le matériel de protection est effectivement livré aux hôpitaux mais qu'il y a un problème de formation. "Utiliser aussi le matériel ça demande une formation. Nous sommes entrain de les former", a-t-il précisé.