Tchad : Déby dénonce "une cruauté inhumaine" après les violences intercommunautaires.
Le président de la République Idriss Déby a dénoncé mardi, au Palais présidentiel, "une cruauté inhumaine", à la suite des conflits intercommunautaires meurtriers dans les provinces du Ouaddaï, Sila, Tandjilé, Mayo-Kebbi Ouest et Logone oriental.
Il s'est exprimé devant les leaders religieux à l'occasion de la fête de l'Aïd El Fitr marquant la fin du ramadan.
Le chef de l'Etat a exprimé ses sentiments "d'écœurement et d’exaspération face à cette situation inadmissible". Il a assuré que "ces actes barbares ne resteront pas impunis."
"Toutes les personnes incriminées, les co-auteurs ainsi que leurs complices répondront de leurs actes. En ma qualité de premier magistrat de la République, j’y veillerai personnellement. Force doit demeurer à la loi, rien qu’à la loi, dans toute sa rigueur", a-t-il souligné.
D'après lui, "les conflits à répétition entre les communautés qui tendent même à se banaliser sont entrain de saper profondément les bases de l’unité nationale et de l’harmonie sociale que nous avons construites patiemment et obstinément".
"Le sang des tchadiens a assez coulé"
Le dirigeant tchadien a estimé que "le sang des tchadiens a assez coulé" et qu'il faut "impérativement mettre un terme à cette cruauté inhumaine".
Il a appelé à une meilleure implication "dans la lutte contre l’intolérance, la haine communautaire et le rejet de l’autre", reconnaissant des efforts sans faille sur le terrain, mais appelant à de "meilleurs investissements" face à "l'ampleur du défi".
Par ailleurs, Idriss Déby a souhaité "un changement radical de comportements, de pratiques et de mentalités" des tchadiens.
Ces derniers semaines, des violences intercommunautaires ont fait au total près d'une centaine de morts dans plusieurs zones du pays, notamment au Sud et à l'Est.
Il s'est exprimé devant les leaders religieux à l'occasion de la fête de l'Aïd El Fitr marquant la fin du ramadan.
Le chef de l'Etat a exprimé ses sentiments "d'écœurement et d’exaspération face à cette situation inadmissible". Il a assuré que "ces actes barbares ne resteront pas impunis."
"Toutes les personnes incriminées, les co-auteurs ainsi que leurs complices répondront de leurs actes. En ma qualité de premier magistrat de la République, j’y veillerai personnellement. Force doit demeurer à la loi, rien qu’à la loi, dans toute sa rigueur", a-t-il souligné.
D'après lui, "les conflits à répétition entre les communautés qui tendent même à se banaliser sont entrain de saper profondément les bases de l’unité nationale et de l’harmonie sociale que nous avons construites patiemment et obstinément".
"Le sang des tchadiens a assez coulé"
Le dirigeant tchadien a estimé que "le sang des tchadiens a assez coulé" et qu'il faut "impérativement mettre un terme à cette cruauté inhumaine".
Il a appelé à une meilleure implication "dans la lutte contre l’intolérance, la haine communautaire et le rejet de l’autre", reconnaissant des efforts sans faille sur le terrain, mais appelant à de "meilleurs investissements" face à "l'ampleur du défi".
Par ailleurs, Idriss Déby a souhaité "un changement radical de comportements, de pratiques et de mentalités" des tchadiens.
Ces derniers semaines, des violences intercommunautaires ont fait au total près d'une centaine de morts dans plusieurs zones du pays, notamment au Sud et à l'Est.