Le Président tchadien, hier, lors d'une rencontre à Am Djarass avec une centaine de patrons d'entreprises du Tchad.
Le chef de l'Etat s'est incarné en économiste, hier, devant plus d'une centaine d'entrepreneurs et chefs d'entreprise du Tchad, à Am-Djarass. Retour sur les "leçons d'économie" qu'il a donné, sans la présence du ministre des finances qui était non grata à la rencontre, au même titre que les autres membres du gouvernement.
"Diversifier les affaires afin de ne pas être tributaire des seuls bons de commandes administratifs"
Vrai. La diversification économique : une étude de l'ONU (Organisation des Nations Unis) a souligné depuis 2011 son caractère urgent pour l'Afrique, appelant à plus de politiques publiques dynamiques et du développement du secteur privé.
La banque mondiale a également appelé à plusieurs reprises plusieurs pays d'Afrique, dont le Tchad à penser à l'après-pétrole, en évitant d'occulter la question de la diversification de l'économie.
Le Tchad souffre aujourd'hui d'une économie fortement tributaire du pétrole et des contrats étatiques, alors que beaucoup d'investissements dans des secteurs cruciaux sont quasi-inexistants.
Toutefois, il appartient au gouvernement d'établir un climat propice aux affaires, à travers un cadre réglementaire porteur, et des mesures d'incitations pour le commerce. Le secteur privé a besoin de l'appui des pouvoirs publics. De plus, les ressources naturelles doivent être au centre des activités de transformations, ce qui peut être de nature à stimuler la diversification.
Halte à la spéculation : "Eviter toute thésaurisation de fonds"
La thésaurisation est un terme technique économique décrivant le fait de vouloir garder son argent en dehors du circuit économique.
La thésaurisation se caractérise par une défiance envers les moyens de paiement scripturaux, une accumulation de monnaie pour en tirer un profit ou par absence de meilleur emploi, et non par principe d'économie ou d'investissement productif. Elle est une préférence pour la liquidité de la part d'agents économiques à des fins de spéculation.
Cet appel à éviter une thésaurisation de fonds est une reconnaissance implicite du climat de méfiance qui s'est instauré avec la crise économique. Cette initiative louable de concertation avec les opérateurs économiques pourrait décrisper la situation.
Le Tchad paye aujourd'hui le prix chère d'une négligence de diversification économique et d'un manque de multiplication des secteurs d'activité, seules méthodes pour réduire sa vulnérabilité face aux chocs extérieures.
"Diversifier les affaires afin de ne pas être tributaire des seuls bons de commandes administratifs"
Vrai. La diversification économique : une étude de l'ONU (Organisation des Nations Unis) a souligné depuis 2011 son caractère urgent pour l'Afrique, appelant à plus de politiques publiques dynamiques et du développement du secteur privé.
La banque mondiale a également appelé à plusieurs reprises plusieurs pays d'Afrique, dont le Tchad à penser à l'après-pétrole, en évitant d'occulter la question de la diversification de l'économie.
Le Tchad souffre aujourd'hui d'une économie fortement tributaire du pétrole et des contrats étatiques, alors que beaucoup d'investissements dans des secteurs cruciaux sont quasi-inexistants.
Toutefois, il appartient au gouvernement d'établir un climat propice aux affaires, à travers un cadre réglementaire porteur, et des mesures d'incitations pour le commerce. Le secteur privé a besoin de l'appui des pouvoirs publics. De plus, les ressources naturelles doivent être au centre des activités de transformations, ce qui peut être de nature à stimuler la diversification.
Halte à la spéculation : "Eviter toute thésaurisation de fonds"
La thésaurisation est un terme technique économique décrivant le fait de vouloir garder son argent en dehors du circuit économique.
La thésaurisation se caractérise par une défiance envers les moyens de paiement scripturaux, une accumulation de monnaie pour en tirer un profit ou par absence de meilleur emploi, et non par principe d'économie ou d'investissement productif. Elle est une préférence pour la liquidité de la part d'agents économiques à des fins de spéculation.
Cet appel à éviter une thésaurisation de fonds est une reconnaissance implicite du climat de méfiance qui s'est instauré avec la crise économique. Cette initiative louable de concertation avec les opérateurs économiques pourrait décrisper la situation.
Le Tchad paye aujourd'hui le prix chère d'une négligence de diversification économique et d'un manque de multiplication des secteurs d'activité, seules méthodes pour réduire sa vulnérabilité face aux chocs extérieures.