La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a annoncé mardi la mise en place d'un observatoire chargé des violations des droits de l'Homme pendant cette période de lutte contre la pandémie de Covid-19.
Cet outil vise à recenser les atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales, dans le cadre de la mise en oeuvre des mesures barrières gouvernementales édictées face au coronavirus.
Les plaintes et dénonciations peuvent être transmises :
- Au siège de la CNDH ;
- Par téléphone : 90 04 10 67, 90 04 10 68 ou 90 04 10 69.
Cet outil vise à recenser les atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales, dans le cadre de la mise en oeuvre des mesures barrières gouvernementales édictées face au coronavirus.
Les plaintes et dénonciations peuvent être transmises :
- Au siège de la CNDH ;
- Par téléphone : 90 04 10 67, 90 04 10 68 ou 90 04 10 69.
Mise en garde du chef de l'Etat
Le chef de l'Etat Idriss Déby a mis en garde mardi "les éléments des forces de l’ordre qui se versent dans le zèle", lors d'une réunion avec les membres de la cellule de veille et de sécurité sanitaire.
Depuis l'instauration de mesures restrictives liées à la pandémie de Covid-19, des citoyens se sont plaints de brutalités policières pour l'application des consignes gouvernementales.
"La brutalité dont certains font montre doit faire place à une approche pédagogique amenant les citoyens à comprendre les bien-fondés de cette mesure, et toutes les autres prises par le Gouvernement afin de les protéger", explique la Présidence.
Double avertissement du directeur de la Gendarmerie
Le 7 avril dernier, le directeur général de la Gendarmerie nationale et coordonateur de la commission sécurité Covid-19, le général de brigade Djontan Marcel Hounati a mis en garde "tous les agents véreux qui seront surpris entrain d'infliger des amendes ou d'appliquer des traitements dégradants à la population."
Cinq jours plus tard, le général de brigade Djontan Marcel Hounati a "attiré l'attention des agents de sécurité qui font la patrouille parallèlement à la coordination de sécurité et commettent des exactions inadmissibles sur la population d'arrêter immédiatement avec ces pratiques peu orthodoxes."
"Tout ceux qui seront pris en flagrant délit seront sévèrement sanctionnés", a précisé le directeur général de la Gendarmerie nationale.
Le chef de l'Etat Idriss Déby a mis en garde mardi "les éléments des forces de l’ordre qui se versent dans le zèle", lors d'une réunion avec les membres de la cellule de veille et de sécurité sanitaire.
Depuis l'instauration de mesures restrictives liées à la pandémie de Covid-19, des citoyens se sont plaints de brutalités policières pour l'application des consignes gouvernementales.
"La brutalité dont certains font montre doit faire place à une approche pédagogique amenant les citoyens à comprendre les bien-fondés de cette mesure, et toutes les autres prises par le Gouvernement afin de les protéger", explique la Présidence.
Double avertissement du directeur de la Gendarmerie
Le 7 avril dernier, le directeur général de la Gendarmerie nationale et coordonateur de la commission sécurité Covid-19, le général de brigade Djontan Marcel Hounati a mis en garde "tous les agents véreux qui seront surpris entrain d'infliger des amendes ou d'appliquer des traitements dégradants à la population."
Cinq jours plus tard, le général de brigade Djontan Marcel Hounati a "attiré l'attention des agents de sécurité qui font la patrouille parallèlement à la coordination de sécurité et commettent des exactions inadmissibles sur la population d'arrêter immédiatement avec ces pratiques peu orthodoxes."
"Tout ceux qui seront pris en flagrant délit seront sévèrement sanctionnés", a précisé le directeur général de la Gendarmerie nationale.